Griffon : De Republica

Тексты песен


1. L'homme du Tarn

Et que maudite soit la guerre !

Accusant les scélérats
De l’esprit propriétaire
De la république sera
Contre les révolutionnaires

Rédacteur de la sainte loi
Qui s’émancipa du clerc
Bataillant dans l’ecclésia
Embrassant le populaire

Pour son œuvre il trépassa
Défendant l’humanitaire
Dans sa gloire il périra
Et sonnera l’heure de la guerre
Les charniers de la Somme
La mitraille moissonne
Les nuages empoisonnent
Emportent les hommes

Mais je dis que nous avons contre nous, contre la paix, contre la vie des hommes à l’heure actuelle, des chances terribles et contre lesquelles il faudra que les prolétaires de l’Europe tentent tous les efforts de solidarité suprême en leur pouvoir. Jean Jaurès

Mort au champ d’horreur
Le drapeau pour compagnon
Dans la fange l’honneur
Sous le refrain des canons

Et maudite soit la guerre
Maudit soit tous ses sabreurs
La folie militaire
Qui fauchent les cœurs

Chaque peuple paraît à travers les rues de l’Europe avec sa petite torche à la main et maintenant voilà l’incendie. nous avons notre part de responsabilité, mais elle ne cache pas la responsabilité des autres et nous avons le droit et le devoir de dénoncer, d’une part, la sournoiserie et la brutalité de la diplomatie allemande, et, d’autre part, la duplicité de la diplomatie russe. Jean Jaurès

Noyé des larmes de mère
Une génération entière
La folie du national
Reste à jamais poussière

L’union sacrée fatale
Sur la chaire des roturières
Partent sourire en cartouchière
Dans l’Europe théâtrale
Les monuments des forums
Sacre la mort championne
Les nuages d’opium
La folie des hommes

Trahison nationale
Au cœur de l’Humanité
Bouchers innocentés
Par la corruption patronale

Et maudite soit la guerre
Maudites soit toutes les nations
L’union populaire
Et l’insurrection
Et maudite soit la guerre
Maudit soit tous ses sabreurs
L’union populaire
Inscrite sur nos cœurs
L’union populaire
Et l’insurrection


2. The Ides of March

Haruspice has foretold

The republic shall fall

The crowned eagle

Touches the illegal

Under the Senate arch

For the ides of March

Οὐ μεμνήσῃ Καῖσαρ ὤν ( Won't you remember that you are Caesar)

οὐδ ̓ ἀξιώσεις ὡς κρείττονα (and won't you accept the consideration)

Ναὶ πάρεισιν, ἀλλ ̓ οὐ παρεληλύθασι. (Yes, here they are, but they haven't gone through yet.)

Αἱ μὲν δὴ Μάρτιαι Εἰδοὶ πάρεισιν (here they are, the Ides of March)

I'm ready to slit the throat of anyone who wants to kill me. Julius Caesar

In the Senat …

Καὶ σὺ τέκνον (You too, my son)

… a glow

at the feet of the foe

Οὐ μεμνήσῃ Καῖσαρ ὤν ( Won't you remember that you are Caesar)

οὐδ ̓ ἀξιώσεις ὡς κρείττονα (and won't you accept the consideration)

Ναὶ πάρεισιν, ἀλλ ̓ οὐ παρεληλύθασι. (Yes, here they are, but they haven't gone through yet.)

Αἱ μὲν δὴ Μάρτιαι Εἰδοὶ πάρεισιν (here they are, the Ides of March)


3. À l'insurrection

À la liberté
La révolution
À lèse-majesté
L’ordonnance est maudite
À l’insurrection
Sonne le glas des Bourbons

Puisses-tu comprendre ma chanson

Paris des barricades
Siège de la nation

Fais donc tonner tes canons

Versailles des fusillades
De Saint-Cloud à l’abdication

Ils bafouent sans état d'âme
La charte par le sang concédée
Rêvent de rétablir l’ordre infâme

