Dark Sanctuary : Dark Sanctuary

Atmospheric Gothic / France
(2009 - Wounded Love Records)
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1. AME DE DECEMBRE

L'Etre de Décembre
Recueille les déviants oubliés
Au fin fond de sa démence
A emmené mon aimé

Mon étreinte glacée
vaut mieux qu'un chemin perdu
et en moi le refuge se fait jour
L'abysse de ton âme est ma lumière

Le gouffre de tes peurs nous perd, mon Ange
Les cristaux de son souffle m'ont évincée
Et le temps en toi s'est figé

Comment croire l'illusion d'une âme de
Décembre? Mon Ange, qu'as-tu fait?


2. SOUS LES NEIGES ETERNELLES

Je cherche notre chemin
Depuis des années me semble-t-il
Lorsque le vide et ses attraits
T'ont insidieusement égaré

Le vent ne suit plus sa voie
Et emmêle mes pensées
L'orage m'a ramenée là
Où un monde nous garde éloignés

Et que vienne l'obscurité
Que passe le temps
Que passe le vent
Car l'ange est tombé

Dans ta peau je sens le froid
Bâtir une forteresse
Son écho isole en toi
L'emprise de Sa caresse

J'ai parcouru les mers
Et gravi les sommets
Contre les vents du nord
Je me suis abîmée


3. OMNES FLUCTUS TUI

Mais que vienne l'obscurité
Car le temps je pense
N'est plus à l'innocence

"Omnes gurgites tui et fluctus tui super me transierunt" [Jonas, II]

L'être de Décembre contre
mon âme de feu et de cendres
A tutoyer le vide
La peur m'a abandonnée

Tous tes tourbillons et tes flots
Ont passé sur moi
La chaleur de mon sang
T'a consumée

Vois ce que tu n'auras
Jamais
Vois ce que tu ne feras
Jamais


4. L'HIVER EST FINI


L'hiver est fini mon aimé
Cristal tu n'es plus
Et je serai à jamais
La garante d'un âge perdu

Ton cœur de verre s'est évaporé
Et la neige soudain a cessé sa chute
Il pleut des rayons de soleil
Car l'ombre de peine s'est retirée
Tombent des gouttes de sang
Sur ta mémoire délivrée

La lumière renaît de mes cendres
Aux quatre vents élancées
Ne pleure pas mon Ange
L'ombre de peine s'est retirée


5. FIN DE VIE

Dans combien de temps serai-je enfin libre?
Mon corps semble immortel, plus que les éléments
De mes prières je prie Dieu de m'enlever à ma douleur
Dans cette maison de bois et d'ombres,
J'erre depuis bien trop longtemps

J'ai encore besoin d'un dernier sourire
De sentir un cœur battre tout près de moi
De voir des yeux briller quand ils me regardent
D'entendre une voix me parler, de sentir quelqu'un m'aimer


6. ENFANTEMENT

(Instrumental)


7. ORPHELINE

La vieille femme ouvrit la porte
Sortit chercher du bois
Mais la forêt emporta son vieux corps
Au froid elle ne résistera pas

Dans la neige s'est éteinte une vieille dame fatiguée
Et cela malgré la chaleur d'un cœur réchauffé
Des yeux humides regardent ce corps inerte
Et une dernière larme s'apprête à couler


8. LULLABY

Je viens te retrouver


9. LE TRIBUNAL

Mon erreur fut ma vivace ténacité
Ma volonté d'appuyer ma vérité
Dans ce tribunal intangible
Où je rentrais déjà jugée

J'aurais dû tout garder
Plutôt que leur dire la vérité
Mon habile défense prouva ma disparité
Et provoqua la fureur de mes accusateurs

"Jugée coupable d'hérésie
Le tribunal vous condamne
À la peine de mort par pendaison
Sur la place publique"


10. LE CACHOT

La lourde porte se refermait
Laissant en ses murs une âme trompée
Un esprit incompris
Une femme démunie

Je ne suis ici que pestilence à demi-nue
Qui erre avec ces lourdes chaînes
Ensanglantant mes pieds et mes mains
Comme s'ils ne se rendaient pas compte
Qu'ils m'avaient déjà bien trop blessée
En ignorant la vérité

Trop de pleurs se sont jadis versés
Entre les dalles de ce caveau
Je retenais mes larmes
Car elles contenaient tout ce qu'il me restait


11. LE CHEMIN VERS LA DELIVRANCE

Je n'ose comprendre ce qu'ils me veulent
Je suis traînée dans les rues boueuses
Où les enfants inconscients rient
En me jetant une pléthore de pierres
Leurs parents me déshabillent du regard
Comme si j'avais tué leur famille
M'injurient et me crachent leur haine
Sous forme de salive nauséeuse

Je sais que ces gens hurlent
Mais je ne les entends pas
Au loin je vois la potence et
J'admire mon indifférence face à ce monument

Une pierre vint frapper mon visage
Du coin d'une larme je vis mon assaillant
Qui n'était qu'un enfant incrédule
J'étais de nouveau humiliée

Le sang coulait jusqu'à mes lèvres
Et j'en dégustais le goût amer
Cette dernière réfection viendra
De mon propre corps


12. INCOMPRISE

Une triste corde flotte au-dessus d'un bûcher
Ma conscience s'efface devant ce bourreau
À qui seule la mort apporte la joie
Et cette foule qui criait interminablement

On me passa la corde autour du cou
La trappe s'ouvrit aussitôt faisant craquer le bois
Ma nuque cria sa dernière douleur
Telle la branche rompant sous le poids de l'âge

Pendant ces derniers instants d'indifférence
Mes yeux fixaient tristement la foule heureuse
Le bourreau mis fièrement feu au bûcher
Convaincu que ma combustion purifierait mon âme

J'étais incomprise mais j'étais libre
Et je ne saurai jamais lequel de ces sentiments
Restera gravé dans l'histoire


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