1. SAVONAROLE

Les flammes montent au plus haut dans le ciel de Florence
Ici brûlent les livres et les objets damnés
Les adeptes voient ça comme une sombre vengeance
Cela est l’œuvre du prêcheur des cas désespérés

Il a remis au cœur les saintes écritures
Condamnant à jamais les faux vicaires du Christ
Envoyant aux enfers les hommes gris et leur bure
Il a cru être pur, dédouané de tout vice

Savonarole… foi commune, hérésie jusqu’en théocratie
Savonarole…dénonçant indulgence, usure et simonie
Savonarole…obscure est ta pensée semblant de tyrannie
Savonarole…par les feux de l’Église tu seras banni
Savonarole…Dénonçant indulgence usure et simonie

Mais sa sainte volonté était bien trop obscure
Proposant à son peuple, bannissement et torture
Lorsque la foi du prêcheur n’était pas respectée
Aucune hésitation, direction le bûcher.

Savonarole… foi commune, hérésie jusqu’en théocratie
Savonarole…dénonçant indulgence, usure et simonie
Savonarole….obscure est ta pensée semblant de tyrannie
Savonarole…par les feux de l’église tu seras banni
Savonarole…Dénonçant indulgence usure et simonie ?

Dans le monde de l’unique, tout puissant, dogmatique
Mener son existence du grandiose au tragique

Imposteur pour les uns, saint prieur pour les autres
Il a posé les bases des changements futurs
Mais aussi initié une spiritualité
Basée sur l’oppression des cas désespérés

Mais toujours sonne le glas des semeurs d’idées
Dans le monde de l’unique, tout puissant dogmatique
Il n’en fallait pas plus pour le faire arrêter
Mener son existence du grandiose au tragique

Et les flammes montèrent dans le ciel de Florence
N’émanant plus de livres mais de chairs consumées

Savonarole, affronta cela avec décence,
Refusant jusqu’au bout d’abjurer sans souffrance
De sont corps meurtri par les cordes tirées
Le prêcheur forcé, repartit en fumée.