Glaciation : Sur les Falaises de Marbre
Lyrics
1. LES FIANCÉES SONT FROIDES
Un Soleil Noir
Et un gouffre infini
L'horreur en étendard
Pour assiéger la nuit
Ni martyr ni damné
Wanderer en tenue d'apparat
Contemplant le fané
Le temps d'un atone triumvirat
Sur les falaises de marbre
C'est la crasse des années
Mordant le ciel et les arbres
Jusqu'aux âmes des ainés
A mon cœur t'aboucher, à la nuit décrochée le ciel
Aux ténèbres remâchant les ténèbres, à la mort...
Ni tristesse, ni colère mais l'ennui
Un cor, cuivre d'or triste, y crache pour lui son fiel
Aux jours noirs abolis, pas prêts de naître encore...
Ni la vie, ni la mort mais la nuit
Debout au milieu des ruines
Loin de soleil des héroïnes
Quand il y avait encore une abscisse
Et un reflet, un contraire, six-cent-soixante-six
Pour la noce il n'y a plus ni chant ni repas
Le temps a passé des délicieux ébats
Le galop évanoui au son des fusillades
Car les choses mortes ne recommencent pas
Et s'oublient, se redressent mais plus bas...
Et plus bas encore, un matin se lèvent froides
C'est un festin tragique ou les cavaliers reposent
Junkers échevelés en bris de porcelaine
Un tableau de Bosch mêlé de Hölderlin
Soudards ivres et tristes - la hache moins la rose
Dansent débiles et tristes, épuisent leur haleine
Agitant sous la nuit des bouts de crinoline...
Et au bal valsent entre les destriers morts
Les fiancées fanées devant les corps d'enfants
Leurs yeux fixes, en pendule arrêté, les scrutent
Car s'est éteint d'un trait l’ère de la fin amor
Et les charmes sucrés des amours triomphants
D'un trait clair encore ont fait place nette au rut
Aux orages d'acier, à la gloire, répondent le vide
Et le front de fracas déserté pleure le sang des hommes
Il n'y a plus rien, rien d'autre que ta face livide
Et le bruit blanc des frigides pour unique médium
Au-delà du désert, un autre hideux néant
Qui par tes mains délétères affleure partout, béant
A mon cœur t'aboucher, a là nuit décrochée du ciel
Aux ténèbres remâchant les ténèbres à la mort...
Ma main blanche et posée, cadavre lune d'Umbriel
Sur ton sein crevé et pale comme un remord
A mon cœur t'aboucher, a là nuit décrochée du ciel
Aux ténèbres remâchant les ténèbres à la mort...
Ni tristesse, no colère mais l'ennui
Ni la vie, ni la mort mais la nuit
2. LA MER, LES RUINES
Pas d'amour aude kaine, un seul dieu anathème
La tapage du Grand Rien, seul et unique emblème
Pas de fièvre, pas de guerre oh non, pas l'enfer
Des milliers d'enfants-rois travestissent Lucifer
Les arcanes du vide et les mea-culpa
Ont châtré pour toujours les dernières vendettas
La dernière étincelle, gloria gloria!
L'inversion universelle, tous contre tous, et cætera
Et pourtant, tu savais, tu savais depuis le début
La fin de race, l'abject, la lointaine gloire déchue
Le Golgotha, tes fils sacrifiés, et encore plus loin,
le chiens à l’affût.
Toujours debout, malgré tout, le pieds dans le rien
Et les chaînes, tout seul, tes yeux dans ceux des malouins
Le mélange, la fange, le déluge d'échanges
Qui ronge, ordure défigure la transe
La glace, fosses communes en avalanches
Le ciel, lacéré de non-revanches
Le gris, la nuit n'est plus noire et blanche
Le ciel, peu-être un jour, le silence
Une noce saccagée, un ciel de fin de bataille
Et l'orage annoncé saccage des saccages
Avorté lui toujours demeure en embuscade
Car les choses mortes, mêmes crevées nous assaillent
Se redressent, nous poursuivent et nous tuent d'age en age
Les plus belles fiancées... Les plus froides
Cuivres déglingués qui résonnent en fanfares,
Métal passé, Mélancolie d'or et d'argent ternes
Que le temps rancuneux affadit sous sa lame
Aux tympans purs et doux des jeunes filles sans fard,
Font sonner l'air violent des musiques de casernes!
Et à leur joue vierge donne couleur des flammes!
