
Eros Necropsique : Communion

Lyrics
1. COMMUNION
Que défaillent tous ceux
Qui ne pourront point ouïr
Ces paroles de sagesse
De l'Eros Necropsique.
Qu'ils périssent par le feu,
Ceux qui refusent de jouir
Et répandent dans leurs messes
Leurs sermons oniriques.
Qu'ils viennent avec leurs croix
Et toute leur fantaisie
Combattre la chaleur
Qui gonfle nos poitrines.
Le blasphème est un choix,
Nous prônons l'hérésie
Et clamons le bonheur
Du sacrilège intime.
Nous nous faisons porteurs
De la nouvelle parole.
Avancez mes amis
Dans ce temple hédoniste.
Ici aucun saigneur
Ne quémande son obole,
Ni ne condamne le fruit
Des pratiques onanistes.
Les dévots et leurs prêtres
Se mettent à genoux
Et s'en vont dévorer
De leur dieu son enfant.
Ici sans aucun maître
Nous nous donnons à vous
et vous disons : " Goûtez,
Ceci est notre sang ! "
A Marie je préfère
La jolie Messaline,
Je bois à son calice
Le flot de la passion.
Je dévore sa chair,
Ruisselante de cyprine,
Savourant les délices
De la menstruation
Assassinons ce soir
Le grand inquisiteur
Qui au nom de l'amour
Tua les marginaux.
Ne perdons pas espoir,
L'homme en blanc aura peur.
Que subisse le vautour
La colère des corbeaux !
Si nous sortons vaincus
Nous irons nous terrer
Et dormirons cent ans
Couchés dans nos cercueils ;
Attendant la venue
De nouveaux messagers
Qui offriront leur sang
Drapés de vieux linceuls.
2. LE FUNAMBULE
(No lyrics avalaible)
3. LE COMMENCEMENT D'UNE FIN
Je fais glisser en toi
Mon organe de vie,
Mon organe de mort,
Mon organe d'envies.
Après quelques efforts,
Après trois mille cris,
L'amour devient la mort,
L'amour devient la vie.
Je me contracte et jouis,
Et déverse en ton corps
Tout un torrent de vie,
Tout un torrent de mort.
Ainsi, te voilà mère,
Radieuse et enviée.
Et moi, devenu père,
Me voici meurtrier.
Hélas, ma belle amie,
Toi aussi meurtrière,
Sous un leurre de vie,
La mort tu as offert.
4. DELIRIUM DE L'ETRE SEUL
Le bruit sourd de mes pas
Hante la pièce vide
Je marche lentement
Dans la demi - pénombre.
Je suis seul ici - bas,
Enfermé, cloisonné,
N'ayant personne à qui,
Confier mes états d'être
La solitude aiguë
Me rend à demi fou,
M'exile dans un monde
Où règne le chaos.
Je pénètre en mon âme,
Quand la névrose affleure,
Et arrose la fleur
De la noire harmonie
Qui siège en mon cerveau,
Qui règne dans mon crâne,
Qui tire sa beauté
Du néant de mon être.
Me voici suspendu
Au - dessus de l'abîme,
Accroché à la rose,
Les mains ensanglantées.
Un pétale se fane,
Bientôt suivi d'un autre,
Et la rose se meurt
Je suis précipité
Dans le gouffre sans fond
A la noirceur d'ébène,
Dont les parois de chair
Palpitent autour de moi.
Je tombe et tombe encore,
Goulûment aspiré,
Caressé et léché,
Par ce boyau vivant.
Soudain je suis stoppé,
le boyau se resserre,
Doucement me comprime,
Me broie et me disloque.
Le sphincter se relâche
Et me pousse au dehors,
M'expulse, me défèque
Dans la réalité.
Un hurlement d'horreur
Jaillit de mes entrailles
Je contracte mon corps,
Ecarquille les yeux .
Je suis à nouveau seul,
Dans la pièce exiguë,
Toujours un peu plus seul,
Toujours un peu plus fou.
Je suis à nouveau seul,
Dans la pièce exiguë,
Je suis à nouveau seul,
Je suis à nouveau seul.
