Luca Turilli's Rhapsody

C’est dans un capharnaüm bien mal pensé pour les interviews que les plus grands artistes se retrouvaient face à la presse dans un Hellfest désormais indispensable pour les artistes désirant faire de la promo même sans jouer (le cas justement de Luca Turilli mais aussi de Dragonforce aperçu dans le carré VIP, ou Stéphan Forté).
Fan absolu de sa musique, si enthousiaste et communicatif qu’il vous donne la pêche pour le reste de la journée et visiblement heureux de sa situation et de jouer ce qu’il aime, cette interview avec Luca Turilli aura pris des airs de cure de jouvence. Incroyable bavard impossible à arrêter, répondant aux questions avant même que je les pose, tout sourire béat et disponible, l’italien parle de musique, de composition, de Rhapsody (le sien et celui d’Alex Staropoli), de ses attentes, ses rêves sans oublier un passage obligé par le football dont il est un fan assidu.
Un entretien aux allures de conversation amical (parfois proche du monologue) face à un homme passionné comme on en fait si peu…presque quarante minutes inoubliables avec un grand monsieur du metal symphonique. Merci à lui !

[Par Eternalis et GloryHoll]

interview Luca Turilli's Rhapsody1 - Salut Luca ! Comment vas-tu ? Je n’ai pas encore eu le plaisir d’écouter « Ascending to Infinity » [Interview réalisée le 15 juin 2012] donc peux-tu le décrire avec tes propres mots ?
Je vais très bien merci (grand sourire). Et bien je présenterais cet album comme le numéro « 11 » de la discographie de Rhapsody. Il s’agit de la suite de mes albums que j’ai pu réaliser en solo, ou encore de ceux de Rhapsody of Fire. C’est très important de préciser cela, même si cet album va beaucoup plus loin que tout ce que j’ai pu réaliser auparavant. Il y a des éléments cinématographiques inédits dedans et je dirais que c’est un album réalisé en l’honneur de l’art de la composition.

Depuis 1993 et le début de Rhapsody, je travaille dans une approche cinématographique de la musique, parce que j’adore ça. C’est quelque chose de fondamentale quand je compose. « Ascending to Infinity » a été fait avec la même passion que celle qui a animé les 20 dernières années et j’en suis très fier.



En revanche, ce n’est pas une nouvelle saga, comme ce que j’avais entamé en solo ou avec Rhapsody of Fire. C’est quelque chose de plus facile de terminer l’album avec une véritable fin, et je n’avais pas envie de m’embarquer dans une narration trop complexe cette fois donc j’ai préféré créer une thématique à l’album plutôt qu’un véritable concept. Donc, pas une nouvelle saga et ça correspond quelque part à mon envie de partir vers des horizons différents. J’ai voulu laisser derrière moi certaines choses, comme les problèmes légaux que nous avions eu avec Alex concernant le nom du groupe, et me focaliser sur la musique et ma famille. C’est un nouveau groupe et une nouvelle aura, même si évidemment il y a toujours le nom de « Rhapsody » dedans ainsi que le logo. Je ne vais pas cacher que cela tient aussi aux circonstances économiques et au fait que nous ayant bâtit Rhapsody à plusieurs, et que nous pensions que personne ne méritait plus qu’un autre de s’octroyer uniquement ce nom [ndlr : pourquoi pas prendre deux noms complètement nouveaux alors ?]. Nous avons donc opté pour cette solution pour que ce soit plus simple pour tout le monde, et expliqué ce choix pour que les fans comprennent [ndlr : raté sur ce point]. Nous avons donc les mêmes possibilités d’un point de vue business désormais ; le futur de chacun nous appartient.





2 – Ton chanteur est finalement Alessandro Conti, le chanteur de Trick or Treat. Pourquoi lui et comment l’as-tu choisi ?

Après la tournée de Rhapsody of Fire, lorsque nous avons décidé de nous séparer, je cherchais un chanteur mais je n’étais pas certain de savoir exactement ce que je voulais. Je pensais à une approche à la Avantasia ou Aina, avec plusieurs chanteurs et quelque chose de très ambitieux. Mais j’avais peur qu’on ne puisse pas faire de concerts après, que l’on soit cantonné à la période des festivals et ce n’est pas ce que je voulais, tout en sachant qu’il est bien plus aisé de travailler avec un seul chanteur.



