When Worlds Collide

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18/20
Nom du groupe Sinbreed
Nom de l'album When Worlds Collide
Type Album
Date de parution 26 Mars 2010
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album37

Tracklist

1. Newborn Tomorrow
2. Book of Life
3. When Worlds Collide
4. Dust to Dust
5. Infinity's Call
6. Through the Dark
7. Enemy Lines
8. Room 101
9. Arise
10. Salvation

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Sinbreed


Chronique @ Chacal

28 Juillet 2010
Mais que reste t-il aux grands ? C'est bien la question que l'on peut se poser après avoir découvert le premier opus de Sinbreed, combo teuton inconnu pour ma part jusqu'à ce jour !

Je vais finir par croire que le power est LE style en pleine effervescence du moment vu mes dernières écoutes (Innerwish, Painside) et qu'il regorge de jeunes loups pour la plupart épatants !!
Cette fois-ci pas de suspens inutile : Sinbreed a su me séduire et pour cela il n'aura pas fallu 50 écoutes comme cela est parfois nécessaire. C'est un fait que l’énergie diffusée par le power est une chose qui me convient pas mal, mais il y a tellement de groupes qui œuvrent dans ce mouvement musical que la sélection en devient difficile : ceux qui n'ont pas un le niveau ou qui se contentent seulement de plagier les grands sont vite éradiqués de la pile, sans seconde chance !

Alors que possèdent ces bons gars que les autres n’ont pas ? Déjà leurs rythmiques sont quasiment toutes taillées dans le roc : c'est gros, rapide, incisif mais bourré de passages mélodiques qui pourraient être issus d’albums d'Helloween ou de Gamma Ray. Pour ceux à qui il en faut encore plus dans ce rayon, Sinbreed va jusqu’à placer quelques refrains épiques qui ne dénoteraient sur certains titres d’HammerfallSalvation ») !
Ici, c'est la guitare qui mène la danse : beaucoup de breaks, de passages musicaux et de solos terribles : Flo s'en donne à cœur joie, à tel point que je me demande comment il va se débrouiller en concert vu le nombre de pistes présentes sur certains titres, mais ça, c'est une autre histoire. En plus, l’homme s’occupe également des passages de claviers : il doit posséder une bonne dizaine de bras pour tout gérer de la sorte !
Même si pour ma part la guitare tient une place essentielle, le second élément indispensable reste le chant, et là Herbie me comble de bonheur !! Cela fait belle lurette que les petits nouveaux venus sont tous des techniciens aguerris et que, généralement, les premiers albums sont déjà techniquement irréprochables. Bien souvent, c'est le chanteur qui fait la différence : s'il est quelconque, la mayonnaise a plus de mal à prendre ; s'il a un « petit quelque chose », ça aide forcément. Herbie a ce « petit quelque chose » : une voix qui tend plus dans les graves et qui « gratte » quand il pousse, un peu à la manière de Nils Patrik Johansson (LionShare).

Musicalement, rien de bien nouveau. Les titres sont bien conçus, pas trop longs (4 minutes en moyenne) et jamais ennuyeux. Pour sa première offrande, Sinbreed se contente de rester dans les sentiers battus sans jamais faire aucun écart quant au style pratiqué, mais l'album étant assez court et les morceaux tous sympathiques cela n'est pas gênant en soit. On navigue entre des titres speed (la plupart en fait), des hits taillés pour le live aux refrains entêtants comme « Dust to dust », d'autres plus heavy (« When Worlds Collide », « Enemy lines ») et même un symphonique et épique (« Salvation »). Dans tous les cas, c'est du bon !

Pour la production, Sinbreed a encore utilisé son homme à tout faire : Flo Laurin, et encore une fois, il s'est acquitté de sa tâche avec brio ! Le seul petit reproche serait qu'il manque un poil de basse, mais c'est vraiment histoire de dire quelque chose ;o)

Au bilan, un premier album sacrément bien foutu qui risque d'en réconcilier certains avec le power mélodique. En fait, hormis pratiquer un style usé jusqu'à la moelle et s'y cantonner tout au long des 10 titres, je ne vois aucun point négatif. Bref, faites comme eux : foncez !

1 Commentaire

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Iko_O - 28 Juillet 2010: Groupe clairement intéressant, mais je trouve qu'ils manquent d'un petit quelque chose dans leur musique. Mais l'ambition aura raison, ils peuvent avancer vers quelque chose de vraiment vraiment bon, je pense.

