Forest Of Souls : Huskaleil

Doom Black / France
(1999 - Self-Released)
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Las palabras


1. LA DESTINÉE D’HUSKALEIL

Il ne sait rien du monde, pour lui tout reste à découvrir.
Ignorant l’avenir il virevolte.
Ne sachant pas leur nature ambiguë, il défie tour à tour Terre, flots et cieux…
Un envol, une chute, une larme ruisselle…


2. LA FIN D'UN MONDE

Déliale :
« Eloignée de mon foyer je rentre enfin d’un long voyage. Déjà je reconnais ces lieux si chers à mon esprit. J’ai hâte de te retrouver, toi ma vie, mon souffle que j’ai si durement mener à l’existence… »
(Au même moment, dans la profondeur des forêts…)

Korrigans :
« Maintenant que siège le conseil ! Car il nous a été annoncé la venue du grand brouillard.
Il nous faut dès lors accomplir notre devoir.
Nous devons partir à travers le monde, sauver ces vies ignorant leur destin. »
La quête des Korrigans commença alors.
Voyageant, plaines, montagnes et rivières se dévoilèrent à eux.
Leur marche, éprouvante, les mena vers de lointaines contrées.
C’est alors qu’ils rencontrèrent cette femme qui refusa de les suivre…

Déliale :
« Je ne peux me résoudre à abandonner les miens, trop de temps nous sépare.
Laissez moi donc, poursuivre ma route, car vos dires ne sont que Contes et Légendes.
Non, je ne vous suivrais jamais, jamais … ! »
Bientôt l’atmosphère se fit plus pesante.
Matière, essence et réalité commencèrent à se confondre.
Des nappes brumeuses s’élevèrent des terres et de toutes choses existantes…

Korrigans :
« Hâtons-nous, la fin se fait proche.
Le temps nous est compté.
Nous ne pourrons sauver tous les êtres de ce monde.
Beaucoup d’entre eux périront quoi qu’il arrive !
Il est trop tard pour les autres !
Revenons ! Notre devoir se termine ici ! »
Ainsi s’acheva la quête des Korrigans. Laissant derrière eux un monde dépérissant…
Déliale restée seule, erra dans les méandres de ce nouvel état des choses, à la recherche des siens.
Ici naquit, la fin d’un monde…


3. L’ABANDON AU DÉSORDRE

Eclatement, Désarticulation, Distorsion, Assombrissement, Chaos !

Déliale :
« Quel est ce flou surgit d’abîmes inconnues ?
Est ce moi ou la réalité qui toute consistance ?
Me voici alors courante et fuyante dans ce tumulte de matières, de lumières et de sons, rebondissant sans cesse sur des murs de bâtisses, maintenant débarrassés de toute immobilité.
Qu’ai-je fais ? Est-ce un châtiment ?
Reverrais-je un jour les miens ?
Toi mon fils que deviens tu maintenant ?
Je voudrai tant que ce chaos t’épargnes… »
(A ces mots, elle chancella et tomba à terre.
Tremblante et recroquevillée, ses pensées la torturaient, la paralysaient et lui enlevaient toutes énergies.
Jamais jusqu’alors elle n’avait pris conscience d’une telle désolation.
Pourtant au delà de son esprit, la furie de cette tempête de réalité continuait…)

Déliale :
Une profusion d’émotion confond mes sens.
Je me fais témoin du déchirement de ce qui m’apparaissait il y a peu comme la réalité.
Est-ce moi le jour ou la nuit ?
Suis-je encore éveillée ?
Mon esprit souffre de se décrépitude, je dégénère…
Voici donc alors… pourquoi ne pas arrêter… à l’instant, après… Non je ne veux pas ! Non ! »
Eclatement, Désarticulation, Distorsion, Décrépitude, Chaos !

Déliale :
« Toi mon fils, qui périt d’émotions, déchirement, la nuit, éveillée, je ne veux plus…
Lumière et châtiment, souffre, nuit, confusion, pourquoi, jour, pourquoi, ciel, mort, ombre, froid, seule, larmes… sang, pluie, pluie de sang… »


4. EPHÉMÈRE

Les dernières brumes se dissipent…
Le nouveau visage d’un monde se dévoile…


5. LE VISAGE DE LA FINALITÉ

Douce reconnaissance d’un Univers n’ayant que trop vécu.
Le trouble maintenant parti, le monde connaît alors un nouveau printemps.
Tandis que les Korrigans n’existent déjà plus, Déliale, perdue en elle-même ère seule…
Déliale, Déliale, Déliale, Déliale…

Déliale :
« Je me moque que le chaos ait cessé au dehors, en cette réalité maintenant pacifiée, car j’ignore aujourd’hui toute cette solidité revenue. »
« Démence, Démence, Démence, Démence … est mon nom ! »
(Mais, peu à peu, le feu de son âme s’éteint.
Sa folie temporairement disparue (car celle-ci trop ancrée en elle ne la quittera plus) lui dévoile une image aussi réelle que terrible.)
Un bras s’extrayant d’une roche ; un visage ne se dévoilant qu’à peine.
Un enfant tendant une main ; son regard se vidant de toute émotion, meurt…

Déliale :
« Toi, le père de notre enfant, et toi mon fils que j’espérais sauf. Huskaleil, te voici devant moi, amputé d’un bras.
Ton corps s’est fondu, en partie, à celui d’un arbre, comme ton père, désormais mort, à celui d’un rocher. »
« Je n’ai pas la force de supporter le poids de cette vision. Mon fils, je dois mettre fin à tes souffrances que je refuse de subir… »
« Démence, Démence, Démence, Démence… est mon nom ! »
« Huskaleil !!! »

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