
Ignis Tellus : Ode

Letras
1. VOX TERRAE
(Instrumental)
2. DANS LES TENEBRES
La terre tremble, le nuit gronde et déchire le ciel
L'hérésie naît des flammes
Le cosmos s'embrase, les pieux hurlent sous une pluie torrentielle
L'esprit lâche et infâme
Tous les faibles finissent par tomber (x2)
Dans les ténèbres que l'Homme façonne
Les dévots nourrissent la haine
Leurs peurs errantes perdues, atones
Dans les limbes noires de la peine
Que l'Empereur de la nuit aspire leurs âmes rongées
Par les mensonges et la Grâce
Puisé au plus profond de leurs êtres évidés
Aveugle à la lumière et sa crasse
La Damnation est pour les faibles
Puisqu'on gît tous dans les flammes éternelles
D'un monde impie nappé de nèbles
Calciné de prières et de fidèles
Pro impotens damnatio est
Ad inferno insania
Damnat !
Ô Immortel
Les flammes inondent les millions d'êtres
Veines de la terre, étouffent dans la nuit et la crasse
Ô Intemporelles
Pulsions démentes qui enchevêtrent
L'âme à la nuit, qui abandonne l'âme à la crasse
Dans les ténèbres que l'Homme façonne
Les dévots nourrissent la haine
Leurs peurs errantes perdues, atones
Dans les limbes noires de la peine
3. NOUS SOMMES DE SA SOUCHE
Les nuées de Baalzebuth parcourant le ciel
Au loin des vortex, déclins immatériels
En un nuage noir et trombes opaques
De créatures abondant une goétie en traque
Elles resquillent sinueuses les ruelles sombres
Arpentent sans relâche dans la pénombre
Aspirant le jus fétide dans les clos délabrés
De cadavres grouillants dans les bas côtés
Le mal des ardents, d'une étreinte glaçante
Ne cesse la casse des crasseux sous les coups
De leurs
Faibles conditions
De leurs maux et leurs religions
Les cierges s'essoufflent et fondent sur leurs bouches
Qu'ils se taisent, à jamais ils se couchent
Aux pieds de l'arbre mère
Où s'ensevelissent leurs prières
Le marbre de leurs pierre hautain les observe
Pour Terra ! A jamais nous sommes de sa souche
Ces essaims sans âme et sans volonté
Ces humains errant sans guide à côté
Cette maladie sale frappant sans répit
Un nuage de crasse flottant dans le ciel
A terre un monde gît dans l'artificiel
Offrant en présent un souffle de cris
Nous sommes la Mort !
L'Agonie à son paroxysme
Dans une Patrie sans corps
Nous, Vermines du Nihilisme
Hérétiques aux yeux du monde
Fidèles aux yeux de Terre
Légions sans peur se fondent
Les prémices de l'immonde chaire
Rance !
4. JE CROIS
Là où le ciel s'habille
D'un long manteau noir
Je crois en la destruction, l'essence des âmes
L'Être se conduit au cœur des flammes
Ecorce mortel masquant l'effroi
Qui purgera son nom, son titre de roi
Je crois en l'annihilation, quintessence des lâches
L'abomination, dans les cœurs, se cache
Plongeant sans répit dans l'impie brasier
Jurant mort à l'oisive vanité
Des cris émanent, du plus profond gouffre sur Terre vomissant
Des hordes hérétiques grouillant, hurlant, infiniment
Plus de chant, que des pleurs et maintenant, ils se rendent
L'enfer arrive, le lâche priant en vain son si puissant !
5. ORION
La Terre couve sous sa blaude fraiche et blanche
Ses enfants endormis à tous jamais
Leurs sèves rouges ruissellent, semblables aux branches
Des ifs millénaires en paix
Leurs pas s'enfoncent, virant et titubant
Errant des cendres à la neige éternelle
Le calme plat suite aux grondements
D'une guerre aveugle au-delà de l'essentiel
La nuit cajole de sont étoffe noire
Caché, Solaris gèle les âmes et les désastres
Loin du monstre, le chasseur peine à croire
Qu'un jour l'Homme atteindra ses armes et ses astres
Guidé au milieu de ses arbres
Sous les étoiles où nul n'a sa place
L'ombre se propage dans les cœurs de marbre
Sous Orion, c'est Terra qui chasse
Déambulant dans l'obscurité et le froid
Ils trainent leurs martyrs
Noyé d'orgueil, l'Homme marche sans foi
Satyre !