Que défaillent tous ceux
Qui ne pourront point ouïr
Ces paroles de sagesse
De l'Eros Necropsique.
Qu'ils périssent par le feu,
Ceux qui refusent de jouir
Et répandent dans leurs messes
Leurs sermons oniriques.
Qu'ils viennent avec leurs croix
Et toute leur fantaisie
Combattre la chaleur
Qui gonfle nos poitrines.
Le blasphème est un choix,
Nous prônons l'hérésie
Et clamons le bonheur
Du sacrilège intime.
Nous nous faisons porteurs
De la nouvelle parole.
Avancez mes amis
Dans ce temple hédoniste.
Ici aucun saigneur
Ne quémande son obole,
Ni ne condamne le fruit
Des pratiques onanistes.
Les dévots et leurs prêtres
Se mettent à genoux
Et s'en vont dévorer
De leur dieu son enfant.
Ici sans aucun maître
Nous nous donnons à vous
et vous disons : " Goûtez,
Ceci est notre sang ! "
A Marie je préfère
La jolie Messaline,
Je bois à son calice
Le flot de la passion.
Je dévore sa chair,
Ruisselante de cyprine,
Savourant les délices
De la menstruation
Assassinons ce soir
Le grand inquisiteur
Qui au nom de l'amour
Tua les marginaux.
Ne perdons pas espoir,
L'homme en blanc aura peur.
Que subisse le vautour
La colère des corbeaux !
Si nous sortons vaincus
Nous irons nous terrer
Et dormirons cent ans
Couchés dans nos cercueils ;
Attendant la venue
De nouveaux messagers
Qui offriront leur sang
Drapés de vieux linceuls.
2. LE FUNAMBULE
(No lyrics avalaible)
3. LE COMMENCEMENT D'UNE FIN
Je fais glisser en toi
Mon organe de vie,
Mon organe de mort,
Mon organe d'envies.
Après quelques efforts,
Après trois mille cris,
L'amour devient la mort,
L'amour devient la vie.
Je me contracte et jouis,
Et déverse en ton corps
Tout un torrent de vie,
Tout un torrent de mort.
Ainsi, te voilà mère,
Radieuse et enviée.
Et moi, devenu père,
Me voici meurtrier.
Hélas, ma belle amie,
Toi aussi meurtrière,
Sous un leurre de vie,
La mort tu as offert.
4. DELIRIUM DE L'ETRE SEUL
Le bruit sourd de mes pas
Hante la pièce vide
Je marche lentement
Dans la demi - pénombre.
Je suis seul ici - bas,
Enfermé, cloisonné,
N'ayant personne à qui,
Confier mes états d'être
La solitude aiguë
Me rend à demi fou,
M'exile dans un monde
Où règne le chaos.
Je pénètre en mon âme,
Quand la névrose affleure,
Et arrose la fleur
De la noire harmonie
Qui siège en mon cerveau,
Qui règne dans mon crâne,
Qui tire sa beauté
Du néant de mon être.
Me voici suspendu
Au - dessus de l'abîme,
Accroché à la rose,
Les mains ensanglantées.
Un pétale se fane,
Bientôt suivi d'un autre,
Et la rose se meurt
Je suis précipité
Dans le gouffre sans fond
A la noirceur d'ébène,
Dont les parois de chair
Palpitent autour de moi.
Je tombe et tombe encore,
Goulûment aspiré,
Caressé et léché,
Par ce boyau vivant.
Soudain je suis stoppé,
le boyau se resserre,
Doucement me comprime,
Me broie et me disloque.
Le sphincter se relâche
Et me pousse au dehors,
M'expulse, me défèque
Dans la réalité.
Un hurlement d'horreur
Jaillit de mes entrailles
Je contracte mon corps,
Ecarquille les yeux .
Je suis à nouveau seul,
Dans la pièce exiguë,
Toujours un peu plus seul,
Toujours un peu plus fou.
Je suis à nouveau seul,
Dans la pièce exiguë,
Je suis à nouveau seul,
Je suis à nouveau seul.
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