Alixer : Dasein - Mitsein

Black Metal / France
(2025 - Self-Released)
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歌词


1. LE CRÉPUSCULE SE RELÈVERA

Je marche dans la rue et je laisse le vent me lécher le visage
La fumée qui s’échappe de ma bouche inonde mon nez et se dépose sur les choses qui m’entourent
Je fais le tour du vide
La lumière de la nuit transperce mes yeux, celle du soleil me brule les doigts
Je glisse dans l’air, je trouve dans la danse ce que j’avais perdu dans ta trance
Tout est suspendu à tes doigts comme une marionnettiste
J’me répète, tout le chaos dépend de tes humeurs
J’irais chercher dans le lointain un peu de ce parfum qui remplit mon monde
J’irais chercher la lumière des étoiles pour les mettre dans mes yeux
J’hurlerai dans l’espace jusqu’à m’en briser la gorge si je pouvais à nouveau saisir ta main et frôler ta peau
Mais ma voix se fait si basse, et mon humeur se fait si lâche
Je reste muet à contempler l’existence me défiler devant les yeux
Les immeubles aveuglent la percée de l’horizon et bientôt les substances néantisent ma faculté à me projeter
Je resterai planté là, au carrefour des mondes, à attendre de voir le tiens pour m’y jeter à nouveau
Comme un déchet, comme une trace de quelque chose qu’on cherche à effacer de toutes ses forces
Bientôt, le crépuscule se relèvera
Bientôt, le crépuscule se relèvera


2. TRAUM

(Déha)
J'ai parlé de force, j'ai parlé de fleurs, j'ai parlé des milliers de feuilles qui craquaient sous mes pieds lorsque j'érrais dans le vide de ma ville, pourtant bien trop remplie de bruits et images parasites. J'ai avancé le plus loin possible pour arriver à hier, les lames figées sur un passé malade dont les traînes surgissent trop souvent. J'ai mal, mais je n'ai pas mal pour toi. J'ai mal de moi. J'ai mal d'un surplein de moi au pluriel qui forment un chaos impossible, et dans le pire j'eus espéré qu'ils ordonnent ma merde de cerveau. Trop d'années passées, et c'est toujours les mêmes histoires. Il n'y a plus de ciel au dessus de ma tête. Il n'y a que le sol et le plafond que je me suis créés dans un huit-clos trop petit, trop terne, trop monochrome.

(Alixer)
Toujours les mêmes histoires
le ciel se noircit
Ma chair, la saillie
Regards fuyants,
Ces heures passées les mains dans les mains
à regarder le plafond et ses araignées
Ainsi va la vie,
De chaos en dépit
De sursauts en périls
Mes pieds ne savent plus danser
ma tête ne sait plus penser

(Déha)
Allez, faut qu'on se remette droit ! Assez avec les mots trop gentils, trop doux, qui ne me valent pas, qui ne me concernent pas du tout et que l'on me dit tous les jours par pitié ou bienséance. J'ai envie d'hurler par-dessus toutes les conversations banales des gens, qu'ils comprennent qu'ils se faussent leur vie et leurs joies. Ouais j'ai la vérité putain, tu crois quoi ? J'ai vécu trop, ou trop peu, mais je sais, je connais ce noir absolu, je connais. Il faut tomber pour remonter, et j'ai les genoux ensanglantés, constamment, mais je suis debout. Si je suis dans les ombres, je me dois de les comprendre, de les apprivoiser, d'en faire ma pute, d'en faire ma femme, d'en faire mon enfant que je verrai partir un jour, et j'en serais certainement triste, comme lorsqu'un général de guerre tue sa nemesis. Ouais, tu me manqueras.

