Fis(ch)er : Instable

Lyrics


LA RAGE AU VENTRE :


Allez !
Ca y est les dès sont jetés.
Il n'y a plus de temps à perdre,
lattons les sectaires.
Briser les œillères, y voir un peu plus clair.
Dégager les bornés limités, c'est avancer, progresser, ne plus être influencé.
Etre libre de décider, ne plus suivre la voie du berger.

Construire son propre avis, serait-ce
prendre le risque.
De se voir bannir d'un cercle pourri ?
Laisse- faire, laisse dire, il est temps pour toi de mûrir.
L'esprit critique, s'avère être le meilleur guide.

La rage au ventre. Ensemble nous combattons sans trêve ni sainte compassion. Nous combattons ensemble.

Tout le monde en a assez !
De voir des men s'infiltrer, ne pouvant rien tolérer.
Assez, (hé) ce n'est pas comme si ça le faisait.
Ne les laissez pas m'approcher,
Je me sens de les égorger, de les disloquer.

La rage au ventre. Ensemble nous combattons sans trêve ni sainte compassion. Nous combattons, nous tous ensemble.

Passe à l'acte !


INSTABLE :


Recherche d'un état instable.
Etrange émoi.
Je m'égare suivant les âges, hanté d'images.
Troublant mes sens, exquise démence.
User son corps et son esprit, et même en rire.

Se voir, écraser sur place.
Faire face au spectacle.

Reste malgré ça, l'envie de creuser le ciel.
D'explorer tel quel.
Quitte à devenir fou.

Fixer la terre dans le silence aux saveurs amers.
Sentir la présence de manque, serrer l'étreinte sur les sens.
Marcher sans fin, minimum 100 pas c'est malsain.
User l'empreinte de ce même pas.
Estime noir.

Se voir, écraser sur place.
Faire face au spectacle.

Reste malgré ça, l'envie de creuser le ciel.
D'explorer tel quel.
Quitte à devenir fou.

Besoin d'aller plus loin.
Dépossédé.


WESTERN :


Juste une question me traverse l'esprit : existe t'il
une personne, là devant moi à qui, l'on ai jamais menti ?
Plombé de mythonnerie.
Nous sommes tous élevés pour tout gober !
Décors fictifs quasi définitif,
bourrage de crâne, mensonge médiatique.
Tous imprégnés ; plongés, bercés, amadoués,
dans leur modèle de réalité.

Bercé d'absurdité.
J'ai fait de moi.
Une âme dévouée, épuisée.

Tout est déguisé, l'excuse : nous protéger.
J'en doute et opte sur le but de faire de nous tous des demeurés.
Il paraît que le sud est épargné par Tchernobyl.
Non mais sans rire, cessez de mentir !!

Bercé d'absurdité.
J'ai fait de moi.
Une âme dévouée, épuisée.

Crache tes mensonges, tes farces de mauvaises foi.
Bave, passe, casse toi. Prend ça et dégage.

Tout est factice.


LES LIENS DU TEMPS :


Unité d'âme, nous sommes deux.
Traçant ensemble obstacles et crises.
Les liens du temps relient nos vies.
Deux âmes en peines deux frères de rage.

Donne moi la force, encercle mon corps.
Serre moi comme un frère, apaise moi.
Donne moi la force, encercle mon corps.
Serre moi comme un frère.

Hommage ultime, mon mentor.
Les liens du sang ne suffiraient guères.
Présence sans faille, si sincère.
J'en sais plus sur toi que sur mon père.

Donne moi la force, encercle mon corps.
Serre moi comme un frère, apaise moi.
Donne moi la force, encercle mon corps.
Serre moi comme un frère.

Si sincère, tu m'apaises et me donne le courage.


SILENCE ET FUIS :


Je ne peux t'empêcher d'y penser.
Perdant le goût de tout, fixant intensément le flou.
Esclave, le silence est roi, triste pavois.
Laisse moi lire en toi.

Cela se propage en toi. Lâche, regarde moi en face.
Ne garde pas tout ça pour toi.
Déleste- toi, confie- moi tout ça.

Soulage toi de ce mal.

Je donnerai tout pour ne plus te voir dans cet état.
Tu as peur de moi.
Tu as peur de moi et de ce reflet.
Je te vois t'enfermer.

Cela se propage en masse. Lâche, regarde moi en face.
Ne garde pas tout ça pour toi.
Déleste- toi, confie- moi tout ça.

