Foetur : La Vie Est Belle

Death Metal / France
(2011 - Self-Released)
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Lyrics

1. LES ZOMBIES

Le soleil se couche sur la ville et quelque chose se passe
La tension est palpable et on ressent comme une menace
Des bruits, des cris, des hurlements qui viennent de dehors
Une sale odeur putride infeste l’air, on ressent la mort

On voit par la fenêtre plein de silhouettes déambuler
Démarche pas naturelle et le visage décomposé
Ils se jettent frénétiquement sur les passants dans les ruelles
Ils leur arrachent les bras, les jambes, les tripes et mangent leur cervelle

Zombies !
Sors ta masse, ta hache, ta pioche, dehors c’est une boucherie (x3)
Zombies !
Sors ta masse, ta hache, ta pioche, dehors c’est une boucherie (x4)

Bras arrachés
Corps démembrés
Ventres éviscérés
Chairs déchiquetées
Cris horrifiés
Sang éparpillé
Bruits d’os broyé
Cervelles éclatées

Ils sentent la chair fraîche, ils viennent tous vers moi
Le regard vitreux, ils tendent les bras
Ils veulent ma cervelle, c’est leur seule obsession
Il faut que je les tue tous, c’est l’ultime solution,
Je prends ma hache et je fonce dans le tas
Je coupe les têtes, les jambes et les bras,
Le sang qui gicle sur mon visage
Intestins, tripes et œsophages

Zombies !
Sors ta masse, ta hache, ta pioche, dehors c’est une boucherie (x3)
Zombies !

Je me fais un chemin entre les corps déchiquetés
Il me faut vite une voiture sinon ils vont m’attraper
Je sens des bras derrière me retenir, ils sont trop nombreux
Il est trop tard pour moi maintenant et je sais que je vais finir comme eux.



2. POUR LE SALUT DE NOS AMES

Pour le salut de vos âmes
Priez, ployez, périssez
Saigneur, purifie nos armes
La guerre sainte n’a jamais cessé

Dès lors le servant
Mène à l’esclavage
Le peuple confiant
Replié dans sa cage

Selon les lois édictées
Au nom d’une obscure lumière
Que l’innocent soit sacrifié
Qu’on prie les Seigneurs de la guerre

Et cette puissance supérieure
Qu’on habille et qu’on prétexte
N’est qu’un paravent flatteur
Aux obscénités de mensonges manifestes
La croix, l’étoile et le croissant
Régissent l’esprit des fanatiques
Les dominants avilissent ces symboles
Bienheureux soient les hérétiques

Dès lors le servant
Mène à l’esclavage
Le peuple confiant
Replié dans sa cage

Et cette puissance supérieure
Qu’on habille et qu’on prétexte
N’est qu’un paravent flatteur
Aux obscénités de mensonges manifestes
Au service d’habiles orateurs
Les textes se plient aux intérêts
Des enragés, des égorgeurs
Des tueurs aux visions inspirées

Gloire soit chantée à la haine
Et sa ferveur furieuse.
Ainsi brûle l’Eden
De ces religions véreuses

Les prêcheurs aux préceptes assassins
S’entourent d’un pouvoir sans commune mesure
Et détournent la ferveur de chacun
De l’Orient à l’Occident, la même imposture
La foi des humbles vidée de son sens
Tandis que s’exhalent les relents pernicieux
Et que se répand la semence
Inondant les consciences au nom de Dieu


3. DANTZIG

L’horizon noircit à chaque heure
Et nos entrailles sont nouées par la peur
La mécanique de mort se met en place
Et nous la subissons ni héros, ni lâches

Dantzig – Incarcération
Dantzig – Aliénation
Dantzig – Affliction
Dantzig – Désolation

Je ne suis qu’un soldat, brisé, abattu
Je n’ai pas choisi, je n’ai pas voulu
Comme tant d’autres j’accomplis mon devoir
Au nom de la patrie au sanglant étendard

Dantzig – Incarcération
Dantzig – Aliénation
Dantzig – Affliction
Dantzig – Désolation

