Même si
Destination Set to Nowhere (
2012) avait redonné quelques espoirs aux amateurs du combo italien, il faut bien reconnaître que le groupe
Vision Divine n’a pas sorti de grand album depuis le très bon
9 Degrees West of the Moon, qui voyait de nouveau Fabio Lione au poste de chanteur. Après 7 ans sans nouvelle livraison discographique et un remaniement de personnel, voici enfin le huitième opus full-length intitulé
When All the Heroes Are Dead, avec Ivan Giannini au chant! Un chanteur assez connu pour s'être illustré de fort belle manière au sein du groupe
Power Metal Italien
Derdian, voire dans une moindre mesure avec les groupes
Ivory et
Elegacy. Autant dire qu'avec un tel bagage et compétences le bonhomme est loin d'être un novice en matière de
Power Metal Progressif.
En dehors d'Ivan Giannini au chant, et de la pieuvre Mike Terrana (au palmarès impressionnant), à la batterie, nous retrouvons la même équipe qu'en
2012, à savoir Olaf Thörsen (
Labyrinth, ex-
Symmetry) et Frederico Puleri (
Exence, ex-
Seven Gates) aux guitares, Andrea "
Tower" Torricini (
Angel of
Babylon,
Wonderland, ex-
Killing Touch) à la basse, et Alessio Lucatti (
Deathless Legacy,
Etherna ex-
White Skull) aux claviers. Quant à la production très soignée, elle sera réalisée par le tandem Olaf Thörsen, Alessio Lucatti, supervisée et mixée par l'homme orchestre Simone Mularoni, qui mine de rien cette année aura enchaîné presque tous les albums
Power Prog du moment issus des labels Italiens Scarlet Records et Frontiers Records.
Annoncé comme un album regroupant toutes les facettes de l’identité du groupe avec un retour marqué vers un
Power Mélodique de la fin des années 90,
When All the Heroes Are Dead s’ouvre sur "Insurgent", une intro symphonique et grandiloquente, plus ou moins inutile, avant de débuter réellement sur le tonitruant "The 26th
Machine" qui s'il se distingue par une instrumentation technique imparable et riche (trop démonstrative), le chant lui s'avère assez poussif, sans la moindre émotion, un comble surtout lorsque l'on s'attarde un peu sur les prestations d'Ivan Giannini au sein du groupe
Derdian.
Malheureusement, le reste de l'opus sera coulé dans le même moule, car seules 3 compositions sauveront l'opus du naufrage total, à savoir l'entraînante "Were I
God" au refrain dynamique et entêtant, le speedé "The
King of the Sky "au lead guitares puissantes et laminées, ainsi que la lancinante power ballade "While the Suns Is Turning Black" à l'agréable mélodie et guitares flamboyantes.
Selon l'avis de votre illustre serviteur, en dehors d'une instrumentation et technique sans faille, ce huitième opus des Italiens se révèle être en dessous de ses prédécesseurs. En effet, car à vouloir trop épater la galerie, le quintet en a oublié l'élément principal d'un grand disque, à savoir l'émotion. Là, nous n'avons qu'un album aux titres convenus, manquant cruellement d'originalité et d'âme.
When All the Heroes Are Dead, malgré un line-up constitué de musiciens confirmés, ne sera pas le chef-d'œuvre tant attendu. Mais plutôt l'album d'un groupe en pilotage automatique se reposant sur ses acquis et donc à l'opposé de ce qu'il avait l'habitude de nous proposer par le passé.
Jamais accroché a ce groupe a part quelques titres sur 9 Degrees West Of The Moon qui était correct. Du power Italien comme il en existe des centaines.... Bon...
Bien d'accord avec toi...pas grand chose à sauver. Un chanteur poussif, des compos déjà entendus et une prod sans personnalité.
Ecouté, oublié...tellement loin d'un The Perfect Machine en son temps ...
Sur le clip, les lyrics disent Saturn V, et montrent la navette spatiale, construite 10 ans plus tard et qui n'a jamais servi à aller sur la lune, hin, hin, hin,...
Bon ok, ces mes sont pas astronautes, ils sont musiciens, mais merde. C'est pas pareil.
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