Gris : Il Etait une Forêt...
Тексты песен
1. IL ÉTAIT UNE FORÊT...
Il était une forêt
Où la cupidité de l'homme
N'était plus que l'ombre d'un lourd passé
Il était une forêt
Où l'écorce des arbres
Reflétait la beauté d'un monde perdu
Il était une forêt
Où le chant de la nuit
Éveillait le soleil d'une autre vie
Il était une forêt
Où le sanctuaire des cieux
Abreuvait les terres desséchées des dieux
Il était une forêt ...
Il était une forêt ...
Il était une forêt
Il était une forêt
2. LE GALA DES GENS HEUREUX
C'est un orchestre vicieux qui joue ce soir, sa populaire symphonie
Il sait gratter aux cordes sensibles des limaces endormies
Ces immondes plaies baveuses qui me pousse ce soir
À me joindre malgré moi à ces musiciens de dépotoirs
C'est un orchestre damné qui accompagne mon suicide
Les violonistes sont mutilés en pantalon gris, leurs orbites sont vides
Les bois sont des clochards brunis et drogué jusqu'à la moelle
Leurs lèvres brûlantes, en soufflant dans leurs anches, font un bruit de crécelle
Le timbalier matraque des enfants avec son sexe en érection
Les cuivres crachotent les échos des rires du troupeau moribond
Les cymbales racontent le viol dégoûtant d'une femme exemplaire
Accompagné par un schizophrène à la brillante caisse claire
Comble de l'horreur est la vue du public de ces harmonies démoniaque
Un peuple méprisable et répulsif, servez leur tous l'ammoniaque
Le regard crépusculaire, ils assistent à l'éradication des belles valeurs
Mais ils payent pour ne pas bien voir, ils y laissent leurs propres coeurs
L'armure délétère d'une gamme aux sordides émois
Impose d'atroces nuances de bémols sur l'hymne à la joie
Leurs ombres parlent et s'accouplent autour de mon cerveau
Soyez maudit, animaux bâtards, je vous noierai dans mes sanglots
Mais de cette foule dissonante ou la folie exécrable
Empoisonne tous les gens dès qu'ils se mettent à table
Le plus sage est ironiquement le chef d'ensemble, métronome austère
Qu'est mon corps pendu, balançant la mesure au porte de l'enfer
3. CICATRICES
Tant de fois j'ai voulu mettre fin
À cet impénétrable noirceur qu'est la vie
À ce lac de pleur et de sang qu'est mon existence meurtrie
Tant de fois j'ai vu l'ombre de cette corde,
Sur le mur de mes remords accablés et gris
M'invitant à sa danse macabre
Celle qui me libèrerais de la mer houleuse de ma folie
Mes plaies saignent à nouveau
Me ramenant dans les limbes du passé
S'acharnant violemment sur mon coeur
Jetant son venin au plus profond de ses cachots
Je ne peux pourtant jamais résister
De revoir ton gracieux visage déformé
Toi, monstre aux mille formes cruelles
Celui que les hommes nomment et craignent, le malheur éternel
Tue-moi, tue-moi, je t'en supplie
Déchire ma chair nauséabonde et moisie
Torture ma tête, impose-lui ta douleur
Jusqu'à ce que la mort fasse sécher mes pleurs
Porte ma vulnérabilité à l'agonie
Enchaîne à mon martyre la haine et le mépris
Consume mon essence, conduit-la aux affres de l'inquiétude
Traîne mon coeur à la potence et drape moi de solitude
Laisse-moi contempler le marbre froid de ma tombe
M'abandonner à ce flot infecté par l'amertume profonde
Emporte moi à jamais dans les limbes de l'extinction salvatrice
Dans les géhennes et les cortèges sinistres
Cicatrice, dépose ton voile sur mon âme écoeuré
Apporte lui non plus l'horreur mais la beauté
Offre-lui une beauté telle que la mort frappera qui osera la contempler
4. VEUX-TU DANSER?
Je ne suis que l'ombre d'une ombre qui se pavane oisivement
Sur les dalles miroitantes des longs pavés triomphants
Personne ne peut me croire et nul ne saurait me voir
Je l'entends déjà me répondre « et moi alors ?»