(Alixer)
Est-ce que tu te souviens
la chaleur de ton lit
la douceur de nos rêves
Le vide a-t-il tout avalé
Mes cauchemars ont pourtant toute leur réalité
La chair écrasée
tes yeux apaisés

Ainsi va la vie,
de chaos en dépit
De sursauts en périls
Mes pieds ne savent plus danser
ma tête ne sait plus penser


3. MITSEIN

J'étais le soleil
L'horloge tambourine mes tympans
Des mots interdits se prononcent enfin
Des années sont passées
L'innocence a été percée
Des clous dans mes mains
Des clous dans ma tête

Être avec

J'ai tiré sur moi-même pour goûter l'acier de mon sang
J'ai mordu ma langue en prononçant ton nom
La vérité, c'est que ça m'arrache la gueule de me souvenir de tout ça, ça m'arrache la gueule de me souvenir de toi
Surtout quand je repense à tous les autres
C'est vous qui avez regardé le feu s'allumer
Alors que nous dansions au milieu enlacés
Pendant que ma passion mourrait dans mes mains impuissantes
Le monde brûlait encore encore et encore sous tous vos yeux attentifs
Ça fait 9 années et c'est comme si le temps n'était pas passé
A l'acmé de l'inconnu je crois voir ton visage brûlé
L'odeur de tes cheveux et l'horreur de ta peau qui fond

La suie m'habille
La chair écrasée
Tes yeux apaisés

Innommable symphonie
Inqualifiable osmose

Avortement du Mitsein

C'était toi et moi
C'était toi et moi
C'était toi et moi


4. SEUL

Il fait tout noir quand j’écris ce soir. C’est des écailles que j'crois voir sur le miroir, à moins que ce ne soient des pansements sur mes hémorragies. Moi j’connais que la spontanéité, celle qui te ronge la réflexion et qui embrase l'existence comme le briquet qui rallume mon joint. C’est toujours toi ma maison et celle-ci est vide, silencieuse, croulante, toute noire. J'crois que j’ai arrêté de briller y’a de ça 9 années ; depuis j’suis aveuglé par l’espoir et assourdi par l’absence. Même en étant entouré j’suis capable de me sentir plus seul que le dernier grain de sable du sablier qui s’écoule. J'reste bloqué, coincé dans les mélanges et dans les habitudes que j’ai mises en place pour combler tout ce qui me manque. J'suis dans ce trauma depuis si longtemps que j'ai même plus l'envie d'en sortir. Je sais plus ce que je suis sensé faire des parties de moi que personne n’encourage, des années que je les traite aux psychoactifs des années que je les brûle sous l'orage. J’ai toujours détesté les puzzles, à reprendre pièce par pièce chacun des éléments du scénario. Mais j’suis devant cette table, j’regarde le tout éparpillé, saccagé, éventré. Tout coule, et d’un coup j’perds de vue mon propre fleuve. Du coup je plonge une fois encore dans la pitoyable mimesis. Mais y’a aucune imitation dans un puzzle, y’a qu’une dernière forme, ultime et parfaite.

J’suis seul, le cœur comme un puzzle.


5. J'AVALE LE SOLEIL

(Alixer)
Au bord des larmes
Au bord du cri
J'ai chassé la lune
J'ai cherché mon soleil

(Asgeir Amort)
J'en crache mes poumons déjà trop vieux
Trop malades d'un mal être plus profond que leurs abîmes

(Alixer)
Je tisse de l'ivresse à en perdre mon souffle
Dehors la lumière jaillit
Je les vois tous
Crever
Consteller
A manger le pain rassit d'un anonyme
A s'emplir de rien pour oublier le vide

(Asgeir Amort)
J'en ai bien trop vu, du vide absolu
A force de constater, dans ma chambre, trop reclu
Detruire le monde, ouais, mais qui pour le reconstruire
Ravaler ma rage, ouais, mais qui suis-je pour tenir ?
J'en ai assez, cette fois, j'acte
Alea iacta est, avec le diable je pacte
J'en suis affamé, je boufferai toute la lumière
Le soleil s'est levé ce matin, ça sera la dernière

(Déhà)
Dans le fond, nous sommes tous des hommes louches à la touche fourche et fourbe. Je tourne en rond avec mon tourbé et je tombe dans mes limbes de fonte. Qu'importe la couleur du ciel ou que sa courbe me bourdonne des contes, je reste stoïque, presque biblique, devant le déclin de celui qui au matin monte

