Where Dreams Are Forgotten

Liste des groupes Power Mélodique Axenstar Where Dreams Are Forgotten
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15/20
Nom du groupe Axenstar
Nom de l'album Where Dreams Are Forgotten
Type Album
Date de parution 28 Novembre 2014
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album15

Tracklist

1.
 Fear
 04:21
2.
 Inside the Maze
 04:30
3.
 My Sacrifice
 04:03
4.
 Curse of the Tyrant
 04:26
5.
 The Return
 03:32
6.
 Demise
 04:10
7.
 Annihilation
 05:09
8.
 Greed
 04:25
9.
 The Reaper
 04:43
10.
 This False Imagery
 04:48
11.
 Sweet Farewell
 06:03

Durée totale : 50:10

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Axenstar


Chronique @ LeLoupArctique

13 Fevrier 2015

Il faut avouer que l'ensemble est toujours bien foutu, et les petits progrès sont indéniables

Vous connaissez certainement Axenstar. Au moins de nom. Mais si, vous savez, ce groupe suédois de power metal assez sympathique. C'est vrai, il se peut que vous en ayez écouté puis oublié. On ne vous en voudra pas, c'est compréhensible. D'ailleurs c'est un peu comme ça pour quiconque écoute Axenstar : sur le moment on aime bien, c'est agréable, voire entraînant, puis on passe à autre chose, et Axenstar part aux oubliettes. C'est bien là le problème. La musique d'Axenstar se complaît dans un power metal simple dans sa recette, et peu original dans son ambition. Et ce, sur plusieurs albums. Dans la carrière des suédois, les albums se suivent et se ressemblent, ne progressant uniquement qu'en qualité d'interprétation et de production, les compositions restant fidèles à l'idéal du groupe. Je suis sûr que pour vous, même si vous connaissez un peu le groupe, vous aurez du mal à différencier les albums les uns des autres, et à les placer dans le temps. Petite anecdote révélatrice : j'écoutais justement ce nouvel album sorti fin 2014, depuis l'ordinateur et en faisant autre chose en même temps. L'écoute se passe bien, et j'apprécie modérément ce Where Dreams Are Forgotten. Au bout d'un petit moment je me dis que cet album est quand même assez long, et après vérification j'étais en train d'écouter, sans m'en rendre compte, depuis un quart d'heure le début du disque précédent, Aftermath ! Les morceaux étaient tellement semblables d'un album à l'autre, qu'ils paraissaient faire partie du même album.

Du côté d'Axenstar la vie est plutôt tranquille. Après un Aftermath qui avait mis un peu de temps à sortir, le nouvel opus Where Dreams Are Forgotten déboule dans les bacs pour proposer une fois de plus du pur power metal à la suédoise. Le line-up est stable, et Magnus Winterwild reste maître du navire. De ce point de vue-là, pas de révolution à l'horizon à prévoir. Petite nouveauté, c'est cette fois l'artiste de renommée internationale Felipe Machado Franco qui s'est occupé du design, avec ce fameux "Bleu Machado". Je me demande bien quel groupe de power metal n'a pas encore eu recours aux travaux du colombien. Hammerfall peut-être. On reparlera d'Hammerfall plus tard. Concentrons-nous pour l'heure sur cette sixième offrande de la part d'Axenstar.

Tout commence sur une bombe de power metal simple et efficace, baptisée Fear, servant accessoirement de support à un clip, visionnable une fois que vous avez fini de lire la chronique (non mais !). Rythme trépidant, riff tranchant, double-pédale, voix mélodique, solo de guitare : tout y est. Le refrain reste très facilement ancré en tête, comme le veut le cahier des charges. Du coup on peut dire que tout y est, mais aussi que finalement rien n'y est. Le cruel manque d'originalité se fait sentir, de même que l'on pourrait quasiment prévoir chaque note et ligne de chant. Le morceau illustré par un clip est souvent choisi pour être le plus représentatif de l'album ; c'est malheureusement le cas ici.
Ce constat vaut donc pour une grande partie des morceaux de ce nouvel opus, qui, de ce fait, ressemble à s'y méprendre à tout ce qu'a fait Axenstar précédemment. Au bout de six albums les suédois ne cherchent toujours pas à tenter des formats légèrement différents des classiques, et n'expérimentent pas non plus vers d'autres horizons que ceux qu'ils connaissent si bien. Un peu comme un Hammerfall qui n'aurait jamais sorti Infected. Axenstar reste d'ailleurs assez proche de la musique de la bande de Joacim Cans, mais sans connaître évidemment le même succès. Et si Hammerfall réussit à être novateur à une certaine époque, ce ne fut jamais le cas d'Axenstar.

