Diapsiquir : A.N.T.I.

Metal Expérimental / France
(2011 - End All Life Productions / Necrocosm Productions)
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Les paroles

1. ΩLOW

Me revoilà, pas grand chose à dire
Attendu au tournant, ma vie aurait du être un empire
Alpha : raté
Mais en attendant, à ce que je vois,
Je suis toujours le pire
Omega : pitié
Pas envie d'inventer d'histoires :
Vos petites nuits folles sont grises, ma vie est noire...
Je me réveille a la gueule en sang, l'oeil cerné fumé,
Rictus figé et l'anus trempé.
Où est passé le vice dont je te parlais ?
Le vice que je te vendais ?
Test/Plus beaucoup de temps/Crédibilité/
Les épreuves tombent et s'épinent
Comme pleuvent les bouches sur ma pine.

Les ongles enfoncés dans la peau
Je continue toujours à faire ce que je veux
Enfoncer la vie à grands coups de marteau,
Tout arracher, mes narines et tes cheveux.
Ça fait 5 ans que je devrais être à Ses côtés
Je te disais : "À 25 ans, le plomb viendra me trouer"
J'ai menti, je n'ai pas pu, j'ai fouiné, trouvé plein de PQ
A souiller, envolé dans l'épaisse et laiteuse galaxie.

Maintenant qu'il ne me reste plus que mes genoux pour tenir
Ni par devant, ni par derrière tu me verras venir
Comme le fantôme cireux, souriant
J'ai tué ce môme vitreux et freinant
Ce petit frisé qui me disait "tu as tué Maman !"
Je ne l'ai pas tuée, je l'ai baisée, j'ai hurlé,
J'ai chialé, rigolé et puis c'est pas le moment !

Mes cheveux et mon sexe se sont raidis
Mes voeux te vexent et violent ton crédit,
Dans ton velours soft et malté, la stérilité te fait flipper
Ce soir tu éteins la télé, ce soir c'est vendredi !
Pour un séjour dans ta sale amitié, celle qui t'as tué :
La Pute Camaraderie !


2. PESTE

J'ai toujours su que je n'étais pas fait pour aimer,
Me courber, espérer, m'écraser, accepter
Ce qui me fait gerber, tout ça pour quoi ?
Pour être accompagné.
Un aimant génital, un amant trop génial, t'es mon pote,
T'es mon frère : t'es qu'une crotte, ma litière…
Je ne suis pas fait pour construire,
Tout cette confiance naïve, dans les deux sens :
Un gâchis de salive !
Ouais le partage des Essences :
Y'a que la Haine qui m'active !
Pour aller où ?
Allonge toi ! Donne moi ! N'attends plus
Rien de moi en retour à part quelques coups bas
Hypocrisie camouflée derrière des petits coups de zizi
Ou de "si, si" trop sucrés.
Poignées de mains moites, rires forcés :
C'est la pire des figures imposées.

L'amour et l'amitié sont deux maladies !

Ne jamais laisser le moindre ray'
De lumières filtrer à travers
La poisseuse toile cirée tirée sur tous les volets,
Tu la colles en travers
Je me suis toujours lassé, seul ou accompagnée
Par de nouveaux invités ou par toujours les mêmes habitués...
Puis, séduit par un puits, par un nouvel éclat,
Rappelé par ma soif de bouger et de baiser
Réduit à l'aveugle état, j'ai accepté de mêler
Ce vieux rouge à mon Noir mat, mais
J'ai toujours su que pour ça que je n'étais pas fait...

La mélasse bordeaux a commencé à couler
Derrière mes pupilles et dans ma gorge
La Pétasse corde au cou a noué et serré son noeud,
Dernière ruse pour qu'on m'abroge
La grande Chienne souriante, toujours en rut,
Chiant frénétiquement de plus en plus
De nouveaux être bités, de nouveaux trous lubrifiés.
Trop con, trop curieux ou orgueilleux,
Je suis tombé dans tous ses pièges :
1/ L'amour 2/ L'amitié 3/ L'espoir 4/ La maturité et...
Aujourd'hui, sa dernière carte à jouer
Pour essayer de me foutre sur son chemin joli,
Tout fleuri mais séché.
Mon rose bonbon qui sentait la petite chatte de CE1
Moi, prostré, seul dans mon foutre, ah !
C'est Elle hein ?!