(Alixer)
Rien ne change
La lune poursuit toujours la danse du soleil
Et les jours s'essoufflent comme mes poumons

J'avale le soleil


6. LE MONSTRE

(Alixer)
Une horreur difforme vit en moi
La clé dorée gît dans les mains du silence
Derrière ses barreaux le monstre fait fureur
Il explose et s'anéantit
Il vocifère et se ralentit
C'est lui qui attrape la lame,
C'est lui qui s'agrippe au miroir
La cage dorée dans mon cœur ne fait plus aucun bruit
Toi et moi
Unit a jamais par le monstre
Toi et moi
Foyer et bombe

(Drache)
Aah c'est qu'il drache dans ta tête, ma suite de Do
Des frères en faillite, cassée la tête, y'en a de trop
Ça m'fait chier que ce soit toi, franchement pas toi, ni même moi
Mais c'est là, t'as beau tout changer, tout bouger, c'est bien là
C'est malade, quand jme ballade, il me ballade dans ses travers
Plein d'salades, porte la cravate, une savate dans mes nerfs
Ça m'énerve, putain, il m'assèche la sève
Chuis un vrai orme putain, chuis fort, je choppe pas sa crève

(Alixer)
Il est là il est là il est là
Rugissant et se pavanant
Il vit dans mon ventre
Parasite nécessaire
A chaque entrevue il la fixe tout autant qu'elle me fixe
J'avale des plaquettes pour le faire taire
Des pilules pour calmer ses humeurs
En a-t-il eu assez
(Non)
Est-il satisfait ?
(Non)

(Drache)
Il faut que tu draches dans tes propres entrailles
A force de cravaches, il sortira par ton portail
Regarde ! J'ai une vie de merde, jprends que dalle, et jle vois
Il est pire qu'un scarabée d'Egypte, il plonge et meurt en toi
Allez ! On se redresse, on n'est pas là pour s'noyer
On est là pour s'battre, combattre, en chier & puis s'reposer
Au pied d'un noyer, sans se noyer dans les scénars et les tâches
Allez putain, on le détruira à base de proses et de draches


7. DASEIN

Apogée de la lumière de l'être
Mourir de n'être que l'homme
Les spirales de l'intériorité m'enferment
Je suis l'homme du parapluie
Extase

Aux jours de ma chair
À Dieu
À l’Être
À ta lettre
Au possible
Au non-sens
À la nudité

À tes yeux


8. LA FLEUR MORTE ET LE SOLEIL AVEUGLE II

(Alixer)
Me revoila, au hasard des chemins
Là rien ne pousse
Un soleil noir point dans le ciel
Des allures de feu dans le crépuscule

La jour s’en revient, la misère avec lui,
J’suis toujours couvert d’épines
J’respire du rien pour espérer pousser
L’eau acide brule mes racines
Bientôt les bourgeons crèveront
Les fleurs faneront
Les arbres s’effondreront
Crève crève crève crève crève crève

(Déhà)
Crève sous mes mots les plus lourds
Crève sous mes plaies les plus pures
Que les indigènes reprennent leur dû
Que je me badigeonne de tes malentendus
A la fin de tout et de tout le monde, je serai le créateur sévère
Les nuits blanches passées en ton nom deviendront mes meilleurs vers
Crève
Crève comme un insecte disséqué par un enfant innocent
Crève comme un lâche dont les remords le poussent vers le descendant

(Alixer)
Ça fait 8 années que le soleil s’est percé les yeux
Je l’ai vu il a abandonné ses rayons et détruit les paysages
Moi, j’me suis baladé dans l’agonie, j’me suis baladé dans l’amnésie
J’ai recraché de la fumée tard le soir à espérer que la lune viendra me voir
J’ai longtemps cherché la sortie de ces cieux
Mais tout c’que j’ai trouvé c’est l’anesthésie dans mon être et la mort dans tes yeux