3. LE SOLEIL ET L'ACIER
A ses cotes douloureuses
Quelques flèches amies
Crevassent, amoureuses
La plaie-chair ennemie
La pose et le martyr
C'est le ciel qui s'attire
Le gouffre préparé
Kamikaze séparé
La chair adorée, bénie
Qu'une lame d'acier torture
Le corps attaché, honni
Ou les flèches fulgurent
La pose et le martyr
C'est le gouffre qui m'attire
Le soleil et l'acier
Et la chair et l'acier
Sébastien enfléché
La poitrine et la gorge
Kamikaze détaché
Ciel de forge!
La pose et le martyr
Les cieux ou vont finir
Et la chair dans l'acier
Le soleil et l'acier
Sous ses côtes blessés
Où une lame sommeille
Le ciel va embrasser
L'acier et le soleil...
La pose et le martyr
Les cieux ou vont finir
Et la chair dans l'acier
Le soleil et l'acier
4. KAPUTT
Dessous sa mauvaise étoile Bonaparte
Chante la geste guerres avilies
Les Athènes humiliées, et puis Sparte
Les orages en acier racontés d'Italie...
Le carnage de Jassy et le chiens
Qui inventent leur vie en miroir
Comment mal finissent bien
Et soupirant sur l'histoire...
A l'ombre des effondrements
Un enchanteur inutile et tombé
Manie les puissants aimants
Ignorés des wagons plombés
Des césars détraqués
Des aristocraties malades
Des slogans matraqués
A l'ouest des fusillades
Et comme une explosion
Dans un chaos de flammes
Donne à un peuple de maîtres
Pour seul père une femme!
Et comme une explosion
Change l'orbite du destin
Anéantis les maîtres
Qu'on faisait magiciens!
Une nuit dévolue, noire carbone, sans plus
D'aurores à venir, ni soleil innocents
A sa seule fin, s'empare, mère cruelle
Presqu'amante, de matins sénescents
Les oiseaux alcyoniens
Que les fusils oublient
S’éloignant au lointain
Des fils de Nephtali
Ne reste que les chevaux
Retournés sur la glace
Les rois dans les caveaux
Les rats dans les palaces
5. CINQ
(Instrumental)
6. SUR LES FALAISES DE MARBRE
(Instrumental)
Un Soleil Noir
Et un gouffre infini
L'horreur en étendard
Pour assiéger la nuit
Ni martyr ni damné
Wanderer en tenue d'apparat
Contemplant le fané
Le temps d'un atone triumvirat
Sur les falaises de marbre
C'est la crasse des années
Mordant le ciel et les arbres
Jusqu'aux âmes des ainés
A mon cœur t'aboucher, à la nuit décrochée le ciel
Aux ténèbres remâchant les ténèbres, à la mort...
Ni tristesse, ni colère mais l'ennui
Un cor, cuivre d'or triste, y crache pour lui son fiel
Aux jours noirs abolis, pas prêts de naître encore...
Ni la vie, ni la mort mais la nuit
Debout au milieu des ruines
Loin de soleil des héroïnes
Quand il y avait encore une abscisse
Et un reflet, un contraire, six-cent-soixante-six
Pour la noce il n'y a plus ni chant ni repas
Le temps a passé des délicieux ébats
Le galop évanoui au son des fusillades
Car les choses mortes ne recommencent pas
Et s'oublient, se redressent mais plus bas...
Et plus bas encore, un matin se lèvent froides
C'est un festin tragique ou les cavaliers reposent
Junkers échevelés en bris de porcelaine
Un tableau de Bosch mêlé de Hölderlin
Soudards ivres et tristes - la hache moins la rose
Dansent débiles et tristes, épuisent leur haleine
Agitant sous la nuit des bouts de crinoline...
Et au bal valsent entre les destriers morts
Les fiancées fanées devant les corps d'enfants
Leurs yeux fixes, en pendule arrêté, les scrutent
Car s'est éteint d'un trait l’ère de la fin amor
Et les charmes sucrés des amours triomphants
D'un trait clair encore ont fait place nette au rut
Aux orages d'acier, à la gloire, répondent le vide
Et le front de fracas déserté pleure le sang des hommes
Il n'y a plus rien, rien d'autre que ta face livide
Et le bruit blanc des frigides pour unique médium
Au-delà du désert, un autre hideux néant
Qui par tes mains délétères affleure partout, béant
A mon cœur t'aboucher, a là nuit décrochée du ciel
Aux ténèbres remâchant les ténèbres à la mort...
