Arrakeen : Mosaïque

Neo Classical / France
(1992 - 2C Production)
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Тексты песен


1. Un Nouveau Monde

De la douceur dans une voix
Avec un peu de candeur quelquefois
La main d'un geste lent se répand
Sur des mots qui restent souvent en suspend
Dans cet étrange univers, monde à part
Il n'y a que lui plus que moi
Nouveau monde où la terre n'est plus ronde
Où la pluie ne mouille pas
Depuis toi et jusqu'à moi

Et le combat est là
Celui qu'on ne connait pas
Un face à face
Où nos vies sont des armes parfois
Qui meurtrissent le fond de l'émoi
Tu avances d'un pas
Et montres du doigt
Les cicatrices de ton flanc droit
Celles qui saignent à chaque fois
Et la mémoire est là
Celle que je ne connais pas
Qui me rappelle
Qu'un jour ton souffle n'existait pas
Là, tout au creux de mes doigts

Et le voyage a commencé
Vers le futur de notre destinée
Nos espoirs se sont entremélés
Le dos tourné à notre enfance passée
Dans cet étrange univers, monde à part
Où il y a lui et encore moi
Nouveau monde où la terre n'est plus ronde
Où les frontières n'existent plus
Depuis toi et jusqu'à moi

Et le combat est là
Celui qu'on ne connait pas
Un face à face
Où nos vies sont des armes parfois
Qui meurtrissent le fond de l'émoi
Et j'avance d'un pas
Juste un pas vers toi
Pour combler ce vide si froid
Entre toi et jusqu'à moi
Et la mémoire est là
Celle que je ne connais pas
Qui me rappelle
Qu'un jour ton souffle n'existait pas
Là, tout au creux de mes doigts

Le temps sonne le glas
Il marque les coeurs de ses droits
Ils ont tourné leurs yeux vers le ciel
Ont déjoué l'ordre établi
Leur grand défi

2. Le XIe Commandement

Etrange malaise dans la cité de la prière
Etrange malaise devant ce moine face contre terre
Etrange malaise lorsque le geste frôle la foi
Comme un blasphème et trace la croix
Du bout des doigts
Béni au nom de ta loi

Grimoires du passé
Enfermés par ta peur du péché
Ne pourront pas révéler
Leurs pensées
Le vieux moine aux yeux brûlés
Par sa folie démesurée
Par le poison a maudit
L'hérésie

Etrange mort marquée au bout de ton doigt
Etrange sort qui poursuit les hommes de foi
Etrange corps lorsque la vie a fui
Enfoule dans le silence de la nuit
La croix est salie
Par le rouge du sang béni

Un grand bûcher
S'est élevé sur les sommets
Les flammes vont purifier
Les damnés
Pour un amour divin l'homme a tué
Sa pensée
Son âme restera blessée à jamais

3. L'Enfant des Pluies

Enfant des pluies tu glisses sans bruit
La brume au coeur et les peurs sans cris
Dans ce pays et dans ces villes
Peuplés de cauchemars et de leurs sévices
Tu vas dans le froid de ces rues rougies
Par le sang de toutes leurs croyances en souffrance
Enfant des pluies, suis ton chemin
Vers tes lendemains d'espérance
Et si derrière toi tu entends la peur des pas
De tous ces hommes déguisés qui se cachent
Sous des ordres et des fusils
Qui tirent sur ceux qui pensent aux libertés

Pars, cours et fuis, devant toi, là bas
Pars, te retournes pas, prends garde à toi
Pars, ils sont derrière toi, tu es hors leur loi
Oh, ne t'écroules pas
Au milieu de ces ruines figées
Apparait un sentier que le temps a su tracer
Au sol, l'ombre des tombes sur la terre encore mouillée
Une femme a pleuré l'enfant mutilé.
Oh, ne t'écroules pas

L'orage éclate et retentit dans la nuit
L'éclair révèle chaque silhouette qui fuit
L'armée a chargé ses fusils
Et dans ces villes, dans ce pays de cauchemar
Les coups de feu claquent au coeur de l'espoir
Illuminent les yeux d'un enfant des pluies
Qui glisse sans bruit, sans cris
Dans ce froid de ces rues rougies de vies
Les matins peu à peu dévoilent leurs aveux
Si douloureux, l'horreur des yeux
Les jours se déchirent aux nuits dans ces pays
Guerres et cris achèvent les vies

Au milieu de ces ruines figées
Le vent a balayé toutes les traces passées
Mais, qui pourra un jour tout oublier
La haine des guerriers, un monde blessé
Au milieu de ces ruines figées
Apparait un sentier que le temps a su tracer
Au sol, l'ombre des tombes sur la terre encore mouillée
Une femme a pleuré l'enfant mutilé.