Chronique intéressante!
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Chronique @ dark_omens

17 Juin 2013

Malgré quelques défauts évidents ce When the World Collide demeure une très agréable surprise....

Il aura fallu près de 30 longues années d’un labeur acharné avant que, finalement, Herbie Langhans n’atteignent enfin la terre promise d’une juste reconnaissance certes relative mais bien réelle. Ce long chemin de croix artistique, emplis de sacrifices, d’abnégation indéfectible, mais aussi de désillusions et, sans doute, de trahisons, semble désormais, du moins espérons-le, derrière lui. Ainsi, dorénavant, cette bénédiction, consacrant l’artiste et son Seventh Avenue - consécration dont les prémisses furent ressentie au son d’un excellent Terium (2009) - lui permet d’entrevoir un avenir enfin prometteur. Et ces lendemains encourageant sont assurément l’aboutissement de ce périple laborieux car Herbie est un artisan sincère, croyant et travailleur. Là où d’autres s’appuient sur les vertus bancales d’un soudain talent infus, parfois, sinon imaginaires tout au moins limités ; lui a su construire sa carrière autour de valeurs fortes réelles dont les vertus participent à la qualité de son expression musicale d’aujourd’hui.

Dans les quelques projets auxquels l’artiste fut associé, il y eut, notamment Neoshine. Ce groupe, fondé en 2000 dans lequel officiait aussi un certain Frederik Ehmke (batteur que l’on retrouvera plus tard au sein de Blind Guardian), fut contraint de changer de patronyme pour opter pour celui de Sinbreed. Après une première demo qui ne suscita que peu d’intérêt à son égard ; le groupe nous revient aujourd’hui avec ce When Worlds Collide dans lequel les protagonistes précédemment évoqués demeurent présents.

Cette œuvre, s’inscrivant au demeurant dans l’étroite continuité du Heavy Speed mélodique développé sur le Terium de Seventh Avenue déjà préalablement cité, se pare cependant de cette nouvelle vivacité fougueuse et de cette agressivité admirablement efficace, propre à cette nouvelle génération (Orden Ogan, Dragonforce, Cellador…). Ainsi peut-on invoquer des titres rapides et puissants, aux refrains délicieusement harmonieux et réussies tels que Newborn Tomorrow (après un court préambule acoustique), Dust to Dust, Through the Dark ou encore, par exemple Infinity’s Call. Notons aussi un prompt Room 101 qui, s’il apparait, certes, comme plus classiquement Heavy Speed, nous permet d’entendre, à nouveau (fait suffisamment rare pour être souligné) l’exceptionnel chant de l’excellent Thomas Rettke (Heaven’s Gate, Redkey).

Fort de la maturité et de l’expérience de ces musiciens aguerris, Sinbreed sait aussi qu’il ne doit pas sombrer dans les mers obscures de la facilité tentatrice. S’éloignant ainsi des titres aux rythmes, aux riffs, aux mélodies et aux chants invariablement semblables, il compose quelques infimes nuances en des morceaux moins systématiquement similaires tels que sur Enemy Lines, par exemple ou en d’autres aux préambules plus doux tels que Salvation. On ne peut que saluer cette initiative, même si elle n’est, selon moi, pas suffisante pour véritablement offrir le souffle d’originalité nécessaire à cette œuvre.

Si au chapitre des satisfactions il faut redire encore les vertus de cette délectable union entre un Heavy Speed traditionnelle et une vision plus moderne de celui-ci pour un résultat mélodique et puissant, il nous faut hélas insister sur ces nuances insuffisantes qui offrent à l’ensemble une certaine linéarité. Il nous faut aussi reconnaitre que ces titres semblent légèrement moins fédérateurs et efficaces que ceux de Terium.

Saluons aussi encore les talents de chanteur d’Herbie Langhans qui, loin de ces prouesses hasardeuses d’autrefois, impose désormais, de cette voix à la fois rugueuse et puissante, une excellence remarquable. En effet loin de ces aigues improbables, de ces tentatives mélodiques stériles, de ces d’approximations d’antan, il nous propose l’interprétation d’une exemplarité exceptionnelle et, surtout, très personnelle.

Malgré quelques défauts évidement rédhibitoire pour ceux qui cherchent en chaque œuvre l’expression d’une certaine révolution, ce When the World demeure toutefois une très agréable surprise.

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