Black Sin : Solitude Eternelle

Black Metal / France
(2017 - Black Pandemie Production)
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Lyrics

1. INTRO

(instrumental)


2. LENTE DESCENTE

Une lueur rouge apparaît lentement,
Au-delà de cette forêt murée.
Après une forte inspiration,
La cendre blanche disparaît,
Envahit mon corps d'une lente descente,
Détruisant un peu plus mon esprit.
Je veux vomir mes tripes sur votre monde misérable.
Tas de chairs en putréfaction,
Êtres futiles, dépourvus d’âme.
Cette nuit a coulé si vite,
Mes bras en portent les traces.
Je vais mourir encore un autre jour parmi vous.
Combien de temps cela va-t-il encore durer ?
Je ne suis qu’à un coup de lame de ce sombre royaume,
Cette souffrance est tellement douce,
Mon âme torturée m’implore de continuer à la nourrir,
Avant de vous la recracher au visage.


3. DÉVASTATION

Tout s’écroule autour de moi
Tout se noircit en ma présence
La pourriture que j’ai semée me prend au ventre
Vomissant le mal que mon inconscient ne peut s’empêcher de répandre
Est-ce ma destinée de finir seul dans ce cimetière de béton ?
Cette chose en moi tente de m’y entraîner
Détruisant le peu d’importance qui bâtit cette vie désespérante
Mes sombres alliés disparaissent
Tout comme cette rose noire qui se fane jour après jour, me privant d’oxygène
Cette lame semble être la solution
Mes larmes ne coulent plus depuis si longtemps
Elles se sont glacées à la froideur de mon âme
Seul le sang, chaud, me fait ressentir mon existence
Nul n’entend les cris désespérés que je ne cesse de lancer
Mon âme est devenue muette, et mes alliés, assourdis par mon démon.
Je suis mon pire ennemi, mon seul bourreau
Tout brûle, se disperse
Dans l’horizon que j’ai dévasté, la lueur du désespoir
Il me faut tout rebâtir pour tout détruire à nouveau


4. DERNIERS INSTANTS DE VIE

Dans cette nuit brûlante,
Les cendres tombent lentement,
Comme une neige sombre
Odeur pure de chairs mortes,
Tout semble me parler,
Des cris si lointains,
Suis-je encore en ces lieux sombres
Mon corps est tellement froid,
Mes membres sont brisés,
J'ai donné ma chair à Satan,
Cette nuit tout s'est enfin accompli,
Le ciel semble pleurer,
Le péché noir est commis,
Tout ici s'effondre,
Tout ici agonise,
Cette souffrance nous nourrit,
La mort que vous craignez tant,
Est tombée cette nuit,
Tout est fini,
Dieu est mort avec vous,
Il n'était que dans vos cœurs,
Il n'est plus que cendres froides,
Sur cette terre noire.


5. K.A.H.R II

Élevez vos croix
Levez vos mains au ciel
Rien ne vous sauvera
Rien de meilleur ne vous attend
Tas de chairs avariées
Votre paradis n'est que putréfaction
Vous noyant dans votre ignorance
N'en émergeant que pour crever
Je rêve de vous voir hurler,
Vomir votre peur
Je veux vous entendre pleurer, supplier
Mon cerveau malade est en ébullition
Quel bonheur me procure votre malheur
Mon corps brûle et mon sourire glace votre sang
En extase de votre agonie
Vous êtes maintenant à votre place
Au plus près de la terre que vous avez souillée
La nourrissant de vos âmes impures
Dernières minutes,
Interminables
Enfin conscients qu'il n'y a que néant
Vos yeux s'emplissent de désespoir
Mon esprit exulte
Je vous hais tous !


6. CENDRES

Une vie réduite en cendres
Ne l’était-elle pas au commencement ?
Une âme privée de lumière
Vide d’émotion humaine
Vider cette terre de ses êtres
L’horizon est tellement noir
Mes yeux sont habitués à cette obscurité
Le cœur froid
Rempli de mal
Ma fin est mon maître
Que la vie est belle quand le sang se répand
Ce vaste cercueil attend mon dernier souffle
Douces voix dans ma tête
Me suppliant de les libérer
Je suis leurs fardeaux
Qu’y aura-t-il après cette sombre éternité ?
Un silence oppressant…
Un vaste néant
Seules mes veines tranchées me l’apprendront
Cette chaleur glaciale
Dernier regard sur ce que je n’ai jamais su voir...
Une vie réduite en cendres


7. VIDES EXISTENCES

Tellement de cicatrices sur mon corps,
Tellement de plaies refermées.
Comment peuvent-elles l'être ?
Mon âme n'a jamais cicatrisée,
Le sang n'a jamais coagulé.
Il se déverse hors de moi,
Comme l'eau d'une cascade
Frappant contre les rochers aiguisés,
Avant de s'éteindre dans un immense néant.
Né dans ce monde...
Ce monde pollué de ceux qu'il a créés.
Ce monde que vous détruisez,
Vous pensez être les rois.
Vous n'êtes que déchets.
Je vous hais depuis que la lumière m'a fait ouvrir les yeux.
Je me hais...
Rien n'est réel en vous.
Que poudre aux yeux.
J'aimerais faire brûler cette terre,
Mettre un terme à vos vides existences.
Mais jamais rien ne se passera.
Je ne suis qu'un pion maudit,
Forcé de vous voir respirer, voler, abuser
Du même air qui me fait survivre,
Forcé de vous voir vous épanouir,
Votre bonheur me détruit.
Qu’y puis-je ?
A part, l'autodestruction.


8. SOLITUDE ÉTERNELLE

La lumière du jour me fait sortir de ce doux coma
M'arrache à ce seul moment d’apaisement
Les narines remplies de sang, le sang rempli de poudre
Pourquoi mes yeux s'ouvrent-ils à nouveau?
Pour pouvoir contempler ce cauchemar?
Ma vie... Qui me fait tant souffrir
Mais que cette souffrance est bonne... Ma drogue...
Esprit trop malade pour ce monde
Personne ne peut y accéder
Le puis-je moi-même?
Je n'ai que haine en moi
Ne souhaitant que votre mort
Ma solitude éternelle
Vous n'êtes que dégoût
Je ne peux rien pour vous
Le plaisir de vous détruire, de vous voir sombrer
Plus vous souffrez, plus je vis
Votre existence répugne
Mon existence abjecte
Votre air m'intoxique
Je pensais ne pas être de ce monde
Mais je suis peut-être le seul à en faire partie...
Le seul à avoir pris conscience...
N'avançant que pour mieux sombrer
Vous finirez tous dans un trou
Sous votre plus beau jour
Entourés des êtres pensants vous avoir aimé
Tu es un mythe
Ils ne t'ont jamais aimé
Ils ne t'ont jamais compris
Et comme tout a commencé...
Tu finiras dans une solitude éternelle.

lyrics added by Ashes - Modify this lyrics