Belle Epoque (FRA) : A la Dérive

Screamo / France
(2005 - Rejuvenation Records)
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Letras

1. LA DANSE FINIE, LES MASQUES TOMBENT

Resté cloîtré en moi, croiser l'espoir en toi Dans mon coin A susurrer un amour conditionné
C'est ça mon brin d'espoir, c'est ce en quoi je veux croire
Amour trop cloisonné, qui attend pour respirer
Ne pouvoir cesser de psalmodier tant d'envies,
Si c'est ça la chance, c'est pas de la chance
On en est encore à supporter des regards profonds, des Regards gênés
Mais pas moins vides d'arrière-pensées
Et pas plus près de l'accepter
Pour satisfaire les « bien placés »
On réduit (ce droit d'aimer) à des corps huilés
Une fois dans l'an c'est la débauche
Des chars de chair qui roulent à gauche
On sort nos anormaux en fringues fluo
Et dès demain, écoute le Père
Aime ton prochain, mais choisi le bien
...Oui, choisi le bien...


2. LE MAL À PENSER

Cela fait maintenant près de deux heures que je discute, Que Je dispute avec toi, de tout, de la façon dont le monde Tourne De n'importe quoi, de n'importe quoi...
Nos paroles s'entrechoquent, se suivent et se provoquent Sans jamais s'enlacer, sans jamais s'accorder
Mais d'où vient cette étrange impression de sentir mes mots Se briser sous ce bloque de discours agencés, sous le poids Du pré pensé...
Advienne que pourra, j'ai fait mon choix Désolé mon gars, Encore libre à moi de refuser ce qu'on t'a inculqué Je n'ai Pas à m'y plier !
(à) Ton mal à penser
Encore libre à moi De refuser ce qu'on t'a inculqué Ce qu'on Veut m'imposer
Des têtes trop chargées face aux crânes évidés... Des gens Pénibles qui pensent trop... Le néant se dessine dans le Fracas d'une logique qui m'échappe
On expose ses idées sur un socle de connerie On exhibe sa Connerie en fuyant ses idées Croyant contester, on s'est Fait berner On s'est fait racheter
Et si je ne vois rien en vos traîtres à penser ? Dans vos Têtes fracassées... en ce mal à penser...
Je refuse de croire qu'on s'est fait racheter, qu'on s'est Fait berner...


3. NAUFRAGÉES VOLONTAIRES

Trimer sans relâche Des jours durant, pour mieux sombrer Trimer sans relâche... Nos corps accablés de faux semblants
Des âmes, des bras embarqués, Affairés à tirer des bords Loin des projets restés à quai
Trimer sans relâche Des jours durant, pour mieux sombrer Trimer sans relâche... Nos corps accablés de faux semblants
Des maquignons en tête de proue Et des gréements toujours Trop lâches A ce sillon toujours trop court (Ce bateau à la Dérive) Ce bateau dérivant (au gré des vents et marrées)
Me détacher, Pour partager l'histoire Des égaréEs, des misES A l'écart
Un avenir meilleur, bien moins désolant Une lueur d'espoir Pour ces hommes résignés... Pour ces femmes abusées... Un Avenir meilleur pour ceux, Pour celles qui veulent y Croire...


4. IL EST TROP TARD

Accroître le nombre des choses manquées
Et croire que par la suite rien ne sera déploré
Gratter des secondes en fin de parcours et voir ce qu'il Nous reste...
Ce qu'on nous laisse...
Alors qu'est ce qu'il nous reste au final ?
Qu'est ce qu'on nous laisse ?
Alors on compte sur la fin pour tout rattraper
Encore un dernier brin à égrainer avant le déclin
Alors qu'est ce qu'on fait face à ça ?
Agenouillé, une fois de plus, on reste coi !
Pour quelques points, pour quelques poignées de sable...
Alors on compte sur la fin pour tout rattraper
Encore un dernier brin à égrainer avant le déclin
Regret, animosité, rancœur
Croire qu'un jour
On pourra tout rattraper
Alors qu'est ce qu'il nous reste au final ?
Qu'est ce qu'on nous laisse ?


5. ON CULTIVE LA DISTANCE

Parmi les faibles on y croit encore... A l'essor du simple Echange, au dessein du geste pur Mais faut croire que ça Dérange, ou bien qu'on s'est perdu à tort
On cultive la distance A défaut de favoriser la confiance
A croire qu'on s'est perdu dans ce dédale de ressentis Ce Carnaval d'a priori Et on se dira a posteriori, que c'était Sans doute possible
Des dos tournés, à des yeux qui tombent Dans des bouches Fermées...dans des bouches fermées
A la recherche de sourires qui se dévoilent D'émotions et d'échanges sans réserve On a tous/tes un cœur, alors autant Que ça serve
Moi je préfère baigner dans l'inconscience Et jouer sur la Transparence de mes sentiments


6. UNE SIMPLE ÉTOILE

Individus passionnés par leur paraître Nous ne voyons plus Que ça Ignorer le tiers pour leur bien être C'est chacun Pour soi
C'est ça la joie ? Pas pour moi...
Génération rendue heureuse par les paillettes C'est de la Poudre aux yeux
A croire qu'en étant muni des bonnes cartes Et de l'uniforme Conforme aux lois du prestige On accèdera aux vertiges du Pouvoir On accèdera aux vestiges du couloir Qui était hier Encore, tapissés de cette simplicité Qui faisait tout le Charme et la singularité de nos corps
En l'état presque mort on a opté Pour la vanité et le règne D'une prétention sans pareil
Le règne de la prétention s'apparente Au ciel d'un soir D'automne défait de ces étoiles Couvrant ainsi de noir ce Champ de personnes rongées, Ce lot d'esprits froissés... Ce Champ de personnes rongées par la peur de mal paraître Sous La lumière du jour de gloire
Génération rendue heureuse par les paillettes... Les Artifices de vies factices C'est de la poudre aux yeux pour Aveugler et occulter les grises pensées De ces belles Gueules endimanchées
Se retourner et constater que l'on est devenue qu'une simple Etoile Une simple étoile parmi tant d'autres...

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