Where the Grass Withers

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15/20
Nom du groupe Path Of Desolation
Nom de l'album Where the Grass Withers
Type Album
Date de parution 01 Novembre 2016
Style MusicalDeath Mélodique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. The Crown and the Empty Hall 03:28
2. The Uninvited 04:00
3. Isenau 04:57
4. To Pastures Grey 04:29
5. Rites of Rumination 03:42
6. The Hunting Prey 04:39
7. 85 Miles 03:47
8. Decipher 03:14
9. Sæclum in Favilla 04:26
10. Colourblind 05:55
11. Exit Nightmares 05:55
Total playing time 48:32

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Path Of Desolation


Chronique @ Sken

26 Novembre 2016

Assurément un groupe à suivre

Avec le mini 3 titres "Soaked Jester" sorti en 2014 les Suisses de Path of Desolation avaient suscité de l'intérêt et un certain espoir en distillant un mélodeath acéré, s'inspirant des glorieux aînés tout en gardant une vision résolument moderne. La maturité du jeune sextet vaudois pour sa toute première production était en effet assez impressionnante. Bien décidés à ne pas s'arrêter en si bon chemin, ils rempilent donc cette année avec un line-up inchangé, Anna Murphy étant quant à elle toujours aux manettes pour une nouvelle capture aux Soundfarm Studios.

Onze titres pour 48 minutes sont proposés sur "Where the Grass Withers" et son artwork signé Travis Smith en personne ! Autant d'éléments qui renforcent l'attente vis à vis de ce premier full-length ; on est déjà intrigués à l'idée de savoir si l'excellente impression laissée il y a deux ans pourra se confirmer cette fois sur un album entier. Dès le titre d'introduction on peut se faire un bonne idée de ce qui est proposé sur ce disque, à savoir un mélodeath souvent mid-tempo qui s'exprime à travers des compos fouillées, sans aller jusqu'à dire progressives.

Le riffing renvoie aux plus belles heures du mélodeath swedish des nineties ("The Uninvited"). On se prend à penser tour à tour à In Flames, At the Gates mais surtout à Dark Tranquillity par cette touche mélancolique que l'on retrouve également sur les très bon soli disséminés ça et là ("Isenau","To Pastures Grey"). Portés par le chant de Dave, lui aussi en progression, alternant judicieusement entre scream écorché et vociférations plus gutturales, certains titres délivrent de bonnes mandales à l'image de "Rites of Rumination" et "Saeclum in Favilla".

Par ailleurs, le clavier de Nipo joue chez la formation vaudoise un rôle prépondérant et singulier. D'une part il ne sonne pas excessivement moderne comme c'est le pêché mignon de pas mal de formations actuelles mais plutôt comme un véritable piano. D'autre part il mène clairement la danse sur certains morceaux à l'image de la seconde partie de "The Hunting Prey" à la dimension de douce folie orchestrale ou des mouvements lancinants sur "Isenau".

Saluons enfin la contribution d'Anna Murphy : son travail de production très honorable offre volontairement à l'album un son éloigné des sorties estampillées "modern metal" et de leur rendu lisse et aseptisé (même si un poil de puissance supplémentaire aurait été appréciable) et elle vient une fois encore poser sa voix sur le bon "The Uninvited", alternant scream et chant clair tout en sobriété. "Where the Grass Withers" est un premier album réussi qui confirme donc tout le bien que l'on pensait de Path of Desolation à qui il ne manque finalement que peu de choses (un ou deux titres plus accrocheurs peut-être) pour définitivement entrer dans la cour des grands. Assurément un groupe à suivre.

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Northernshadow - 26 Novembre 2016: Merci beaucoup pour la chronique !Concernant le piano qui sonne comme un véritable piano, ça vient sans doute du fait qu'il s'agit d'un véritable piano... ;)
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