Dislocation (FRA) : Inexorable Dévastation

Death Metal / France
(2005 - Pro-Pulse)
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Lyrics


1)SATANGOD

Je suis vénéré par l'humanité entière.
Quelque soit le nom qu'ils me donnent,
A chaque instant, ils pensent à moi,
Ils m'honorent, m'implorent ou me supplient.
Je vois tous leurs faits et gestes.
J'analyse avec attention
La plus curieuse de mes créations.
Dominatrice sur la Terre, mais pourtant si faible.
Ils sont ma principale distraction.
Je leur envoie les pires plaies
Et j'observe ensuite leurs réactions.
Je constate avec étonnement,
Que malgré les souffrances infligées,
Ils continuent de m'adorer.

God Satan God Satan
God Satan
Evil and divine unite.
God Satan
Schizophrenic supreme entity.

Parfois, j'ai pitié d'eux,
De leur détresse, de leur désespoir.
Je peux alors me montrer clément,
Les soulager de leurs maux momentanément.
Mais, dans mes jours de colère ou de perfidie,
Je les harcèle avec les pires infamies.
Un jour, ce petit manège me lassera
Et je les détruirai comme je les ai créés.
J'irai me distraire vers d'autres horizons
Quand sera venu le temps de l'Armageddon.

God Satan God Satan


2)DILEMNE SANS ISSUE

Droiture et dignité sont mes chevaux de bataille.
De mes devoirs guerriers, je m'acquitte avec fierté.
Avec mon mentor, mon sage et puissant maître,
Nous combattons ensemble, toujours à deux.

Je sens mes pouvoirs grandir de jour en jour.
Mais, je voudrais enfin pouvoir les exploiter.
Toutes les règles et les lois de mon ordre
Sont autant de barrières
Qui m'empêchent d'aller de l'avant.

Mon cœur et mon âme sont irrémédiablement
Attirés par elle.
Mais, pourquoi mon désir m'est-il interdit ?
De toute façon, ma volonté ni ne peut,
Ni ne veut l'oublier.
Il en sera ainsi, je braverai cet interdit.

Sagesse et raison sont-elles incompatibles
Avec la toute puissance, qui est mon but suprême
Pour lutter contre ce monde avide et corrompu ?
Que dois-je faire ? Qui dois-je suivre ?
Ma raison ou mes pulsions ?

Cette fois-ci, les doctrines de mon rang
Sont bien dérisoires face à ma colère.
La douleur est trop forte pour résister.
Alors, je me laisse aller à ma furie.
Et je ressens cette force en moi,
Cette flamme noire qui me transcende
Et me rend invincible.


3)PSYCHOTOMBE

D'abord un léger stress, des moments d'absence
Et l'impossibilité de réfléchir.
Puis, rapidement une profonde dépression
Qui détruit peu à peu les neurones.
Le mal est entré et rongera le cerveau jusqu'à la fin.

Un point noir dans ma tête Psychotombe
Qui ne fait que grossir. Psychotombe
Plus aucune réaction, Psychotombe
Je me noie dans ma chair. Psychotombe
Je me demande ce que je fais, Psychotombe
Je ne sais d'où je viens, je ne vais nulle part,
Et je ne sais plus qui je suis.

Autour de moi, je sens des formes imprécises,
Je ne peux rien analyser.
Tous mes sens sont en décrépitude,
La folie va bientôt s'emparer de moi.

Je me meurs dans mon propre corps,
Mon esprit sera ma pierre tombale.
Mort mentalement, mon corps survit :
A quoi me sert-il encore de vivre ?
Mais, ce ne sera plus très long,
Je me sens faiblir irrémédiablement.

Je n'ai plus qu'à attendre que
Mes fonctions vitales s'épuisent
Jusqu'à ce que la mort salvatrice s'en suive.
PSYCHOTOMBE

Psychotombe, perdu à l'intérieur de moi, je gis.
Psychotombe, noyé dans mon corps, je meurs.
Psychotombe, Les fonctions du cerveau ne répondent plus.
Psychotombe, Condamné à souffrir sans pouvoir réagir.


4)VISIONS D'UN REVENANT

La douleur qui m'oppresse et me déchire
Est pire que toutes les blessures de guerre.
Les lames acérées dans ma chair
Ne m'ont jamais fait autant souffrir.

Mon âme maudite est en voyage perpétuel
Traversant les pays et les siècles,
Condamnée à souffrir pour l'éternité
En voyant sous mes yeux défiler l'humanité.

J'ai vu la bêtise de la race humaine
Mais ce monde-ci en est l'apogée.
Les humains sont devenus si faibles;
Comme des rats dans un trou,
Attendant la mort.

Dans ce monde agonisant,
Pas de chemin glorieux,
Plus jamais d'honneur, ni de valeur.
La peur est reine en ce monde,
Destiné à brûler.

Partout je ne vois que couardise.
La vermine pullule autour de moi.
Ma descendance n'est qu'un amas de larves.
Soyez maudits jusqu'au dernier.


5)LE FLEAU DE LA VIE

La vieillesse, fléau de la vie,
Le corps qui se décompose avant même la mort.
Et cette dernière qui est la fin de tout,
Qui m'est insupportable.

