Demon Eyes : Garde à Vue

Heavy Metal / France
(1987 - Warner Music Group)
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Letras

1. PESTIFÉRÉS (LA LOI DES SANS PITIÉ)

Loin de cette forteresse, ils fuyaient la misère
Traqués sur le chemin, renonçant à la guerre
Ces gens hors du commun, délaissés, ignorés
N’attendent de la vie qu’un moyen pour crever

Pesti-férés, vivants morts nés
Pesti-férés, loques délabrées

Cérémonie d’adieu, ils quittent l’humanité
Ombres propices des cieux, là ils vivent enfermés
Créatures de démence, bannie soit la laideur
Un faisceau de lumière vous ouvrira le cœur

Le visage effacé, leur âge ne compte plus
Le regard figé, leur âme n’est pas vaincue
Supplice d’être là, cauchemar d’en être là
Surmontant les sévices, ils ont toujours la foi

Toi !

Pes-ti-fé-rés
Pes-ti-fé-rés
Il est, pes-ti-fé-ré
Il est, pes-ti-fé-ré

Cérémonie d’adieu, ils quittent l’humanité
Ombres propices des cieux, là ils vivent enfermés
Créatures de démence, bannie soit la laideur
Un faisceau de lumière vous ouvrira le cœur

Sortis de l’agonie, leurs corps de mutilés
Armés et déchaînés, enfin ils vont frapper
Frapper ce monde qui si longtemps s’en ait moqué
Toute peine mérite sanction, la loi des sans pitié

Pes-ti-fé-rés


2. ARMÉE… (SOUVENIR DE LA HAINE)

Oh, écoute !

Une époque de ma vie
Au service de l’ennui
Liberté prise en chaîne
Souvenir de la haine

Certains en rient, d’autres se meurent
Toi tu séduis, mais lui en pleure
Le grand Zorro et son lasso
Te mènera jusqu’au drapeau

Ce monde, tu sais, je l’ai côtoyé
Où rampent des hommes, des larves, des « hauts-gradés »
Trente ans au rang de sous-officier
Dans ce grand cirque pris en compte par l’Armée

Adjudant-chef de tes rêves enlisés
Viré de ton épouse aimée
Donner des ordres, se faire respecter
T’a valu le droit de rester bloqué

Eh, comme un appelé, Armée
Appelé, Armée

Appelé, Armée
Appelé, Armée

Loin sont tes nuits, loin est son cœur
L’angoisse s’étend dans son bonheur
Sans âme l’épave vire au poivrot
Distille le fric dans tes impôts

Ce monde, tu sais, je l’ai côtoyé
Où rampent des hommes, des larves, des « hauts-gradés »
Trente ans au rang de sous-officier
Dans ce grand cirque pris en compte par l’Armée

Adjudant-chef de tes rêves enlisés
T’a valu le droit de rester bloqué

Eh, comme un appelé, Armée
Appelé, Armée

Appelé, Armée
Appelé, Armée

Adjudant-chef des remèdes alcoolisés
Viré de ton épouse aimée
Rougi de bière, le visage délabré
Esclave du verre, voici ce qu’est
Ce qu’est
Ce qu’est l’Armée
L’Armée
Putain d’Armée


3. INDIFFÉRENCE (MORT UNDERGROUND)

Pas un centime, rien du tout
Le poste de police est ton futur ghetto
Toi le clochard qui sommeille
Regarde autour de toi, ce monde qui t’ensorcèle

Devant l’indifférence de ces gens
Ce qu’il désire n’est pas de trop
C’est vrai qu’il est sale mais impotent
Un homme crève, dans le métro

Pas de passé, tout effacé
Le vin procure les forces de vaincre et d’exister
Parqué derrière tes barreaux
Toi tu t’en fous là-bas, au-moins il fait plus chaud

Devant l’indifférence de ces gens
Ce qu’il désire n’est pas de trop
C’est vrai qu’il est sale mais impotent
Un homme crève, dans le métro

Pas un centime, rien du tout
L’hiver approche, malade tu es dans le métro
Toi le clochard qui sommeille
Et sous tes yeux morts, témoin au Dieu de la haine

Devant l’indifférence de ces gens
Ce qu’il désire n’est pas de trop
C’est vrai qu’il est sale mais impotent
Un homme crève, dans le mé-tro


4. DÉSIRS DE L'EDEN (ADAM ET EVE)

Divine, oh femme infidèle
Sa pâleur, éclat de lumière
Beauté, angoissant la Terre
Repoussant les désirs trop cruels

Par la chair, la joie du plaisir
Elle enivre l’homme, qui poussé par le désir
De son corps, le fruit défendu
Et Eve perdit dès lors la sainte vertu

Epris, une force naturelle
Son regard ébahi la surveille
Etrange fixation sur elle
La splendeur de ce corps sans pareil

Par la chair, la joie du plaisir
Elle enivre l’homme, qui poussé par le désir
De son corps, le fruit défendu
Et Eve perdit dès lors la sainte vertu

Vertu !

Chaleur, bonheur, douceur, sur la Terre
Chaleur, bonheur, douceur, sur la Terre

Toi, tu es là, dans ses bras
Charmé, de sa voix
Sans souci tu as pêché
Des jardins, tu es radié

Par la chair, la joie du plaisir
Elle enivre l’homme, qui poussé par le désir
De son corps, le fruit défendu
Et Eve perdit dès lors la sainte vertu

Désirs, les passions s’enchainent
Au-delà les péchés adviennent
Subis la fin de ton règne
Chassé du Jardin d’Eden

Lueur sur le chemin de la croix
Le serpent, Eve tu resteras


5. FANTOMAS (RÊVE OU RÉALITÉ)

Rue de Pigalle, au 18ème boulevard
Je marche sur les marches comme un enfant
Déjà onze heures et demie, je ne veux pas rentrer
Il fait déjà trop nuit et je suis seul
Les lampadaires s’allument, il commence à faire froid
Je ne vois plus la Lune, quand j’aperçois
Un homme vêtu de noir, j’entends des maracas
Il est dans le brouillard

L’ombre de la folie
Me hante et me poursuit
Rêve ou réalité ?