4. Sizygie... marée des mortes eaux

TEMPS PREMIER :
Les sanglots par flots déferlent
Se déploient et puis se défilent
Sur ses rivages d'enfer de solitude, d'incertitude
Ruissellements d'une mer
D'une blessure aux commissures de ses regards réouverts
Par la douleur de ses étranges raz de l'humeur

Attentive aux ruissellements des frayeurs de son âme
Elle jette son ancre dans l'oubli d'une lame
Brisée et retournée par les vagues déchainées

Tu noies tes larmes dans le mouvement des eaux salées
Et tu as peur de perdre le souffle de tes marées,
Tout au fond...

REPRISE :
Téméraire dans ton imaginaire
Les eaux boueuses
Tu pars combattre le tourbillon de ta mélancolie
A fleur d'océan tu reprends tes sens
Passé et présent
En suivant le courant tu découvres la source de ta vie

L'APPEL :
Hey, hey Sizygie
Hey, hey Sizygie

FIN DU COMBAT :
Et tu entends ton coeur qui bat
Au rythme de tes effrois
Et tu entends ton coeur qui bat
Pour toujours dans l'eau de là

5. Mosaïque

Juste au bord d'un lac, le froid
Un bandeau sur les yeux, tu restes là
Le souvenir figé
Suspendu par l'éternité

REFRAIN :
Et tu attends, et tu entends
Le coeur du temps
Qui ricoche et qui accroche
Tes peurs d'enfant
Pouvoir fuir le mouvement
Et le temps présent
Être mosaïste d'un moment
Modeler l'instant

Le dernier mot sur les lèvres
N'a plus qu'un goût éphémère
Je crois pourtant qu'il l'a hurlé
Craché comme une indignité
Le vent glacial l'a emporté
Avec ses allants indiscrets
Enfant ton bandeau s'est dénoué
il a glissé juste à tes pieds
Entre deux vies tu t'es dévoilé...

REFRAIN

Et la brise s'est amusé
De toutes ses nécessités
Enfant sourd de ton identité
De sa vie qui renait et...
La légende réapparait
Celle où il se reconnaissait
Sur les mosaïques brisées
Je crois qu'il a pleuré

Ses mains peu à peu sont levées
Le long de ce corps mutilé
Comme une image déchirée
Que le geste aurait violé
Tendu, ouvert, écartelé
Toutes les pensées échappées
Enfant ton drapeau s'est déplié
Il s'est hissé jusqu'aux sommets
Tissé de ta peau et de tes regrets

6. Celebration (instrumental)

7. White Moon Dreamer

I realize that you told me
White moon dreamer on your universe... universe
Your apologies express your fears
White moon dreamer, why are you talking to yourself ?

The dice is cast it's time to go our happiness is gone
Always in space my eyes are raised
The white moon confesses me her mind (her secrets)
In the last times the moon stones gradually collapsed
They were covered relics of the past
Past of the life for ever forgotten

I realise that you told me
These important things that shape your universe, universe
And I feel your cries behind your water eyes
White moon dreamer
My heart beats strong also the night

(dreamer asks :)
the dice was cast the moon stones gradually collapsed
As if by magic the hand of God
Had freed the strengh of universe
Attraction, rotation, dumb game of life
like a snake around the sun,
The moon has winded to go to meet its heatwaves

And I surprise you on a bench in the moonlight
Oh, I find yourself in time
You are the secret man of my nights
How many lies for the bunch of people known
Who don't understand your dream,
Who don't keep no more the path of the moon

(dreamer asks :)
As if by magic the hand of God
Had upset the world
The white moon has changed her face
Has changed her colours for eternity
The dice is cast it's time to go
Look at my water eyes
The day is breaking and you know
My heart beats to your rhythm...

And the white moon for the blue earth
Has given a tide
The memory of the past time is written in the sea

8. Rages

Grains contre grains s'entrechoquent
Et le désert se rapproche...

Oh ! suis la vie du temps qui s'enfuit
Et vogue sur l'étrange chemin des origines
Qui n'a pu fixer le reflet du passé
Dans le miroir de nos destinées

Je pars avec toutes mes pensées, toute mon histoire
Vers ce monde incertain, chargé de lendemains
Et le voyageur aux yeux couleur d'éclat
Nous guide et nous enseigne la mémoire de nos pas

REFRAIN :

les murs qui ne cessent de hurler
Leur identité qui a été longtemps bafouée
Les murs leur monde fossilisé
Qui essaie de retracer la vie passée
Ultimes cris d'un révolu dans la cohue
le temps se passe, sang que n'efface toutes les traces

Le ciel ne change pas de loi,
Il se fait de plus en plus bas
Dans cet enfer, on ne se retourne pas
La poussière recouvre la voie

REFRAIN

Aux pieds des murs, j'ai pleuré
Quand dans ma main s'est doucement glissé,
L'instrument fendoir du passé
Qui d'un coup sec a tranché la pierre...

J'avance dans l'éternité des miroirs cassés
Le sable dans mes yeux brulés achève de s'écouler
Pourtant, je suis restée aveugle
Les murs n'ont pu livrer de leurs lèvres gercées
Que les ruines d'un grand sablier.

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