Des geôliers, des autocrates
Usurpent notre légalité

Les 221 désavoués
L’ordonnance de Polignac
Et d’adresse bafouée

O réveille-toi Paris

Aujourd’hui battons la voirie
Demain le peuple victorieux

À la liberté

À la révolution
À lèse-majesté
À l’insurrection

« Depuis Juillet, Paris a sur toutes les capitales le haut du pavé.
 Dans le ciel, quand la foudre est faite de coup d’état, la pluie est faite de pavés. 
Depuis Juillet, le trône est sur le pavé.
 Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. On marche dessus, jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête. La rue de Paris joue toujours un grand rôle en révolution. 
Le mot terrible de la révolution de 1789, c’était la lanterne, le mot terrible de la révolution de 1830, c’était le pavé. Tous deux venaient de la rue. » Victor Hugo


4. La semaine sanglante

4 mois de sièges, 4 mois de famine

Sous les tirs des canons prussiens

Une paix volée, une paix assassine

Faisant fit de tout coût humain

Une vile assemblée de notables

Maraude l’armée nationale

Prépare en secret le retour royal

« Si la République vit en ce pays, c’est à la Commune, c’est à ceux qui combattirent contre toutes les forces du pays coalisées contre elle, qu’on le doit.

Cela valait qu’on affrontât la mort ou le bagne, car la Sociale ne peut être enfantée que par sa mère naturelle : la République » : extrait mémoire d’un communard.

Paris, soulève-toi

Et, prends les armes

À nous tous hommes et toutes femmes

Venez déjouer le sacre d’Artois

Il n’est plus temps ici de brandir oriflamme

Car la République n’est pas un trône pour les rois !

Nous sommes la force de Paris

Ouvrier et travailleur

Défendons démocratie

Dont nous sommes instaurateurs

Guidant à la tombe

Notre idéal libertaire

Le couperet finalement tombe

Assouvissant leur pulsion guerrière

La révolution en ce printemps succombe

Dans les rues, c'est l’hécatombe

De notre sang versé soyez fier

Nous sommes le peuple opprimé de Paris

Nous sommes les travailleurs unis

De la République, de la justice

Nous sommes le peuple opprimé de Paris

Et, nous partons au supplice


5. La loi de la nation

Christ n’est plus souverain

En terres de France

La Ville nous veut apostat

Espère notre prompte déchéance

Plus de pardon pour ces mille outrances

Des barbares sont entrés dans la demeure de Dieu

Brisant les tabernacles bénis par leurs aïeux

Il n’est plus temps pour le clerc d’avoir voix au forum

En ce jour où l’État se libère du joug de Rome

Vierge immaculée

Vierge constellée

Vierge aux larmes de sang

Vierge, ils tuent tes enfants

Dépossèdent les moines,

du dessein infernal

Tandis que tous chrétiens

Défendent les églises armes en main

Christ n’est plus souverain

Une loi de liberté

Une loi inespérée

Une loi à choyer

Une loi de raison

La loi de la nation !


6. De Republica

Pleure, pleure sur ce mois de Juillet de 1800
La chambre de la république bafouée
Sous les yeux du gardien des clefs
Tombent, tombent, les masques des constituants

Pleure, en ce mois de 1800
Tombent les masques des constituants

Liberté
Toi qui m’as fait combattre
Pour me débarrasser des despotes et des mythes
N’est-ce pas toi qui maintenant
Cherche à déliter nos fondements ?

Liberté
Tu bataillais hier sur nos barricades
Nous t’avons élevé première en la nation
Tributaire de nos enfants morts à tes côtés
Tu ne peux trahir ceux qui t’ont couronné

Pleure, en ce mois de 1800
Tombent les masques des constituants
De l’état monarchique à celui des tyrans

Des bouteilles de feu
Explosion et mitraille
Du cyanure
Et des balles

Et brûle le bien commun
Et brûle démocratie
Et brûle, Toi justice
Qui n’as su entendre nos suppliques

Et brûle le laïque
Toi, échec de la république

Et brûle tes églises et tes cultures

Pleure, pleure sur ce mois de juillet de 1800
La chambre de la république bafouée
Sous les coups des milices armées
Tombent, tombent, nos gouvernants

Tombe la République
Tombe classe politique
Te voilà éconduite

À bas les traîtres
La mauvaise république
De l’état la tête
Ne peut plus être unique

Тексты песен добавлены djtiti41 - Изменить эти тексты песен