L'Amour et l'Amitié sont à éviter
Comme la Peste ou la diarrhée


3. FUEL

(Instrumental)


4. A.N.T.I.

J'ai la routine assassine
Il faut que ça tourne, quel que soit le moyen
Et l'Axe, il faut que ça tourne !
Obligé de se créer des guerres internes pour aller au front,
Pleurer les faux siens, éjaculer sur des faux seins
Et revenir les couilles et le crâne vidés,
Coiffé de lauriers fanés et plastifiés...

Je tue mes tripes en les dissolvant dans l'alcool pur,
Je pue et m'extirpe loin des hauts vents
Lourds de blanc et d'azur
Je sue et m'astique dans vos champs
Remplis de joie et d'amour.

J'en ai eu marre de tous ces réveils sous la flotte
J'aurai du crever dans une mare de pisse vermeille dans des chiottes
Au lieu de ça, je combats fébrilement en essayant vos vies et vos vêtements,
Je souris bêtement, les dents en avant en me moquant,
En me forçant, en vous mordant, en renonçant, en bégayant, en agressant !
Tout ça par peur de l'enfermement...
Sapin ou en isolement...

J'ai essayé, j'ai raté !
je voulais juste me prouver que c'était que j'étais fait
Et né et même je faisais pitié ;
Au lieu de m'exalter, la petite sobriété m'a fermé.

Pourquoi essayer ? Les yeux, les doutes, le temps,
Le mieux les croûtes et Satan.
Hein ?! Ouais et SATAN, de Père il est passé fils et le pire
C'est que derrière ça suit ma ligne de pisse
Comme le nouveau Messie, le nouveau Vice !

Je tue mes tripes en les dissolvant dans l'alcool pur,
Je pue et m'extirpe loin des hauts vents lourds de blanc et d'azur
Je sue et m'astique dans vos champs remplis de joie et d'amour.


5. ENNUI

Je tombe encore comme tous les autres soirs
Sans surprise et encore moins d'espoirs
De voir un Océan naître de la mare
(Même un tout petit océan, parce que y'en a marre)

Moi je ne parle pour personne, ni gueule ni sexe
Sauf la noyade dans le Rhum et le Subutex
Je ne représente rien ni nulle part
Quand on me présente c'est :
"Planque ton cul et ferme le bar !"

Moi je ne traine pas d'étendard pisseux derrière
Et je laisse les connards s'enfiler la bannière
Et non "j'suis pas dedans",
Je ne suce pas de boxeurs, je suis tout seul
Essaye de me monter et je te casse les dents,
Baise ta soeur et ça : tout seul.

Sacrifiée abrupt de la décennie branlante et plombée
Améthyste brute, derrière pièce manquant avant le plan B.
C'est pas le strass qui 'intéressait
Moi c'est la Crasse qui m'a ouvert les fesses,
Avec l'angoisse et puis tout le reste...
Il a fallu que ça rampe, toujours voulu des crampes,
Tout dévaler, sans aucune rampe

L'espoir, j'en fais des buvards blindés de LSD et de pisse
Qu'on vend une fortune aux bavards, les canards et
Qu'ensuite on donnera aux fils.
Les petits y croieront encore,
Feront de notre charbon de l'or...
Éjaculeront le jour de ma mort
Que tout ce que je touche devienne de l'art.

Je tombe encore comme tous les autres soirs
Sans surprise et encore moins d'espoirs
De voir un Océan naître de la mare
(Même un tout petit océan, parce que y'en a marre !)


6. AVANT

Je ne m'assois pas à votre table,
J'ai les mains trop sales
Tu veux l'ambiance reste stable,
Évite que j'm'y installe
Et plein cliché encapuchonné, moi j'y croyais
Et je Le nommais...
C'était Satan...

C'est une fois de plus que je me réveille,
À quelques heures de la Carte Vermeille
Allez remballe, moi j'ai sommeil
Qu'est-ce qu'elle est belle... Une vraie merveille.
T'en rêves la nuit mais quel ennui
Oublie Johnny t'as rien compris
Dans les poubelles je trouve des bijoux
Bangkok, Phnom Penh, Ouagadougou
Vas-y fais le fou, il ne te reste que ça
Et puis de toutes façons, toi tu t'en fous
Cuillère rouillée, t'as Tout gâché
Ça y est, mon gars, t'as tout compris.
Tes sous-vêtements dépareillés,
Ton regard vide, ta peau de bébé
C'est plus bandant, c'est plus tentant
Et droit dans le mur je vais en riant...
Sans parachute, la Chute perdure,
Majeur en l'air, la bite bien dure !