Ma nature narcissique ne peut
Accepter la fin de Moi.
Puissantes âmes de l'au-delà, je vous en conjure :
Ecoutez moi !
Qui que vous soyez, quoi que vous me demandiez,
Je paierais n'importe quel prix
Pour qu'éternellement, je continue ma vie.

La vieillesse, fléau de la vie,
Le corps qui se décompose avant même la mort.

Vivre éternellement : mon but ultime.

Impudent mortel tu oses nous déranger,
Tu veux vraiment la vie éternelle, alors ainsi soit-il !

Merci âmes obscures.
Que vous faut-il pour payer ma dette ?
Tes souffrances futures te feront
Largement payer le prix.

Je ne comprends plus ce qui m'arrive,
Ma peau se ride, mes muscles répondent
De moins en moins bien.
Mes articulations deviennent douloureuses,
Mes joues se creusent.
Il me faut fuir.
Personne ne doit me voir dans cet état.

Seul dans le froid comme un ermite,
Le calvaire continue :
Je me décompose lentement,
Mes organes se pourrissent.
Mais, je ne meurs pas, je vis
Et je pourris pour l'éternité.
NON…


6)LE SAVOIR UNIVERSEL

Mon savoir est universel.
Désormais, j'ai réussi : mon cerveau a atteint
Sa capacité maximum, l'expérience a abouti.
Je suis désormais plus intelligent
Que tous les hommes de la création réunis.

Je comprends absolument tout.
Le fonctionnement de l'univers entier est
Pour moi plus simple qu'une équation.
Un sentiment de plénitude m'envahit,
Mais je sais ce que cela signifie.

Je peux tout comprendre,
Je ne peux plus rien apprendre.
Je ne suis plus comme le commun des mortels.
Je suis un esprit omniscient :
Je suis Dieu.

Toutes les valeurs auxquelles je croyais
Au plus profond de mon esprit,
Ne sont plus que de simples
Mécanismes de pensées.
Je suis au-dessus de tout cela,
J'analyse et je comprends,
Je ne peux faire que ça.

En quelques instants, j'ai tout appris.
Je n'ai plus rien à découvrir.
Où va-t-on ? D'où vient-on ?
C'est d'une telle simplicité !
Ce que les humains appellent la vie,
Cela n'a plus de secret pour moi.

Mon savoir est universel.
Je suis un être supérieur,
Je n'ai d'égal dans aucun univers :
Je suis l'Entité Ultime.

Il me faut plus que la vie,
Je ne mérite pas ce fléau.
Pour continuer de m'élever,
Je dois sortir de cette chair répugnante,
Détruire cette enveloppe humaine
Qui me bride.

Maintenant que je sais tout sur la vie,
Il ne me reste plus qu'à mourir.


7)DAGOR BRAGOLLACH

Dagor Bragollach, la bataille de la flamme subite,
Les ténèbres reviennent sur les terres du Nord.
Dagor Bragollach, la première des grandes batailles,
Le mal s'installe et perdurera.

Morgoth Bauglir, roi des ténèbres
Et de tous les maléfices,
Prisonnier dans son royaume assiégé.
Jadis, tu as soumis Arda à ton joug.
Et bientôt ce temps va revenir.
Le siège d'Angband qui dure depuis des siècles
Va se briser et la haine va déferler sur Beleriand.

Du Thangorodrim jaillirent des flammes gigantesques.
Des feux ténébreux terribles et empoisonnés
Dévastèrent la plaine d'Ard Galen,
Ainsi que toute vie qui s'y trouvait.

La surprise fut totale, les Noldors désemparés.
A ce moment précis, Morgoth fit parler sa puissance.
Glaurung, le terrible père de tous les dragons
Sortit d'Angband en premier.
Puis vinrent les Balrogs,
Gothmog, leur seigneur, en tête.
Et enfin, les Orcs, des nuées noires innombrables.
Ainsi fut vaincue la lumière.


9)AU COEUR DU CARNAGE

Au cœur du carnage,
Les seuls bruits que l'on entend
Sur le champ de bataille,
Sont les lames
Qui s'entrechoquent sur les armures,
Et les cris de vengeance et d'agonie.

Au cœur du massacre
Tant de rage et tant de haine,
Le sang mêlé à la poussière :
On se croirait en enfer.

La bataille va commencer
Et je suis en première ligne.
La lutte sera sans merci,
Ce sera une vraie tuerie.

Ca y est, ils commencent à charger,
Le choc va être terrible.
Un instant d'hésitation,
Un regret (une pensée)
Pour ceux que je vais tuer
Et la nature reprend le dessus :
Nous allons les exterminer.

Pourquoi ici ? Pourquoi moi ?
Je ne peux répondre à ça.
Mais c'est ainsi, je n'ai pas le choix.
Je frappe et j'embroche à tout va,
Tout ceux qui se présentent devant moi.

Au cœur du carnage, au cœur du carnage, ...

La victoire est proche,
Et d'un rire sarcastique j'exulte.
Mais, une lame ennemie me ramène à la raison.
Et sur le champ de bataille,
Au beau milieu du tumulte,
J'agonise et un seul mot
Résonne dans ma tête : POURQUOI ?



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