Alors...
Marche !
Chaos terrestre
Prêche !
La peine, la haine
Tremble !
La peur séquestre
Succombe !
Orion vous mène
Orion ! Orion vous mène ! (x3)
Et dans la crasse, c'est Terra qui chasse !
6. INTERLUDE
(Instrumental)
7. CONTRE L'HOMME
Depuis nos sombres origines, la peur, la haine, le sang, la mort
Coulent des mains des hommes en bruine, sous les crocs de fer de la lune d'or
De leurs misérables existences, ils prônent de fausses doctrines
Au corps de chêne la nuit est rance, et ternira l'aubaine en ruine
Sur nos terres le démon domine plongeant la vie dans le noir
Au pied du ciel il culmine, assouvissant sans croire
Dans les profondeurs le mal est né d'une haine perverse
L'ange déchus aux ailes atrophiées, dans la peur, se berce
Seul, l'éternité, effacera, leur inconscience
Peur, dans la terreur, suintant du cœur, le mal se meurt
Peine, malgré les larmes, Solaris aux armes, devant la macabre audiencé
Contre, l'Humanité, égoïste apeuré, suicidera ses pères et ses mœurs
Contre l'Homme !
Ils ramperont, retenant leurs viscères
Leurs icônes tomberont, en même temps que leurs idées austères
Qu'un océan se forme, par ce mal naissant qui draine
Leurs sangs coagulés, suite à la morsure de la vipère reine
Sur nos terres le démon domine plongeant la vie dans le noir
Au pied du ciel il culmine, assouvissant sans croire
Dans les profondeurs le mal est né d'une haine perverse
L'ange déchus aux ailes atrophiées, dans la peur, se berce
C'est dans un vacarme que la misanthropie s'élève
Faisant trembler les chaînes de la peur d'une puissante sève
Tous crouleront sous l'atmosphère étouffante des flammes
De poussière à cendre l'Homme sera l'extinction d'un drame
8. IN ULULATIS ABYSSI
Les murmures des ombres dansent dans l'air vicié de son antre si sombre
Sous le poids de la noirceur, cherchant en vain la clarté, l'âme effleure lentement l'obscurité
La lumière n'est plus dans les limbes originelles, ternissant la vue face à l'Éternel
Aux ténèbres je rends, enchaîné où gèle tourmenté et grand, mon esprit suintant de fiel
In Ululatis Abyssi
De cet chute où le désespoir est roi
S'échappent malsains des cris névrosés
Disparaissent les échos de lamentations de foi
Dans cet abîme profond aux teintes nécrosée
9. ODE
Dans nos provinces reculées
Loin des démodables capitales
Aux allées saignées
Où fusent bombes létales
Plomb ! Et jaillissent
Des tombes pleurées puis oubliées
Par des faibles qui salissent
Qui songent face au monde dépravé
A une image éphémère
Les transformant en anges
Que la réalité brûle les plumes de pierres
De leurs ailes qui se rangent
Sous une cuirasse de faits
De manipulations et de vices
Enfant de Terra imparfaits
Oubliés ! Que s'hérisse !
La haine
Frères, (Ô peine)
Condamnés au chaos
Dans de mortelles carcasses (crasse !)
Loin des murs de bétons amères (froids)
Où s'amassent les menteurs cancers (sans voix !)
La mort sent l'or
Dans le moyen-âge moderne
Mais où sont les dieux ? (Morts !)
Erigés en cairns
Provocateurs !