Avant on était plein, on s'y voyait,
On s'imposait, on explosait,
On était bien, c'était Avant
Avant c'était toujours "Gloire A Satan"
Plus précieux que l'air,
Plus vicieux qu'exemplaire :
A la Gloire de l'ANTI
A la Gloire du Contraire.

Et voilà...
Je ne devais pas et je l'ai refais
Envolées à jamais, ma Morale, mes idées...
Mais de quoi je rêvais ?...
Philosophe à deux balles,
Sans son joint un scandale
Toute une vie de gâchée pour de la musique invendable
Toute trahison mérite salaire
Devant la glace, de quoi j'ai l'air ?
Moi qui croyait au Non Futur
Seul comme un con car la vie dure,
Nouvel appart' en vue sur merde
De mes dix doigts j'ai su Rien faire,
La Nostalgie a repris le dessus
Ne reste que la Mort, je suis attendu...

Maintenant, c'est toujours Gloire À Satan !
On est moins que ce qu'on croyait,
Reste plus que les vrais
C'est-à-dire nous,
C'est-à-dire Rien
On est bien !


7. FAIS-LE

L'heure du rendez-vous, tant de fois imaginée, éjaculée...
Presque vécue mais loin de cette réalité qui te casse
Le cul et te rassure, mais qui te plaît...
Qui te sussure : "s'ilte plait, fais-le..."

Je n'ai plus qu'à me dissoudre
Et dans l'alcool et dans la soude
Va falloir qu'on se décide, qu'on me dessoude
Ou sauter dans le vide, m'y résoudre.

Quand t'as léché tous les verres
Et fais chier tout le monde, même tes frères...
Fais-le
Quand t'as sniffé toutes les poussières
Et dégueulé toutes leurs prières
Fais-le
Gifle la peur, pour une fois,
Baisse le front, par 6 fois
Fais-le
Mais ne rêve pas, on t'oubliera
Quel que soit le moyen, casse-toi de là !
Fais-le
Ça sert à Rien, tout se répète, tout ce que tu aimes bien
C'est que dans ta tête.
Fais-le

Mon sang est orange à force de trop de mélanges,
Assis dans ma fange, je ne crois plus que ça me dérange,
Je crois plus que ça me démange
(Est-ce qu'enfant je me branlais devant l'Ange, déjà ?)
Celui qui aujourd'hui me mange)

Allez le discret Destin a giflé le populaire hasard
Allez le décret de Fin est signé et prendra effet ce soir !
Je me suis fait désamorcer
Je crois qu'en fait je suis déjà mort :
C'est de mon côté que ça a lâché !
Ceux qui m'ont fait me pencher
M'ont carrément fait tomber, c'était les miens !
Des ailes en carton mouillé ou de l'argile pour mes talons, je suis tombé...
Ah c'est facile d'exiger la Crasse
Moins facile quand tu l'as face à face
Encore plus dure l'étape où tu l'ingères :
La Noire, la Pure, que jamais tu digères

T'as plus qu'une seule envie c'est crever
Tous les faire chier, tout défoncer et crever !


8. SEUL

Ah ouais le Mal avec un grand S ?
Quand la femelle, ta frustration te prend les fesses
Ah ouais le Chaos et la Chute ?
Pour un peu de miel et de beauferie, tu ferais la pute
Ah ouais la drogue et la violence ?
Quand tu rougis, tu baisses les yeux, t'inventes une vie,
Une seconde, une centième et une millième chance.

Finalement, je suis tout seul
Immature, le dernier pilier marbré, membré m
Mais qui se fissure,
Ta scène de merde, tes idées de merdes,
Ttes peurs de merdes, tes branches de merde,
Tes buts de merde...
En plus sans putes, pauvre merde !

Ah ouais la Crasse et la spiritualité ?
Ancien premier de la classe, ej t'aurais connu,
Je t'aurais giflé !
Ah ouais la Destruction et la Folie ?
Petit pd sans convictions, tu veux du choc,
Viens dans mon lit.V
Ah ouais le speed, l'héro, la c et les taz ?
Ça fait dix ans, il s'est lassé
Maintenant c'est le Vide au Lolita's.

Crédibilité camouflée sous le fric de maman, papa ou pépé
Jeune caramel mou et sucré sous ton apparat ressucé, recraché,
Ton pseudo Azazel, Asmodée avec tes paras cirées
Et tes cheveux proprets
Petit pd apeuré et torché, rassuré tu n'existes
Que dans les forums de frustrés
Derrière ton écran et tes lunettes sales
Tu es le démon incarné, un tueur sans pitié
Mais en réalité, tu as déjà un pied dans le fossé.
On t'a grillé tu sais... C'est pour a que tu ne fais que m'éviter
Et qu'un jour il faudra te trouver : assumer
Ton homosexualité et payer de ton intimité !