Moi, j’ai peur de ce que je deviens
J’ai peur de ce que je retiens
Mes poumons s’affaissent et ma colère me blesse
J’suis seul, j’ai l’cœur comme un puzzle
Le soleil me regarde comme si j’avais perdu mon sol
J’ai plus l’gout pour la nourriture, je salive que devant mon pochon
Mais putain j’sens toujours rien
Y’a plus aucune lumière pour me faire vibrer
J’agite du gaz et d’la poudre
Jm’arrache la face
Le ciel s’effondre sur ma tête sans cesse
L’eau dévale mes joues
Et ça fait des années que j’me noie

J’ai arrêté d’espérer
La tyrannie de l’amour perdu à gagner
Alors j’mets mes pieds dans la boue
J’me demande où est ce foutu monde
Y’a que d’la haine qui abonde
Que du désespoir dans ma bouche

(Haine)
Le drain de mes larmes est finalement bouché, du sol je râcle les songes
Asservi par le silence que tu me sers, dans lequel volontiers je me plonge
La commissure d'tes lèvres je la hais, mais tel un suffocant chacal j'la respire
Chaque fois que j'pense à toi, m'donne envie d'en finir
Je joui pourtant de désespoir, Oh j'en joui de toutes les nuits
Celles Que j'ai passé à me couper la faim dans l'attente que je t'oublie
Des caillots blancs de poudre pour m'éloigner plus de toi
Aujourd'hui je ne frissonne plus de me perdre, je suis mort de froid

Les danses astrales ne sont pas
Pour les esprits perdus et les drogués d'ici-bas
Je louange ma bouteille, et je prie le pochon du bout des lèvres
Car chaque soupir de ton nom m'fait décoller la plèvre

Va, à l'envolée
Va, et rechigne ces années


9. AD

Alixer & [Haine]

Un grand soleil éteint
[Petit à petit, j'laisse l'oiseau faire son nid
Le coucou qui dès l'éclosion pousse en dehors sa fratrie –
Renifle, Renifle, Avale la goutte pourrie]
Il surplombe mon existence
[L'idée délicieuse de cloisoner mon esprit
Par l'bonheur qui coûte trop cher mais fait taire toute les niaiseries –
Juste un ongle, puis un autre, encore un peu, encore plus fort]
Il déforme mon essence
J'porte les coupures du funambule
Les traces du ciel
La couleur de la neige
[Une fois c'est pour la vitesse, une fois c'est pour être lent
Toujours pour supporter la présence des démons –
Je hais être en moi, je hais être avec toi]
J'me gratte la peau comme un addict
[comme un junkie, parasite de ma tête, déchet de ma vie]
Il y a plus que ma volonté qui me dicte
[que j'en veux plus, que mon corps en veut plus, que ta meuf en veut plus, que ton chien en veut plus]
Un gramme de plus pour une nuit de plus
[Qui n'en a jamais assez ? Je n'en ai jamais assez.]
Poudre poudre poudre poudre poudre poudre

Ahahhaha
Mate le cailloux
Il est aussi difforme que ta gueule
Tu vas l'écraser comme tu t'écrase ?
Est-ce que tu vas le laisser te maltraiter comme on t'as toujours maltraité ?
Alors quoi, tu vas te mettre en boule ? Ou te mettre un énième gramme dans la gueule ?

C'est toujours la même routine. J'marche jusqu'à un guichet qui a plus d'empathie que ceux qui m'entourent. J'guette mes notifications en attente de dopamine. J'dépense ma peine dans une voiture qui ne fait que passer. J'écrase les écailles, j''tape mes cartes contre mon reflet. J'gratte la misère contre mon miroir. Putain, ça fait 3 traces que j'me promets que c'est la dernière. J'suis devenu aussi vide que tous les pochons qui jonchent mon bureau.