Donc j’ai commencé à composer après le split, sans connaitre l’identité de la voix qui serait sur la musique, avec justement cette approche du cinéma dans mon esprit. Je ne savais pas comment faire parce que la musique allait demander plusieurs registres vocaux, et l’idée d’Avantasia m’est revenu en tête, me disant que ce serait la seule solution. J’en ai discuté avec Fabio [Lione], mon ancien chanteur, et il m’a conseillé de demander les services d’Alessandro que je ne connaissais alors pas. J’ai écouté son groupe et j’ai été subjugué par sa voix, qui m’a immédiatement fait penser à celle de Michael Kiske des vieux Helloween. Il est capable de chanter vraiment très très haut et je trouve ça génial. Il a un registre incroyable, il peut également aller dans des tonalités beaucoup plus graves. C’est quelque chose de très agréable que de travailler avec un chanteur ayant une telle capacité car je pense qu’un artiste doit respirer la liberté, la ressentir en lui et c’est ce que m’évoque Alessandro : il sait tout faire. Je me souviens lui avoir demandé de chanteur du metal, de la pop, même du Céline Dion (rires). Et ça ne lui pose aucuns soucis (rires). Il a des possibilités inouïes comme on peut l’entendre dans l’album. Il chante sur des passages lyriques qui m’ont donné des frissons en studio. Il dégage une grande puissance et une immense beauté. Il m’impressionne de plus en plus au fur et à mesure que je l’entends et j’imagine déjà les futurs albums avec lui. Lorsque j’ai vraiment eu conscience qu’il était le meilleur chanteur possible pour Luca Turilli’s Rhapsody, j’ai abandonné l’idée d’un projet à la Avantasia parce qu’il était capable de chanter les différentes choses que j’avais dans la tête. De plus, c’est quelqu’un de très agréable à vivre, qui écoute beaucoup de choses différentes et qui est proche d’autres groupes italiens, comme Lacuna Coil par exemple. C’est assez drôle parce qu’il était très timide au début…il me voyait comme le maitre et lui le fan donc il gardait un peu de distance mais il a fini par se lâcher complètement pour qu’on arrive au résultat final. C’est quelque chose de difficile que de passer derrière un chanteur comme Fabio mais je pense qu’il a réalisé le défi haut-la-main, et qu’un grand avenir se dessine pour lui.



3 – Et concernant Dreamquest ? Qu’en est-il du deuxième album après « Lost Horizons » ?
[ndlr : sans hésiter] Je stoppe toutes mes activités solo pour le moment, que ce soit Luca Turilli ou Dreamquest. Je peux désormais composer tout ce que j’ai envie avec ce nouveau groupe, et comme je te disais, ce n’est pas une nouvelle saga donc on évoluera vraiment en toute liberté. On peut retrouver dans ce nouveau Rhapsody des éléments plus froids de mes albums solo [ndlr : je suppose qu’il évoque les sonorités electroniques que l’on retrouve par exemple dans « Dante’s Inferno »] par exemple car rien n’est figé. D’ailleurs, pour nos concerts, nous jouerons des morceaux de mes albums solos car Alessandro les maitrisent complètement.

Concernant Dreamquest, un deuxième album a en effet été composé mais c’était la période où nous avons été devant les tribunaux,
interview Luca Turilli's Rhapsody avec les problèmes de notre ancien label [ndlr : le label de Joey DeMaio de Manowar] et il n’est jamais sorti finalement. J’ai réutilisé des idées pour les autres albums depuis et Bridget Fogle chante sur ce nouvel album. Peut-être un jour sortira-t-il quelque chose sous ce nom mais pour le moment, je ne sais pas.



4 – « Ascending to Infinity » n’a pas été produit par Sascha Paeth…
[il me coupe] Non non pas cette fois et je pense qu’il était temps de travailler avec quelqu’un d’autre. Il a produit les albums de Rhapsody, joué sur mes albums solo mais, sincèrement, depuis « Rain of a Thousand Flames » ou « Power of the Dragonflame » je ne me souviens plus, il était plus un co-producteur qu’un réel producteur.