Tu ne peux me toucher car je porte la pire des infections
Je la répands contre ceux que j'aime aux grés des impulsions
Jamais je n'ai voulu propager cette odieuse bactérie
Pardonnez-moi, je n'aurais pas du rester plâtré dans vos vies
Pourquoi fallait-il que je sois doté de cette terrible malédiction
Cet affreux syndrome qu'est celui d'aimer d'une force sans nom
Mais surtout pourquoi donc m'avoir aimé en retour?
Moi, le pauvre magicien qui a raté son dernier tour
Qui suis-je? D'où viens-je? Où vais-je?
Cela m'est aussi clair qu'un sanglot dans la neige
L'accordéon ne joue plus ses accords de fêtes
Et il a craché sa dernière note sinistre sur ma tête
La solitude s'éprend de mon coeur
Écorché par mes songes en pleurs
Mon âme est pourfendue par ses cents milles poignards
Déchirée par ses innombrables rasoirs
Et toi alors? Veux-tu toujours te fondre en mon coeur tuméfié?
Me dire que tu danses encore avec la vie tant qu'elle te laisse mener?
La piste de danse est plus glissante pour moi qui n'y suis jamais allé
Tu ne sais pas qui je suis, moi non plus mais voilà comment je suis nommé
Je suis la laideur maquillé et le bonheur mal habillé
Je suis la peste soignée et la joie balafrée
Je suis la croix délabré et le clou mal forgé
Je suis le Jésus athé et le bouddha taré
5. PROFONDE MISANTHROPIE
Dans les forêts brumeuses,
J'ai erré loin de vos royaumes souillés
Sous les pluies glacées,
J'ai erré loin de votre race maudite
Dans les montagnes sombres,
Les vents ont caressé mon visage
Sous le ciel gris et morne,
Mon âme repose d'un sommeil éternel
Dans la solitude, mon corps gît,
Mort loin de vos terres impures
Mort en silence
6. LA DRYADE
[Instrumental]
Il était une forêt
Où la cupidité de l'homme
N'était plus que l'ombre d'un lourd passé
Il était une forêt
Où l'écorce des arbres
Reflétait la beauté d'un monde perdu
Il était une forêt
Où le chant de la nuit
Éveillait le soleil d'une autre vie
Il était une forêt
Où le sanctuaire des cieux
Abreuvait les terres desséchées des dieux
Il était une forêt ...
Il était une forêt ...
Il était une forêt
Il était une forêt
2. LE GALA DES GENS HEUREUX
C'est un orchestre vicieux qui joue ce soir, sa populaire symphonie
Il sait gratter aux cordes sensibles des limaces endormies
Ces immondes plaies baveuses qui me pousse ce soir
À me joindre malgré moi à ces musiciens de dépotoirs
C'est un orchestre damné qui accompagne mon suicide
Les violonistes sont mutilés en pantalon gris, leurs orbites sont vides
Les bois sont des clochards brunis et drogué jusqu'à la moelle
Leurs lèvres brûlantes, en soufflant dans leurs anches, font un bruit de crécelle
Le timbalier matraque des enfants avec son sexe en érection
Les cuivres crachotent les échos des rires du troupeau moribond
Les cymbales racontent le viol dégoûtant d'une femme exemplaire
Accompagné par un schizophrène à la brillante caisse claire
Comble de l'horreur est la vue du public de ces harmonies démoniaque
Un peuple méprisable et répulsif, servez leur tous l'ammoniaque
Le regard crépusculaire, ils assistent à l'éradication des belles valeurs
Mais ils payent pour ne pas bien voir, ils y laissent leurs propres coeurs
L'armure délétère d'une gamme aux sordides émois
Impose d'atroces nuances de bémols sur l'hymne à la joie
Leurs ombres parlent et s'accouplent autour de mon cerveau
Soyez maudit, animaux bâtards, je vous noierai dans mes sanglots
Mais de cette foule dissonante ou la folie exécrable