Notre pacte éclate ne compte plus sur moi,
Tu me prends pour quoi ?
Tout t'est égal.
Tu fuis, tu détruis, nos promesse sont vaines.
Sordide coquille, sordide.

Cela se propage en masse. Lâche, regarde moi en face.
Ne garde pas tout ça pour toi.
Déleste- toi, confie- moi tout ça.


RESTE :


Non,
Ne meurs pas maintenant.
Ta peine est liée à la mienne.
Frissons passant,
Cassant la vie,
Ironie du sort,
Ton corps ressent le départ de l'âme seule.
Dernier souffle coupé t'entraînant au loin.

Prends ma main, sans toi je ne suis rien.
Débats- toi, l'important est d'y croire.
Débats- toi, accroche-toi, accroche-toi.

Méfiance, pour ces voix (voies) envoûtantes.
Bats- toi, puise tes forces dans ma voix.

Fin du tunnel, lumière,
Apaisant ta douleur.
Chaleur, douceur du calme coulant,
Privant ton esprit de son état combatif.

Prends- ma main, sans toi je ne suis rien.
Débats- toi, l'important est d'y croire.
Débats- toi, accroche-toi, accroche-toi.

Non, ne me laisse pas je t'en supplie,
Je sens ton corps se refroidir.
Non, ne t'en va pas je t'en supplie,
Ca ne sera pas ton dernier soupir.

Non, je t'en prie accroche- toi à la vie.


(211) :


Quoi ?Tu ne m'entends pas !
Tu ne me vois pas !
Je ne comprends pas, je suis devant toi.

Juste devant toi.

Je suis prisonnier de l'invisibilité.
Conflit systématique de ma réalité.

Cessez ! De m'ignorer.
De rigoler.
De me rabaisser.
Et de m'évincer

Ma rage concentrée [ Hé !] se voit démultipliée….démultipliée.

Laissez-moi m'exprimer, crier, sauter, pour me libérer.
Oui, mon besoin premier est d'exister.

Sans cesse effacé, délaissé.
L'oubli sourit, ne saurait me contenir, me retenir !!

Ecoutez moi, jamais je ne me laisserai mettre de côté,
La tête relevée j'avancerai, pour exister, me mélanger.
Pour vivre à vos côtés.


CHRONOSS :


Pas le temps en 4 heures de récupérer, que le réveil commence juste de m'agresser. Esclave, lève- toi, il est déjà tard et tu as encore du temps à..
Rattraper, je sais, je dois me lever. Je me dépêche un max, sans prendre le temps de me caler. Je n'ai pas une seconde à moi, une seconde à moi.

« Pas le temps »
De me poser.
« Pas le temps »
De décompresser.
« Pas le temps »Laissez- moi passer. « Esclave »

« Je ne suis qu'un esclave »
Lève toi, il est déjà tard.
« Esclave »
Je veux sortir de ce cauchemar
« Pas le temps »
Je sais, je suis toujours en retard.

L'ubiquité, m'apporterait plus de liberté.
Laissez, je sais, la fatigue me fait halluciner.

Le temps efface, et menace, mon espace …. plus vite.

« Pas le temps »
De me poser.
« Pas le temps »
De décompresser.
« Pas le temps »Laissez- moi passer. « Esclave »

« Je ne suis qu'un esclave »
Lève-toi, il est déjà tard.
« Esclave »
Je veux sortir de ce cauchemar
« Pas le temps »
Je sais, je suis toujours en retard.

Dépêche- toi, l'heure ne cesse de tourner.
Arrête de rêvasser.

Dis-moi, quelle heure est- il ?!?
Ne cherche pas, il faut courir.
Ne jamais ralentir.
Ne cherche pas, il faut courir.


VIXEN :


Pourrais- tu, seulement m'avouer tes pulsions malsaines.
Ces idées mal placées à demi refoulées.

Désirs, primaires.
Des pensées de nature perverses.

Avoue, tout comme moi, posséder le vice.
Rien ne sert de démentir.

Désirs, primaires.
Des pensées de nature perverses.

Ne me mens pas, je sais que tu gardes au fond de toi
toute sorte de secret.
D'obscénités que tu aimerais cacher.

Chasser ou cacher.

Avoue, avoue-le.
Pourquoi le nier !!

Lyrics geaddet von VidE_OrduRe - Bearbeite die Lyrics