Projet crée depuis 2007 de la main de Loris Guillen et Nicolas Rey, et après quatre années de gestation, le premier EP d'
Ivalys arrive enfin jusqu'à nous, humbles mortels de France et d'ailleurs dans la Voie Lactée.
Ce que je constate, même s'il ne dure que vingt minutes, c'est que je n'ai décroché à aucun moment car le charme opère instantanément. La production est calibré au millimètre près, aucun instrument n'est mis en retrait (les parties vocales de Jessica légèrement en avant pour mieux profiter de son doux timbre, évitant l'écueil de bien des cantatrices oeuvrant dans la surenchère).
Quant à la qualité des compositions, elle s'avère elle aussi de haut niveau, j'ai peine à me convaincre qu'il ne s'agit que de leur première production au vu du rendu final, le tout a été composé / pensé avec un telle minutie que c'en est anormal... voire extra-terrestre. Pour tout vous dire, j'ai ressenti quasiment la même sensation qu'avec l'album
Fallout de
Slumber et ceux de
Penumbra : une telle qualité d'écriture pour du
Metal Symphonique muni de quelques relents
Dark, je n'en ai trouvé que peu souvent.
Le travail abattu par Guillaume Muller aux poste de claviériste est d'ailleurs édifiant, s'intégrant parfaitement à l'ensemble sans prédominer / écraser de tout son poids sur la balance - ni aigreur ou sentiment d'anorexie ne viennent donc troubler notre horizon, comme le démontrent "Words in Time" et "Our
Gift" où j'ai dévoré chaque minute sans rien mettre de côté dans mon assiette en toute fin de repas, une belle prouesse que je tenais à saluer là. S'ils maintiennent le même niveau d'exigence pour leur prochain album qu'ils prévoyent de nous léguer en
2012, aucun label (du plus petit au plus massif de la scène internationale) ne serait alors assez étourdi pour ne leur prêter aucunement attention et les soutenir pour de bon.
(Et une petite particularité vous attend en embuscade sur Last
Paradise, la plus belle chanson ainsi que la plus longue de cet EP... n'insistez pas, je ne vous révèlerais rien, histoire de garder l'effet de surprise intact).
Premier EP - première réussite - première pierre superbement façonnée - les 20 premières minutes d'une longue série d'autres à venir qui, je l'espère, en inspireront d'autres encore, et (qui sait...) pourraient même enchanter les humbles mortels de la constellation d'Andromède, du moins si notre espèce survit jusque là aux prochains holocaustes à venir, tel le lys qui est ballotté par le vent mais ne se brise jamais.
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Celui qui attend
2012 de pied ferme... ouste la politique, la bienvenue à
Ivalys.
Apophis2036 / Summonight
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