Empoisonne tous les gens dès qu'ils se mettent à table
Le plus sage est ironiquement le chef d'ensemble, métronome austère
Qu'est mon corps pendu, balançant la mesure au porte de l'enfer
3. CICATRICES
Tant de fois j'ai voulu mettre fin
À cet impénétrable noirceur qu'est la vie
À ce lac de pleur et de sang qu'est mon existence meurtrie
Tant de fois j'ai vu l'ombre de cette corde,
Sur le mur de mes remords accablés et gris
M'invitant à sa danse macabre
Celle qui me libèrerais de la mer houleuse de ma folie
Mes plaies saignent à nouveau
Me ramenant dans les limbes du passé
S'acharnant violemment sur mon coeur
Jetant son venin au plus profond de ses cachots
Je ne peux pourtant jamais résister
De revoir ton gracieux visage déformé
Toi, monstre aux mille formes cruelles
Celui que les hommes nomment et craignent, le malheur éternel
Tue-moi, tue-moi, je t'en supplie
Déchire ma chair nauséabonde et moisie
Torture ma tête, impose-lui ta douleur
Jusqu'à ce que la mort fasse sécher mes pleurs
Porte ma vulnérabilité à l'agonie
Enchaîne à mon martyre la haine et le mépris
Consume mon essence, conduit-la aux affres de l'inquiétude
Traîne mon coeur à la potence et drape moi de solitude
Laisse-moi contempler le marbre froid de ma tombe
M'abandonner à ce flot infecté par l'amertume profonde
Emporte moi à jamais dans les limbes de l'extinction salvatrice
Dans les géhennes et les cortèges sinistres
Cicatrice, dépose ton voile sur mon âme écoeuré
Apporte lui non plus l'horreur mais la beauté
Offre-lui une beauté telle que la mort frappera qui osera la contempler
4. VEUX-TU DANSER?
Je ne suis que l'ombre d'une ombre qui se pavane oisivement
Sur les dalles miroitantes des longs pavés triomphants
Personne ne peut me croire et nul ne saurait me voir
Je l'entends déjà me répondre « et moi alors ?»
Tu ne peux me toucher car je porte la pire des infections
Je la répands contre ceux que j'aime aux grés des impulsions
Jamais je n'ai voulu propager cette odieuse bactérie
Pardonnez-moi, je n'aurais pas du rester plâtré dans vos vies
Pourquoi fallait-il que je sois doté de cette terrible malédiction
Cet affreux syndrome qu'est celui d'aimer d'une force sans nom
Mais surtout pourquoi donc m'avoir aimé en retour?
Moi, le pauvre magicien qui a raté son dernier tour
Qui suis-je? D'où viens-je? Où vais-je?
Cela m'est aussi clair qu'un sanglot dans la neige
L'accordéon ne joue plus ses accords de fêtes
Et il a craché sa dernière note sinistre sur ma tête
La solitude s'éprend de mon coeur
Écorché par mes songes en pleurs
Mon âme est pourfendue par ses cents milles poignards
Déchirée par ses innombrables rasoirs
Et toi alors? Veux-tu toujours te fondre en mon coeur tuméfié?
Me dire que tu danses encore avec la vie tant qu'elle te laisse mener?
La piste de danse est plus glissante pour moi qui n'y suis jamais allé
Tu ne sais pas qui je suis, moi non plus mais voilà comment je suis nommé
Je suis la laideur maquillé et le bonheur mal habillé
Je suis la peste soignée et la joie balafrée
Je suis la croix délabré et le clou mal forgé
Je suis le Jésus athé et le bouddha taré
5. PROFONDE MISANTHROPIE
Dans les forêts brumeuses,
J'ai erré loin de vos royaumes souillés
Sous les pluies glacées,
J'ai erré loin de votre race maudite
Dans les montagnes sombres,
Les vents ont caressé mon visage
Sous le ciel gris et morne,
Mon âme repose d'un sommeil éternel
Dans la solitude, mon corps gît,
Mort loin de vos terres impures
Mort en silence
6. LA DRYADE
[Instrumental]