Ma main blanche et posée, cadavre lune d'Umbriel
Sur ton sein crevé et pale comme un remord
A mon cœur t'aboucher, a là nuit décrochée du ciel
Aux ténèbres remâchant les ténèbres à la mort...
Ni tristesse, no colère mais l'ennui
Ni la vie, ni la mort mais la nuit
2. LA MER, LES RUINES
Pas d'amour aude kaine, un seul dieu anathème
La tapage du Grand Rien, seul et unique emblème
Pas de fièvre, pas de guerre oh non, pas l'enfer
Des milliers d'enfants-rois travestissent Lucifer
Les arcanes du vide et les mea-culpa
Ont châtré pour toujours les dernières vendettas
La dernière étincelle, gloria gloria!
L'inversion universelle, tous contre tous, et cætera
Et pourtant, tu savais, tu savais depuis le début
La fin de race, l'abject, la lointaine gloire déchue
Le Golgotha, tes fils sacrifiés, et encore plus loin,
le chiens à l’affût.
Toujours debout, malgré tout, le pieds dans le rien
Et les chaînes, tout seul, tes yeux dans ceux des malouins
Le mélange, la fange, le déluge d'échanges
Qui ronge, ordure défigure la transe
La glace, fosses communes en avalanches
Le ciel, lacéré de non-revanches
Le gris, la nuit n'est plus noire et blanche
Le ciel, peu-être un jour, le silence
Une noce saccagée, un ciel de fin de bataille
Et l'orage annoncé saccage des saccages
Avorté lui toujours demeure en embuscade
Car les choses mortes, mêmes crevées nous assaillent
Se redressent, nous poursuivent et nous tuent d'age en age
Les plus belles fiancées... Les plus froides
Cuivres déglingués qui résonnent en fanfares,
Métal passé, Mélancolie d'or et d'argent ternes
Que le temps rancuneux affadit sous sa lame
Aux tympans purs et doux des jeunes filles sans fard,
Font sonner l'air violent des musiques de casernes!
Et à leur joue vierge donne couleur des flammes!
3. LE SOLEIL ET L'ACIER
A ses cotes douloureuses
Quelques flèches amies
Crevassent, amoureuses
La plaie-chair ennemie
La pose et le martyr
C'est le ciel qui s'attire
Le gouffre préparé
Kamikaze séparé
La chair adorée, bénie
Qu'une lame d'acier torture
Le corps attaché, honni
Ou les flèches fulgurent
La pose et le martyr
C'est le gouffre qui m'attire
Le soleil et l'acier
Et la chair et l'acier
Sébastien enfléché
La poitrine et la gorge
Kamikaze détaché
Ciel de forge!
La pose et le martyr
Les cieux ou vont finir
Et la chair dans l'acier
Le soleil et l'acier
Sous ses côtes blessés
Où une lame sommeille
Le ciel va embrasser
L'acier et le soleil...
La pose et le martyr
Les cieux ou vont finir
Et la chair dans l'acier
Le soleil et l'acier
4. KAPUTT
Dessous sa mauvaise étoile Bonaparte
Chante la geste guerres avilies
Les Athènes humiliées, et puis Sparte
Les orages en acier racontés d'Italie...
Le carnage de Jassy et le chiens
Qui inventent leur vie en miroir
Comment mal finissent bien
Et soupirant sur l'histoire...
A l'ombre des effondrements
Un enchanteur inutile et tombé
Manie les puissants aimants
Ignorés des wagons plombés
Des césars détraqués
Des aristocraties malades
Des slogans matraqués
A l'ouest des fusillades
Et comme une explosion
Dans un chaos de flammes
Donne à un peuple de maîtres
Pour seul père une femme!
Et comme une explosion
Change l'orbite du destin
Anéantis les maîtres
Qu'on faisait magiciens!
Une nuit dévolue, noire carbone, sans plus
D'aurores à venir, ni soleil innocents
A sa seule fin, s'empare, mère cruelle
Presqu'amante, de matins sénescents
Les oiseaux alcyoniens
Que les fusils oublient
S’éloignant au lointain
Des fils de Nephtali
Ne reste que les chevaux
Retournés sur la glace
Les rois dans les caveaux
Les rats dans les palaces
5. CINQ
(Instrumental)
6. SUR LES FALAISES DE MARBRE
(Instrumental)
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