Toutefois, après cette énumération de défauts inhérents à la musique du combo suédois, et ce depuis leurs débuts, il convient de se pencher sur les bons côtés qu'apporte cet opus, puisqu'il y en a quand même, des bons côtés. Notons en premier lieu pour la défense des suédois une très bonne production, retranscrivant parfaitement tous les sons et avec puissance, à l'exception peut-être de la batterie qui paraît légèrement étouffée. Ensuite, et c'est le principal argument, les musiciens restent très bons en technique et maîtrisent leur sujet. Magnus Winterwild, même si autant dans ses compostions que dans son chant il ne recherche pas l'originalité, reste un très bon vocaliste de power metal typique, livrant une prestation sans faille. Il s'est même amélioré, disposant de plus de coffre, et montrant plus d'aisance que sur Aftermath.

Certaines compositions montrent aussi un peu plus de flamboyance, qui nous font penser que tout espoir n'est pas perdu pour Axenstar. En vrac, citons : Curse of the Tyrant pour son speed sans concession, The Reaper pour son intro puissante et son magnifique solo, ou encore Sweet Farewell pour terminer sur un agréable mid-tempo.

D'un côté nous avons donc un groupe qui nous livre tout-de-même son sixième album au contenu ressemblant fortement aux cinq précédentes réalisations, mais d'un autre côté il faut bien avouer que l'ensemble est toujours bien foutu, et que les petits progrès sont indéniables. Même si avec le pédigrée qu'ont les suédois on pense fortement qu'ils ne deviendront jamais des fers de lance du style, à mon humble avis tout n'est pas vain. En cherchant un peu de prise de risque, en tentant de nouvelles choses, Axenstar aurait largement de quoi séduire. Allez les gars, il n'y a (presque) plus rien à perdre !

6 Commentaires

2 J'aime

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frozenheart - 14 Fevrier 2015: Effectivement LeLoupArctique je crois que tu t'es un peu emballé sur ta note.
Même si l'album n'est pas inintéressant, j'ai l'impression quand même que le groupe tourne en rond !

Je ferrais donc l'impasse sur cet album, pas mauvais d'après le peut que j'en ai entendu. Mais c'est pour moi un groupe de plus dans la longue liste du Power Melodique.
LeLoupArctique - 14 Fevrier 2015: J'ai pas suivi ... Tu l'as écouté ou pas cet album ?
frozenheart - 14 Fevrier 2015: Non quelques titres et le peut que j'en aie écouté ne m'a pas ému !
Pour moi, c'est un groupe de Power de plus sans grande inventivité.
Je ne pense pas l'écouter entièrement de plus je suis à fond sur le dernier Blind Guardian, qui n'est pas facile à cerner lui aussi!
Fyrnael - 31 Janvier 2016: Merci pour la chronique! Fear est en effet vachement bien fichue et me rappellerai presque Infernal Angel qui reste pour moi une de leurs meilleures compos.

Mais pour le reste je serai plus dur, j'ai trouvé l'ensemble ultra mou et poussif. Le fait de sortir des albums qui se ressemblent n'est pas quelque chose de dérangeant quand le propos est maitrisé et qu'il y a au moins un renouvellement dans les mélodies. Le problème avec Axenstar c'est que ok il y a une bonne prod, un chanteur pas trop nul et une certaine technique, mais ça s'arrête là! C'est même plus chaque album qui se ressemble mais presque chaque chanson, ça ne décolle jamais ou très rarement, en tout cas pas depuis bien longtemps. Un groupe frustrant au plus haut point!
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