Nous découvrons la valeur de la vie
Quand coule notre sang et celui de l’ennemi
Que sans cesse coulent du ciel le feu et le fer
Que sans cesse nos yeux contemplent l’enfer

Dantzig – Incarcération
Dantzig – Aliénation
Dantzig – Affliction
Dantzig – Désolation

Dans la fureur, la fin du rêve
Immonde cadence infernale, sans trêve
Le corps et l’âme, salis, broyés
Nos plaies béantes, nos vies abîmées

Dantzig x 4


4. L’ÉQUARRISSEUR

Je travaille dans la chirurgie
Je ne pratique pas dans les hôpitaux
Je voyage dans plusieurs pays
À la recherche d’organes vitaux
Les riches paient des millions
Pour un poumon, un cœur, un foie
Et pour ce genre d’opération
On fait souvent appel à moi

Je cherche / des pauvres / des enfants / des handicapés mentaux
J’extrais / de leur corps / des organes / pour les occidentaux
Je pratique / mon art / avec une / extrême précision.
Le bruit / du scalpel / dans la chair / est une vrai addiction.

On vient de passer commande d’un cœur et d’un poumon
Je n’ai pas beaucoup de temps pour cette opération
Direction l’Europe de l’Est, sud de la Roumanie
Dans une rue d’un bidonville, ma proie est toute choisie
Tout d’abord je lui injecte un bon tranquillisant
Puis je l’emmène dans mon laboratoire ambulant
Je sors outils et produits de mon attaché-case
Et je commence l’incision pour prendre ce qui m’intéresse
Mes gestes sont nets et précis pour extraire le cœur
Dans le métier, les clients m’appellent l’équarrisseur.

Chaque intervention est un défi,
Car j’ai peu de temps pour opérer
Il faut que rapidement soit réussi
L’ablation des organes des macchabées.

Les pays en voie de développement sont un grand supermarché de l’organe
Et moi je suis le client à la recherche de cette superbe manne
Les bidonvilles représentent pour moi comme d’immenses têtes de gondole
Promotions à chaque coin de rue, foire aux organes pour mes patients de métropole
Je dois être attentif aux dates de péremption, la vie de mes clients repose sur mes choix
Pas de date inscrite sur le carton, mais l’année de naissance sur les papiers de mes proies
Je franchis les frontières, comme d’autres traversent les rayons
Et grâce à la misère j’extrais foies, reins, poumons

Le bon filon, c’est les pays en guerre
Là où les victimes tombent à foison
Les morgues et hôpitaux où je me sers
Sont une véritable source de pognon


5. MORT ROUGE

La Mort Rouge avait décimé le pays
De mémoire d’homme, jamais peste ne fut si mortelle
Lambeaux de peau, chairs pourries
Jonchaient les maisons et les ruelles

Pendant ce temps, dans une abbaye fortifiée
Le seigneur rassemble tous ses compagnons
En dedans, la fête est à son apogée
En dehors, ce n’est que putréfaction

Dedans, c’est danses, beuverie et ripaille
Décoration et costumes étincellent
Dehors, la Mort Rouge pourrit les entrailles
Dans les fosses communes, les corps s’amoncellent

Dans une des salles, un convive s’introduit
Grand, décharné, un suaire pour seul vêtement
Son masque représente un cadavre raidi
Et son linceul est maculé de sang

Douleurs aiguës
Suintement par les pores
Espoirs perdus
En moins d’une heure, c’est la mort

Exaspéré par cette mauvaise plaisanterie
Le seigneur s’approche et sort son poignard
Mais quand il arrive face à lui
Le prince tombe mort en croisant son regard

Saisissant l’assassin, tous sont pris de panique
Le suaire ne loge aucune forme humaine
Ils reconnaissent la Mort Rouge, Peste Bubonique
Une mort inéluctable, toute fuite est vaine

Dehors comme dedans, plus personne ne bouge
Tous subissent la même mort précipitée
Les Ténèbres, la Ruine et la Mort Rouge
Établissent leur empire illimité