Nous travaillions indépendamment et lui se chargeait du mixage. Ceci s’explique surtout par le fait que Sascha n’a jamais été un très grand fan de notre musique, et encore moins de l’évolution que nous avons prise avec « Symphony of the Enchanted Lands pt II ». C’est un fantastique ingénieur du son mais il ne produisait plus nos albums réellement, il restait en retrait et émettait souvent des objections sur telles ou telles parties de nos morceaux. Nous gardons d’excellents souvenirs humainement avec lui mais, cette fois-ci, je me suis dit qu’il était temps de faire appel à quelque d’autre. Au final, j’ai beaucoup travaillé par moi-même, dans mon propre studio, à composer et monter les morceaux, où j’ai pris du plaisir comme probablement jamais je n’en avais pris à voir se façonner la musique que j’avais en tête.

Pour revenir à la question du producteur, il s’agit cette fois de Sebastian Roeder, au Backyard Studios en Allemagne. C’est un vrai fan de ma musique et je trouve que la différence s’en ressent car il y a beaucoup de passion dans cet album. Ses groupes favoris sont Nightwish, Epica ou Within Temptation donc il sait comment doit sonner des productions avec beaucoup de chœurs et d’arrangements. Je l’ai découvert sur la dernière tournée de Rhapsody ; c’est lui qui s’occupait de notre son sur scène et il a fait un super boulot. Je crois qu’il travaille avec Edguy aussi.

Quand je lui ai demandé s’il avait un studio, il m’a dit « Oui j’en ai un pourquoi ? Pour ton album ? Tu es sérieux ? ». Il était abasourdi que je veuille que ce soit lui qui le produise (rires). Je connais très bien l’Allemagne avec Sascha donc ça ne m’a gêné d’y retourner avec Sebastian. Je ne trouve pas que c’était un risque car tout a parfaitement fonctionné dans une certaine décontraction. Nous avons été là-bas pendant quatre mois, à travailler sur les arrangements orchestraux et à confectionner les différents soli.



Au début, j’avais peur de ne pas trop avoir de repères, surtout que Nuclear Blast m’avait imposé une deadline dès la signature du contrat, juste après le split en août dernier. Je n’avais encore rien d’écrit, pas une note ni aucun line-up mais ils m’ont fait confiance et m’ont donné un an pour créer l’album. J’ai composé pendant trois mois de manière intensive avant de rentrer en studio. C’est un album très ambitieux, avec beaucoup de passages où l’orchestre est très présent, de symphonies grandioses et sombres et des chœurs incroyables que les fans de Rhapsody n’auront jamais entendu avant. En studio, il nous arrivait de travailler plus de quinze heures par jour mais nous ne voyions pas le temps passé ; il y avait une osmose entre nous et nous sentions que quelque chose de grand se préparait. Il y avait une aura très spirituelle entre nous. Nous donnions également des nouvelles constantes à nos fans sur Facebook et le fait de voir qu’on nous suivait et nous soutenait était un moteur exceptionnel. A partir du moment où Alessandro nous a rejoint, je n’avais plus de doute. Nous avions un grand chanteur comme peut l’avoir Iron Maiden ou Helloween. Je peux comprendre que certains soient très attachés à Fabio mais ce n’est pas une compétition entre Alessandro et Fabio. Ils se connaissent et sont amis. C’est un nouveau départ pour moi, pour grandir encore un peu, même si je suis déjà vieux (éclats de rires).

Je m’entends toujours très bien avec les anciens membres de Rhapsody of Fire mais quand nous nous revoyons ou discutons ensemble, ce n’est pas pour parler musique. Je ne connais pas l’actualité du groupe ni ce qu’ils vont faire et je m’en moque…nous nous sommes séparés justement pour faire les choses chacun de notre côté. En revanche, nous prenons des nouvelles de nos familles, savoir comment va les autres…nous avons d’autres sujets de conversation. Je sais qu’ils feront honneur au nom de Rhapsody of Fire quand le moment sera venu, mais il y avait trop de différences artistiques dans ce que nous voulions faire désormais ; si bien que la seule solution que nous ayons trouvé pour le bien de tous fut la séparation.



