Fondé à
Paris en août
2012, par Étienne Bianchi (chant, percussions, programmations), le groupe Shaârghot joue un Rock,
Metal Electro Industriel, autant inspiré par l'univers Cyber-Punk, que par les groupes Hocico, Combichrist,
Rammstein,
Killing Joke,
Marilyn Manson, ou
Ministry dans sa configuration la plus violente.
Fiers d'un premier album auto-produit sobrement intitulé Vol 1 paru en 2015, suivi d'un E.P, 5 titres "
Break Your Body" des plus énergique et attractif, le quintet francilien n'a pas tardé à publier un deuxième album constitué de 14 titres d'excellente facture, (toujours auto-produit et entièrement chanté en anglais), intitulé
Vol II : The
Advent of Shadows, disponible depuis le 8 février 2019 via le label indépendant Planète Nomade.
Avec un sens aigu pour l'écriture de titres puissants et hypnotiques, le groupe à l'imagerie forte nous invitera dans l'univers post-apocalyptique et dystopique du Shaârghot une créature née de l'imagination d'Étienne Bianchi, qu'il incarne sur scène à la perfection!
Concernant le line-up qui joue sur cet album, il sera composé du fidèle Brun'o Klose à la guitare (lead), de Thierry Arpino à la batterie, et de Clémence (Clem X) à la basse et guitare additionnelle, qui évidemment endosseront le rôle des Shadows sur scène.
Afin de mieux comprendre l'univers du Shaârghot, revenons brièvement sur ses origines.
Le Sharghot est le fruit d'une expérience scientifique (faite sur des cobayes humains), dirigée par une organisation gouvernementale (le Great
Eyes) qui aurait mal tourné et qui se serait terminée par le massacre de ses créateurs, lui permettant ainsi de s'échapper du laboratoire ou il était enfermé.
En plus d'avoir des choses douloureuses et malsaines enfouies en lui depuis sa naissance, il vit en totale symbiose avec un parasite noir d'aspect luisant qui lui recouvre entièrement la peau. Son autre particularité est d'inoculer son propre sang aux humains afin de rassembler une armée, "les Shadows", qui via le parasite et à la façon d'une ruche, se connectent au Shaârghot.
Les membres du Great
Eyes craignant que l'incident soit révélé au peuple, décide d'envoyer un commando armé afin d'éliminer le Shaârghot et ses sbires. Malheureusement et comme le montre la vidéo de "
Break Your Body" tout cela ne se passe pas comme prévu!
Passés ces petits éclaircissements, attelons-nous sans plus attendre à la lecture de ce deuxième volume de la saga Shaârghot.
C'est au son de coup de bâton (du genre lever de rideau) de Miss Me (une courte intro reptilienne), que s'ouvre l'opus, s'ensuit le teigneux et malsain "Black Waves", et ses accents électro proche d'un Combichrist dans une configuration plus
Metal.
Des morceaux aussi agressifs que Black Waves, l'album en recèlera plusieurs, à commencer par "
Kill Your
God" (déjà présent sur l'E.P) et sa rythmique syncopée, incrusté de samples et effets électroniques des plus originaux. "
Wake Up" qui se distinguera par un chant rauque et écorché à la façon d'un Jaz Coleman (
Killing Joke). Des références que l'on retrouvera sur "K.M.B" et son riff de guitare au son puissant et malsain!
Mention spéciale au très massif "Now
Die!!!" et son riffing de guitares plombées, soutenu par un rythme martial rehaussé de percussions tribales et de plusieurs cassures (break) bienvenues, dont ce passage à 2:27 où semble s'échapper en français "t'es Moche, moche, t'es moche" du gosier d'Étienne (le Shaarghot), suivi aussitôt d'un clic (enclenchement d'arme à feu), du plus bel effet. L'autre pièce maîtresse de l'opus sera sans aucun doute le remuant et presque dansant "
Break Your Body" au refrain accrocheur et addictif.
Dans un registre plus lent, mais tout aussi prenant, le groupe nous concoctera plusieurs morceaux à l'atmosphère froide et oppressante à l'image du vicieux Z // B et son chant susurré à la
Marilyn Manson, ou bien du lourd "
Doom's Day" (inspiré du jeu vidéo
Doom), chanté dans un registre très grave limite Death.
Avec une imagerie forte, un visuel au décor Post Apocalyptique, un look s'inspirant de l'univers Steam-Punk, Cyber-Punk et de celui de leurs compatriotes de
Punish Youself, qui consiste à s'enduire le corps d'une peinture noire et luisante rehaussée de quelques touches d'un vert fluo, évoquant des produits chimiques et toxiques.
Au-delà d'une production à laquelle il manque, de la puissance et du relief (éléments indispensables à tout album de musique agressive et destructrice), ce deuxième méfait de Shaârghot est un disque réussi, accrocheur et une porte d'entrée idéale pour ceux qui souhaiteraient découvrir l'univers chaotique et désolé du groupe.
Ceux qui en doutent encore, n'auront qu'à s'en faire leur propre idée, lors du prochain concert qui aura lieu le 11 octobre prochain au Petit Bain de
Paris.
Avec plus de moyens ils feraient un malheur! De plus les membres du groupe sont super cool et très proche de leur fans. Bref ils méritent d'avoir plus de succès!
Edit: Ils en vendent en quantité limité lors de leurs concert, malheureusement en ce moment, c'est mort avec ce putain de virus.
Je l'espère! De plus je suis chanceux d'en avoir un exemplaire CD dédicacé par le groupe.
Attends... Une intro reptilienne ?!
Oh putain ! Frozenheart est un Illuminati ! Sortez les chapeaux en alu !!]
Commentaire innoportun et sans intérêt.
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