De milliers de guerres
Laisse en relique la douleur
Sur ces sombres terres
Régnant sans pitié
Au royaume de la peur
Là où l'oisive naïveté
Epanche ces cœurs
Meurtris et isolés
Sur des routes sans fin
De craintes ruisselées
D'océans de chagrins !
Seule la mort épargne nos peines
Seule nos hontes attisent nos haines
Dans l'obscurité je vois l'espoir
Les ailes déployées dans ce ciel si noir
Hérésie ! (Hérésie !)
Elève toi !
Infâmie ! (Infâmie !)
Naissant des flammes !
Immortel Empereur Abyssal !
Aux confins du monde naquit le mal
Des terres désolées où nulle prière
Ne saurait empêcher ton avènement amère
Hérésie ! (Hérésie !)
Elève toi !
Des flammes, nourri ! (Hérésie !)
Libère moi !
10. PESTE ETERNELLE
Il naquit dans l'immensité des plus sombres
Entouré des astres timides en surnombre
Que le plasma dévore
Lumineux et rayonnant, il dicte la vie
Dompte la mort et en rit
Nourrissant nos corps
Eternelle Peste !
Dévoreur céleste
Puisant sa force dans la destruction des égos
Il est l'origine du monde tombeau
Où l'Homme prospère
Façonnant nos cieux et chérissant nos terres
Il panse la plaie que le prêcheur éviscère
Brûlant nos chaires
Eternelle Peste !
Aura funeste
A genou, à regarder le soleil
Et qu'il brûle nos rétines lui l'infâme éveil
Dans une explosion de lumière
Jaillit du cosmos une trombe de plasma
Pourfendant les mondes d'une haine incendiaire
Il se rapproche et cause le trépas
D'hommes et de femmes, faibles et aigris
Qu'il brûle et consume, irradie de sa lanterne
Condamner le lâche dans son clos noircit
A présent calciné au visage terne
Laisse un monde mort et tendre
De statues de poussière et de cendre
Figée dans l'espace et le temps
L'âme de l'Homme se rend
Une vision nous apparut
Où les liens de la haine sont rompus
Créant une déferlante de rage
Au milieu de la lumière nécrophage
Laisse un monde seul dans la peur
Levitant dans l'absolue noirceur
Crucifié, éteint, dans son linceul
La nature du mal est bien veule
Irradiant de sa folie
Léviathan consume nos phobie
Délectant le vil parasite
Les pêchers autours qui gravitent
11. JE SUIS CETTE TERRE
Je suis cette Terre
Venant des flammes
L'obscurité me sert, enchaine mon âme
Je suis cette Terre
Berceau des cauchemars
Crachant amère les hordes de rejetons du purgatoire
Puissant jadis
Fécond du vice
Je ne suis bientôt plus
Cette Terre qui se meurt
Abritant la haine absolue
L'éphémère destructeur
Mais tant que je respire...
Je serai cette terre
Car je suis maudit
Je crache mes chaires
Et vomit ma vie
Je suis silencieux comme la mort
Discret comme une brise qui vogue aux côtés de vents forts
Des milliers d'esprits jaillissent du front
Sous le flambeau de la peine
Je suis l'ombre d'une vie où la désolation est reine
J'ai le sang toxique et la volonté rouillée
Devant ce canon qui me vise et me laisse désarmé
De toutes émotions confuses je ne saurais reculé
Alors il m'apparut et me tendit sa main lacérée
L'air se raréfie
Solaris ! Solaris !
Je suis prisonnier de l'étreinte de fumée
Que sont les bras tortueux d'un dernier baiser
Déposé sur les ondulation du temps
Ma quête sera fin, dès que l'Homme se rend
Enveloppe moi ! Protège moi !
Etouffeur charnel et couronne le roi
Créature immatérielle !
Guerrier de l'apocalypse, Ô grande sentinelle
La mort réside dans les interminables allées
D'une vie de labeur, de peine et de fronts perlés
Survit, perdu, le teint pâle et blême
Je suis la gangrène, la paranoïa que je sème.
Ledras adicionadas por tango666 - Modificar estas letras