10. LA LETTRE

Je suis encore là, les années défilent comme les gens devant mes yeux
Mais moi je reste ici, à nager dans la danse
Plus ça va, moins je pense
Je suis encore coincé là, je suis toujours coincé là
J’arpente mon vide en espérant y trouver un semblant de vivant
La gorge nouée et le ventre serré, je déambule sans cesse entre les années
Cherchant un lieu paisible où respirer ton parfum
La douceur de ta voix me ramène toujours à mes propres erreurs
Nos moments résonnent incessamment dans mon horizon
Je ne fais que stagner au même chemin, sur le goudron chaud où se déversaient mes yeux
Ton haut blanc marque encore mes rétines comme gravé au fer rouge dans ma mémoire
Je tremble à l’idée d’abandonner un jour tout ce passé, comme si mon futur n’avait plus aucun autre goût que celui du revécu, que celui du rappel
Alors j’me répète, j’arpente la vaste étendue que compose cette boucle mortifère de notre vécu
On en a fait tomber, des océans
Ils sonneront notre sauvetage lorsque nos pieds auront finalement atteint leur fond
Là, j’attendrai la vie à te regarder t’enfuir, j’attendrai la lune pour qu’elle me rapporte mon soleil
Je saisi l’angoisse comme boussole, je plonge mes doigts dans mes plaies jusqu’à en ressortir la lame, je plonge mes doigts dans mes traumas pour en ressortir tes armes
J’ai l’impression d ‘avoir été pris à la gorge si jeune que j’en ressors tel un danseur sur le fil, maudit par sa posture balançant entre la réussite et la ruine
De toute façon, je ne sais même plus écrire, je ne sais même plus lire
Il me reste que l’angoisse de l’ivresse et le désir de l’oubli
Mon déséquilibre se ressent un peu plus chaque jour, à me balancer entre anesthésie et explosion
J’ai des clous dans mes chaussures et chaque pas laisse une marque indélébile sur mon chemin
Aujourd’hui, le ciel est bleu mais le soleil est toujours aveugle
Chaque rayon de lumière embrase mes souvenirs jusqu’à ce qu’ils jaillissent, brûlants sous mes yeux
Je l’ai déjà dit, même les fleurs ont arrêté de pousser
Je marche sans cesse sur les pétales de celles qu’on a arraché
Même quand j’suis mort, j’y pense un peu
Même quand je dors, je danse un peu

Le temps passe, et rien ne passe
Le temps passe, et plus rien ne se passe
La plainte incessante qui se dégage de tout mon corps me fait me haïr sans cesse, à agiter dans le miroir le langage d’une personne qui a tout perdu
Je reste prostré dans ma propre amertume, saignant inlassablement cette image de moi-même qui reflète tes couleurs
Un jour finalement, je me débarrasserai de tout ce dégoût je le jetterai pour me rappeler ce qu’il s’est passé, je le regarderai, gisant sur le goudron chaud des montagnes de la fin du monde
Lorsque les rires seront retrouvés et que la lumière bercera mes yeux d’un futur renouvelé, je laisserai les fleurs me conduire dans un monde loin de toi
J’écarterai toute cette colère, j’abandonnerai toutes ces couleurs
A travers mes propres mots, je me trouverai griffé, blessé, tuméfié, pour qu’enfin mes poumons puissent respirer, et que ma tête puisse à nouveau penser,
Que mon corps ne soit plus comme un test auquel j’aurais eu toutes les réponses fausses
Que de l’infini désolé se dresse enfin la figure d’une vie retrouvée
Ainsi je gravirai tes montagnes sans clous dans mes chaussures, sans avoir une ancre dans le cœur,
Je pourrais finalement serrer le soleil dans mes bras sans craindre de l’éteindre,
Finalement étreindre l’enfant caché dans le fond de ce lac
Alors même si je peine à respirer, même quand je tremble à en pleurer, j’ai toujours en vue cette ultime liberté,
Pour ouvrir mes larmes et sourire aux lames,
Pour saisir mes armes et m’accrocher à mon âme
Que la solitude et la culpabilité ne deviennent pas mes lois, qu’elles ne deviennent jamais mes reines,
Que disparaisse cette figure de toi et avec elle les souvenirs enfin apaisés d’un passé unifié
Aujourd’hui j’ai décidé de surpasser cette histoire pour pouvoir voir poindre la belle lune dans le début du soir,
Aujourd’hui, j’ai décidé d’arrêter, et de n’écrire cette lettre à personne d’autre qu’à moi-même.

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