Inhepsie : Onirique

Atmospheric Gothic / France
(2019 - Self-Released)
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1. INTRO

(intrumental)


2. ODE A LA NUIT

L’irréel flirte avec le jour
Et engendra de cet amour
De sombres cieux percés d’espoir,
De sombres lieux bercés de soirs.

L’essentiel reste en sa demeure
La douce noirceur de son labeur,
De parsemer l’incandescence,
De parsemer la quintessence.

C’est une ode à la nuit
A l’aube endormie
Où l’onirisme intarissable
Insuffle une autre vie.
Une ode à la nuit
Sublime hérésie
Où l’obscurité insaisissable
Estampe l’heure d’un sursis.

Rebelle éphémère pour toujours,
Elle enfanta de ses atours
De l’ombre heurtée aux au revoir,
De l’ombre bleutée en sa mémoire.

C’est elle qui sculpte toutes les nuits
Un ciel ouvert aux érudits,
D’épars sommeils qui s’épanouissent,
D’épars sommeils qui s’évanouissent.

L’aurore se trace, l’idéal fertile de l’antre des deux faces,
Encore fugace, sidéral fébrile, un chantre qui s’efface.
Encore, l’obscurité s’endort
L’aurore, révèle ce qu’elle ignore
Encore…


3. L'AUTRE REALITE

Quand entre encore une autre voix
Son corps l'ignore mais l'entrevoit
Il est ailleurs
dans son monde intérieur
au gré d'émois
qui font leur loi

Oh oh
Comment comprendre ce qui nous est caché
Aux méandres des damnés
Créons les mots
Afin d'entendre tous ces messagers
Hôtes d'une autre réalité

Quand errent ses sens
Et le bon sens
Nous ne devinerons
L’orée d'une raison
Il s'est allé
De la réalité
plein d'illusions
Qui le perdront

Oh ohoh...


4. EST-CE IMPORTANT

Est-ce l'importance que d'y voir un sens ?
Est-ce vers l'oubli, qu'elle s'est endormie ?
Comme un envol, bercé par le vent
Quelle délivrance...

Est-ce l'évidence ou la providence ?
Même s'il est dit que c'est l'infini
Que des paroles, portées par le vent
Quelle éloquence...

Merci d'emmener en Terre endormie
Les peurs qui la font souffrir
Merci d'emporter au creux de son lit
les pleurs et les souvenirs...

Est-ce l'expérience de l'omniscience ?
Peut-être qu'il suffit peu d'êtres éblouis ?
Enfant d'Eole, emporté par le vent
Quelle élégance

Merci d'emmener en Terre endormie
Les peurs qui la font souffrir
Merci d'emporter au creux de son lit
les pleurs et les souvenirs
Merci d'envelopper au sein de ses nuits
les heures où je l'ai vu sourire

Est-ce l'importance que d'y voir un sens ?
Est-ce vers l'oubli qu'elle s'est endormie ?
Comme un envol...


5. L’INDIFFÉRENCE

J'ai beau écouter
ces paroles insipides
Que des mots étouffés
par la force du vide
C'est comme une distance qui a pris naissance
Est-ce de l'indifférence ?
J'irais chercher au plus profond de moi
Ce qui pourrait raviver nos émois...

Mais est-ce trop tard ?
Je refuse l'ignorance qui s'est tant immiscée
peu à peu dans ce regard
je refuse l'évidence qui nous a éloignés
mais est ce trop tard ?

J'ai beau deviner
encore et toujours ces non-dits
Que des phrases déguisées
d'émotions trop flétries
C'est comme une distance qui a pris naissance
Est-ce de l'indifférence ?
J'irais chercher au plus profond de moi
Ce qui pourrait raviver nos émois...

Je crois qu'on se perd peu à peu
Laissant place à l'incertitude
Quand les doutes deviennent silencieux
Et les « j'espère » des habitudes
Les craintes sillonnent le paysage
L'indifférence poison de l'âme
Se développe et se propage
Déferlant au gré de sa trame
Ses flots oh combien douloureux...
Je crois qu'on se perd peu à peu


6. CE SENTIMENT

Quelle ironie c’est vrai, ce sentiment…

Toute la profusion des émotions
Génère l’intense réminiscence
Qui tiraille nos entrailles.

L’instant d’une agonie s’élève
Vers celui qui connaît ce sentiment
Seulement, la solitude éveille
A celui qu’elle aimerait si gentiment,
Cette ironie qui est ce sentiment

Toute la profusion des émotions…

Souvent l’incertitude réveille
A celui qu’elle distrait ce sentiment.
Maintenant, la folie se révèle
A celui qui vivrait ce déchirement
Quelle ironie cesserait ce sentiment ?