L’ombre de la folie
Disparaît sous mes cris
Cauchemar es-tu en moi ?

Pris de panique, je traversais toute la ville
Appel soudain de détresse, je succombais
Regard figé d’un enfant, lambeaux de chairs étalés
Le corps d’un gosse gisait, décapité
Je fuyais comme un voleur, toujours avec la peur qui me poursuivait
Arrivé près d’un carrefour, il était juste devant moi, il m’attendait

L’ombre de la folie
Me hante et me poursuit
Rêve ou réalité ?

L’ombre de la folie
Disparaît sous mes cris
Cauchemar es-tu en moi ?

Rue de Pigalle, au 18ème boulevard
Je marche sur les marches comme un enfant
Déjà onze heures et demie, je ne veux pas rentrer
Il fait déjà trop nuit et je suis seul
Seul !
Les lampadaires s’allument, il commence à faire froid
Je ne vois plus la Lune, quand j’aperçois
Un homme vêtu de noir, j’entends des maracas
Il est dans le brouillard

L’ombre de la folie
Me hante et me poursuit
Rêve ou réalité ?

L’ombre de la folie
Disparaît sous mes cris
Cauchemar es-tu en moi ?

Rêve ou réalité ?
Cauchemar tu es en moi !


6. ALIZE (LA PRISON DE L'OUBLI)

Alize, la prison de l’oubli
Alize, ton nom n’est plus permis

Emprisonnement à jamais
Enchainement jusqu’au regret
Pénitencier haute surveillance
Respect des lois et des sentences

Condamné jusqu’à ta mort
Tu livres bataille sur ton sort
Est-il possible d’imaginer ?
Assume le rite de tes blessures
Depuis 20 ans, tu les assures
Est-il possible de s’échapper ?

Alize, ta vision s’atténue
Alize, ta jeunesse disparue

Emprisonnement à jamais
Enchainement jusqu’au regret
Pénitencier haute surveillance
Respect des lois et des sentences

Toi !

Condamné jusqu’à ta mort
Tu livres bataille sur ton sort
Est-il possible d’imaginer ?
Assume le rite de tes blessures
Depuis 20 ans, tu les assures
Est-il possible de s’échapper ?

Au risque de se faire plomber

Alize

Alize, ton heure vient de sonner
Alize, ton numéro rayé

Alize
Alize
Alize
Alize
Alize
Alize
Alize


7. L’ERMITE

Répandre la joie dans le cœur sombre de ces gens pieux
Couvrir d’amour les âmes perdues des malheureux
Pleurs pénitents, vieillard tu les comprends
Roi des forêts, tu vis Dieu du Néant

Oh toi l’ermite, quel est ton nom ?
Pour qui donnes-tu le pardon ?
Vivant de lois et d’espérance
Supprimes tant de souffrance
Gelé des vents, meurtri des temps
Redonnes-tu confiance à ces gens ?

Tu les consoles !
Oh Dieu de louanges

Seigneur du passé, là où je règne fut ma cité
Mon pouvoir est tel que même la mort m’a accédé
Cite moi tes douleurs, j’apaiserai ton cœur
Hey toi le vieillard, chante ta peur dans le brouillard

Oh toi l’ermite, j’ai su ton nom
Tu prêches la malédiction
Saigne les cœurs, soumet les âmes
Le prix, donner le bonheur
Maître du temps, tu les enivres
Ecarte en eux la joie de vivre

Tu les consoles !
Oh Dieu de louanges

Seigneur du passé, là où je règne fut ma cité
Mon pouvoir est tel que même la mort m’a accédé

Répandre la joie dans le cœur sombre de ces gens pieux
Couvrir d’amour les âmes perdues des malheureux
Pleurs pénitents, vieillard tu les comprends
Roi des forêts, tu vis main-te-nant !


8. GARDE À VUE

(instrumental)


9. HOMMAGE (SEEK AND DESTROY)

Ambiance de folie, concert « rocking tonight »
Délire entre nous, voyage au bout du rail
Rage en toi, le besoin c’est la scène
Quand soudain devant eux, ton âme alors se déchaîne

Alors bouge, remue toi
Sur ces riffs, en sa gloire
Bouge, défonce-toi
Burton Cliff, son espoir

Searching, seek and destroy
Searching, seek and destroy !
Searching, seek and destroy
Searching, seek, seek and destroy !

Ambiance de folie, pour ces milliers de fans
Lorsque sitôt fini, tu oublies et remballes
Car le chemin tracé c’est la scène
Quand de villes en pays, ton énergie se déchaîne

Alors bouge, remue toi
Sur ces riffs, en sa gloire
Bouge, défonce-toi
Burton Cliff, son espoir

Searching, seek and destroy
Searching, seek and destroy !
Searching, seek and destroy
Searching, seek and destroy !

Ton set est fini, rien ne peut, ni efface
Sur une route est parti, un être que rien ne remplace
Tu reprends le chemin de la scène
Car en haut tu feras, les nouveaux riffs de la haine

Bouge, remue toi
Sur ces riffs, en sa gloire
Bouge, défonce-toi
Burton Cliff, son espoir

Searching, seek and destroy
Searching, seek and destroy !
Searching, seek and destroy
Searching, seek and destroy !

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