6. TENTATIVE D’HUMANITÉ

Un vide est ouvert sous nos yeux fermés
La peur au ventre et l'esprit torturé
Rongés de haine et de colère rentrée
Enfermés dans nos rêves d'identité

Ne pas tomber, non ne pas trébucher
Vivre sans faille surtout sans rien risquer
Personne n'y échappe, nous sommes programmés
Injectons le virus au fin fond de nos pensées

L'espace stérile qui nous entoure
Protège nos âmes et nous rend sourds
Une main tendue peut nous dévier
Un court instant de cette voie tracée

Enrayons la machine
Mélangeons nos racines
Oublions la méfiance
Lions nos différences

Plonger nos têtes dans le fil du courant
Sentir sa force, affronter nos tourments
Noyer nos vies, les y mêler aux autres
Unir nos esprits, oublier nos fautes

Vaincre nos terreurs n'est pas chose aisée
Perdre l'équilibre et se questionner
Renaître au monde et enfin oublier
Nos inhibitions, races et préjugés

Enrayons la machine
Mélangeons nos racines
Oublions la méfiance
Lions nos différences

Enrayons les machines que nous sommes
Mélangeons nos vies d'hommes
Oublions la défiance
Lions nos différences


7. PROTECTION 001

J’ai le pouvoir de dévorer la chair
De détruire, de brûler, de démembrer
Je me nourris de fiel et de colère
Mon barillet empli de terreurs enferrées

Refrain : Je suis le bras glacé de l’homme
Un bras d’acier qui vomit la flamme
La flamme qui annihile l’homme
L’extension mécanique de la haine en son âme

La giclée métallique crachée par ma gueule
Porte de la fournaise infernale
Fracasse les sens, et les fumeroles
Dessinent dans l’ombre des formes sépulcrales

Refrain : Je suis le bras glacé de l’homme
Un bras d’acier qui vomit la flamme
La flamme qui annihile l’homme
L’extension mécanique de la haine en son âme

Inséparable de la main qui me dresse
Accrochée, ancrée, prothèse organique
Arme intrinsèque, je transperce
Les tissus destinés à ma rage hystérique

Anomalie de puissance, gâchette sensible
Excroissance greffée par volonté
L’œil du canon est fixé sur la cible
Tu es le prochain dans ma visée


8. SOLEIL VERT

Sous les cieux obscurcis
D’un état bienveillant
Pliés sous l’interdit
D’une loi martiale, en rangs

Donnez-nous aujourd’hui
Notre pain quotidien
Cette viande pourrie
Tombée de vos divines mains

Nulle rébellion ne sera tolérée
Toute soumission sera récompensée

Nulle rébellion ne sera tolérée
Toute soumission sera récompensée

Donnez-nous aujourd’hui
Notre pain quotidien
Cette viande pourrie
Tombée de vos divines mains

Donnez-nous aujourd’hui
Notre pain quotidien
Cette viande pourrie
Tombée de vos divines mains

Nous rampons avec précaution
Lapant les excréments du pouvoir
Esclaves nourris de répression
De consommation, de faux espoirs
Glorifions notre industrie
Le plus puissant de nos dieux
Sanctifions la production en série
De la nourriture des jours radieux

Nulle rébellion ne sera tolérée
Toute soumission sera récompensée

Nulle rébellion ne sera tolérée
Toute soumission sera récompensée

Donnez-nous aujourd’hui
Notre pain quotidien
Cette viande pourrie
Tombée de vos divines mains

Donnez-nous aujourd’hui
Notre pain quotidien
Cette viande pourrie
Tombée de vos divines mains

Tous en ligne vers l’abattoir luisant
Chacun de nous trépigne d’impatience
Tous en ligne vers l’abattoir luisant
Chacun de nous trépigne d’être le suivant

Tous en ligne vers l’abattoir luisant
Chacun de nous trépigne d’impatience
Tous en ligne vers l’abattoir luisant
Chacun de nous trépigne d’être le suivant

Rendons grâce à nos anciens
Nous qui sommes leurs vers
Et délectons-nous au festin
De leur dépouille
Le Soleil Vert




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