Est-ce bien en notre âme
Que se consume nos blâmes ?
Est-ce là notre Dam ?


7. OUBLIER QUI JE SUIS

Pourquoi la vie est ainsi faite ?
Pleine d'ironie et de défaites ?
Quand rien ne vous surprend
Commune envie d'un univers
Moins linéaire que d'ordinaire
Mais qu'est-ce que j'attends ?

Vivre une histoire déjà écrite
de pages illusoires que rien n'agite
Tel un conte insufflé doucement
Mais je rêve d'un livre un inédit
où chaque mot s’enivre de sens insoumis
Mais qu'est-ce que j'attends ?

Et pourquoi pas, une autre fois
Où je pourrais enfin être qui je suis
Une autre essence une autre chance
Où je pourrais oublier qui je suis

Trop à l'étroit dans mes regrets
J'aimerais avouer qu'ils m'ont abandonné
Car ils me sont pesants
Je me sens ramer dans un monde endormi
Comme manipulée par leurs apologies
Mais qu'est-ce que j'attends ?

Je me sens bouillir
Dans un corps en délire
Je veux changer de peau
brûler mes oripeaux
Mais qu'est-ce que j'attends ?


8. L’INSTANT ÉGARÉ

Il est peut-être un peu osé
d’espérer tant retrouver
Ce qu’on m’a volé
(Mais qu’importe).
Serait-ce tellement démesuré
d’essayer de l'approcher
Voir même d’effleurer…
Cet instant égaré

Mais serait-ce vraiment insensé
d’effacer tout le passé
qui nous a blessés
(Qu’on supporte)
Et de pouvoir s’imaginer
Retracer l’inachevé
Se voir échanger
Un dernier regard
Un bref instant
Pour un au revoir
Qui nous a été arraché.

Mais si seulement il m'était accordé
de te dire combien je t'ai aimé
même s'il est temps, ne t'en va pas
reste là ne t'en va pas
juste un instant, ne t'en vas pas
reste là ne t'en va pas
L'espace d'un instant...

Mais la vie nous a séparés,
Sans même laisser deviner
La fin Courtisée
(Qu’tu t’en sortes)
Alors je préfère ignorer
Cette idée et me laisser
Enfin contempler
Cet instant égaré

Et pourtant j’aurais tout donné
Pour saluer l’envolée
De l’éternité
Qui t’emporte
Alors il m’arrive de rêver
Que ces minutes dérobées
Sauront exister

Je caresse l’espoir
D’un firmament
Te laissant entrevoir
Mes derniers adieux bouleversés


9. FUNAMBULE

Funambule solitaire
Noctambule dans les airs
Il recule sans repères
Dans sa bulle vers l’éther.
Incrédule, téméraire
qu'acidulent ses grands airs
Que j'adule pour lui plaire
Particule de lumière...

Et s'il virevolte depuis des ères désinvolte
C'est sans manière qu'il se révolte
Et s'il récolte de ses frères ce qu'il colporte
C'est sans prières qu'il se révolte.

Suspendu sur une tige
Et pendu au vertige,
C'est perdu qu'il se dirige
Par de superflues voltiges.
L’aperçu qui se fige
Par dessus les vestiges
Que sa revue lui exige
n'est pourvu que de prestiges


10. ONIRIQUE

Pendant que certains s'éveillent
Il façonne son sommeil
C'est juste un songe déguisé
Comme unique réalité.

Pousser au loin les limites
Créer des rêves qui s'agitent
Font de cet être hypnotique
Un créateur onirique !

Dans une autre vie
Il file à travers lui
Il court vers ses rêveries

Alors que l'on se réveille
Il s'adonne à ses merveilles
Grimées de chimères enjouées
Dessinant sa Vérité

N'allez pas croire qu'il hésite
Mais plutôt qu'il nous invite
A être l’hôte amnésique
De son voyage onirique

Dans une autre vie
Il file à travers lui
Il court vers ses rêveries


11. REGRETS

Las de souvenirs
Qui animent
De bien vils désirs
Comme une rime
Fait retentir
Les mots intimes
Qui nous chavirent.

Loin de nos rêveries
Que romance
Une tendre imagerie
Celle d’une conscience
Endolorie
Plus qu’une transe
Inassouvie.

Viens oublier les drames
qui blessent tes pensées
Viens effacer les larmes
Qui percent tes secrets
Viens déposer les armes
Qui lestent tes regrets.

L’au-delà séduit
En son cœur
Tous les insoumis
Que la douleur
A assombris
telle une lueur
Qui s’affaiblit

L’âme a ses envies
Qu’illuminent
Nos si durs esprits
Elle se chagrine
D’une hérésie
Et nous chemine
Vers l’interdit











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