Allez rentre à la maison, tu as assez bu.
Tu as assez yaourté tes chansons bidons :
Tu as rempli ton contrat.
Tu es le parfait inverse de ce que tu baves !
Reste là pour construire ce que je vais détruire
Et avaler ma lave !
Elève et fais grandir ce qu'un jour
Je ferai chuter et jouir...


9. JET

(Instrumental)


10. KMKZ

Ceinture de dynamite autour de la taille
Ou celle de cuir et de mites à la poutre de la salle
Tout est prêt...
L'heure de pointe, gratuite, aveugle, massive
L'heure qui suinte, excite, beugle, jouissive

Mon sacrifice, mon Honneur
Enfin caresser du majeur
Le Marbre, la peau du Créateur
Le Soleil et la Pulpe et le Coeur.

Martyr une seconde, Héros six minutes,
Légende noyée dans une liste...

Dernier coup de bite, dernier shoot, dernière goutte
De saké et du sperme secoué pour l'ultime nuit sacrée.

Pour toi mon Kamikaze, mon coeur s'embrase
Fouetté par le Vent Divin, j'embrasserais Dieu et ses Saints
Pour moi le Kamikaze, la ville s'embrase
Porté par le Vent Divin, j'embrasse Dieu et les Siens.

C'est 1/ pour la Crasse 2/ pour la Crasse /3 pour la Crasse
Et 4/ pour ma place au Royaume dégueulasse
C'est 1/ pour la Foi 2/ par la Foi 3/ vers la Foi
4/ pour la fois où Allah/Jehovah/Satana
A fait de moi son Éclat.
C'est 1/ pour la Chute 2/ pour la Chute 3/ pour la Chute
4/ pour cette Pute qui a dit non à ma flûte.
Seule déception :
Ne pas voir les chaires éclatées, les fibres étalées
Ne pas entendre le grondant silence avant le chaos hurlant
Ne pas sentir les peaux brûlées, la peur et la fumée.

Pour toi mon Kamikaze, mon coeur s'embrase
Fouetté par le Vent Divin, j'embrasserais Dieu et Ses Saints
Pour moi le Kamikaze, la ville s'embrase
Porté par le Vent Divin, j'embrasse Dieu et les Siens.


11. АБCOЛЮTHИЙ

(Instrumental)


12. A.M.A.C.C.

Il est trempé mon coussin,
Je me rassure sur tes fesses, sur tes petits seins...
Je suis trempé mon poussin,
Ça ne te rassure pas la Crasse
Et les traces sur mes mains...

Je te hurlais de me griffer, de me couper, de me sucer,
De me laisser t'enculer, de me raconter ta journée d'écolier
Tu demandais "Arrêtez ! Je voudrais respirer, m'en aller.
Je vous promets que jamais je ne parlerai !
Jamais je ne parlerai !"
J'ai tout fait, supplier, t'amadouer, menacer de te casser,
Te jurer qu'on allait s'aimer à se tuer !
T'étouffais...

Mais je te jure qu'au début t'étais bien,
T'avais Tout : la jeunesse, le parfum...
Je suis tombé sur toi ce matin
Je te susurre des promesses, du divin et du venin mais
Tu es tombé mon poussin.
Je t'assure que la Vase et l'Extase ne font qu'un.
Il est tombé le coup saint,
Je me rassure sans tes fesses, sans tes seins, sous mes mains...

Je te hurlais de me griffer, de me couper, de me sucer,
De me laisser t'enculer, de me raconter ta journée d'écolier
Tu demandais "Arrêtez ! Je voudrais respirer, m'en aller.
Je vous promets que jamais je ne parlerai !
Jamais je ne parlerai !"

Alors que tu t'enfonçais dans les bras
Laiteux de Morphée mon bébé,
Je me pressais la queue sous les feux de la perfide Morphine : mon épine...
Celle qui m'a empêché de marcher droit
A tes côtés sans m'arrêter,
Sans elle tu serais le nez dans tes petits cahiers
Sans avoir goûté à ma pine.
Au lieu des petits carreaux tu sues
Et chiales sur mon brandi barreau
Tu devais tremper tes petits gâteaux
Alors que j'éjacule sur ton petit bateau.

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