5 – Tu es l’image du musicien ambitieux qui utilise beaucoup de chœurs ou de symphonies quand tu composes. N’as-tu donc jamais envie d’un peu de simplicité ?
Non jamais. Je ne pourrais pas composer autrement que ce que je fais, en partant des claviers ou d’une mélodie classique que j’ai dans ma tête. Evidemment, parfois, c’est un peu plus simple et je reste un très grand fan d’Helloween par exemple, comme le prouve notre reprise de « March of Time » qui est incroyablement chanté par Alessandro où on croirait vraiment qu’il s’agit du chanteur d’Helloween (rires). Mais quand nous travaillions avec Alex [Staropoli], tout partait toujours de lui ou alors de mélodie sur laquelle se superposait très rapidement des arrangements orchestraux.

J’ai une passion pour la musique classique, pour le cinema et je n’imagine pas composer des albums qui ne contiendraient pas ces éléments qui font partie de moi, surtout que je ne suis pas le meilleur guitariste du monde [ndlr : modeste qui plus est]. De plus, j’ai énormément évolué dans mon utilisation de la musique classique, qui est un univers très large, et qui est encore très différents de ce qui se fait dans les « soundtracks » de films. Je suis passionné par les compositeurs comme Danny Elfman, Howard Shore ou Hans Zimmer qui apporte une grandeur incomparable à leur musique et aux images des films pour lesquels ils travaillent.

Beaucoup de groupes utilisent de l
interview Luca Turilli's Rhapsodya musique classique mais peu tendent vraiment vers le côté cinématographique de la chose ; c’est pourquoi je dis que cet album contient des éléments que les fans n’auront jamais entendus avant.



6 – La fameux « Hollywood Metal » (rires)


Ou « Cinematic Metal » (rires). C’est très différent que ce qu’un groupe comme Angra peut faire comme musique je trouve, les émotions n’ont rien à voir. C’est tellement excitant de composer la bande son d’un film imaginaire, de créer des personnages, de voyager vers des paysages lointains…[ndlr : il s’arrête d’un coup]. Excuse-moi mais quelle était la question déjà ? (rires)

7 – Si tu ne voulais pas composer plus simplement des fois (rires)
Ah oui (éclats de rires). Non pas du tout. Quand tu écoutes les débuts de Rhapsody, tu pouvais déjà entendre le côté progressif et tragique de notre musique. As-tu des exemples de groupes simples ?

8 – Et bien, sans que ce soit simple techniquement, mais sans orchestre ou chœurs je veux dire, sans penser à un groupe en particulier.
Je vois ce que tu veux dire mais après trois albums, je crois que l’on aurait fait le tour et ferait toujours la même chose. Avec uniquement des instruments traditionnels guitare/basse/batterie comme Iron Maiden par exemple, c’est beaucoup plus difficile de se renouveler et de justifier de véritables innovations. D’ailleurs, c’est peut-être pour ça que mon préféré est "Seventh Son of a Seventh Son" avec ses claviers et l’ambiance très différente qu’il possède par rapport aux autres disques de Maiden. Ce n’est pas juste du metal.

Beaucoup de gens qui n’aiment pas Rhapsody disent que c’est toujours pareil, c’est l’argument facile pour nous critiquer mais ce n’est absolument pas vrai. Les choses ne sont jamais les mêmes, les arrangements et les humeurs changent et, après trois albums, je n’ai pas l’impression de m’être répété alors que si j’avais utilisé seulement des instruments de base, je pense que je l’aurais fait. C’est le challenge de la musique que se créer constamment. Avec ce nouveau groupe, j’ai encore le sentiment de proposer de nouvelles sensations, de nouvelles mélodies et de nouveaux paysages aux auditeurs.



9 – Très bien. Concernant la première tournée du groupe, sais-tu avec qui tu tourneras ?
Je ne sais pas du tout. Nous allons jouer en novembre et décembre un peu partout mais rien n’a encore été décidé concernant ceux qui nous accompagneront sur scène. Nous allons faire une longue tournée européenne et espérons jouer partout dans le monde par la suite, le plus possible, partout où des fans voudront nous voir…

10 – Et peux-tu imaginer les deux Rhapsody sur la même scène ?
Oh non pas du tout ! (rires). Pas avant dix ans au moins (rires)

Je pense que les fans trouveraient ça drôle mais non, vraiment pas. Nous ne nous sommes pas séparés pour continuer de jouer ensemble sur scène interposée (rires).



11 – Je suppose que la setlist contiendra aussi des titres de Rhapsody et de tes albums solos ?
Oui en effet. Le fait qu’Alessandro soit capable de chanter les lignes vocales de Fabio ou Olaf est un grand plus et nous n’allons donc pas nous priver pour jouer des vieux classiques que les fans attendront. Tu sais, en studio, il a chanté des parties vocales vraiment très hautes, comme je n’avais jamais entendu quelqu’un en chanter donc je ne me fais aucuns soucis sur sa faculté à reproduire cela en live. Nous allons préparer quelques surprises de mes albums solos pour ceux qui me suivent depuis le début également.

Nous allons essayer de retranscrire au mieux notre univers sur scène, le côté cinégraphique et grandiose, comme dans la vidéo que nous avons réalisé pour le single « Dark Fates of Atlantis » et comme je te disais, beaucoup de surprises sur cette scène. Il ne faudra pas rater ça.



12 – Quels sont tes espoirs avec cet album ?
J’espère que les gens qui l’écouteront prendront du plaisir et se retrouveront autant que nous dans la musique. Chaque artiste, enfin presque tous, font la musique qui est dans leur cœur tout en espérant que les gens la comprennent et la vivent également. J’espère que ce sera le cas ici. C’est la musique que j’aime et que j’aimerais écouter de mon groupe préféré si je n’étais pas un musicien. Nous avons un très grand groupe et des musiciens exceptionnels. Nous avons un message pacifique, unificateur et qui, j’espère, saura rallier les gens autour d’une même passion. Entendre des gens te dirent que ta musique les a sauvé, ou qu’ils se sentent heureux en l’écoutant est un immense compliment.

Le nouveau Rhapsody est arrivé et il est spectaculaire que jamais et je crois n’avoir pas pris autant de plaisir depuis Symphony of the Enchanted Lands pt I, ce qui ne nous rajeunit pas (sourires).



13 – Merci beaucoup pour ton enthousiasme et ta disponibilité. C’est la fin mais avant de te quitter, comme je sais que tu aimes le football, je voulais te demander si tu suivais l’Euro 2012 et particulièrement l’équipe d’Italie ?
Oui j’essaie, mais j’ai la chance de faire une grande tournée de promotion en France donc je ne peux pas rester devant tous les matchs (rires). J’ai regardé Italie-Croatie tout de même et j’étais divisé entre les deux pays car ma mère est croate, même si je suis né en Italie et de père italien. En temps normal, je supporte plus la Croatie que l’Italie, je préfère cette équipe même si elle est moins connue, tout comme j’aime beaucoup aussi l’équipe de Slovénie, que je regarde dès que je peux. J’adore le football et je trouve parfois frustrant d’être sur scène alors qu’il y a un match de l’équipe que je supporte en Italie, l’Udinese. Donc juste avant le rappel, je cours voir les résultats avant de revenir sur scène (rires). C’est un grand dilemme pour moi (rires).

Merci beaucoup pour ton interview et j’espère que tu aimeras l’album. Merci à tous les fans français pour votre accueil et votre merveilleux pays.


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interview réalisée par Eternalis

10 Commentaires

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epheneo - 29 Juin 2012: Très bon interview
Kysaduras - 29 Juin 2012: Plutôt sympa comme interview, mais c'est vrai que l'aspect business transparaissait de cette décision de scinder le groupe.

Une chose quand même qui m'a toujours fait marrer avec Turili, c'est que le gars a je ne sais pas combien de side projects et pourtant il fait toujours la même chose dans chacun d'eux.
MS666 - 02 Juillet 2012: On est loin d'un Townsend qui change à chaque projet mais j'adore Luca quand même ^^
seppuku - 02 Juillet 2012: Merci pour cette interview toujours aussi agréable à lire.
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