Voice from the Silence

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17/20
Nom du groupe Symphonity
Nom de l'album Voice from the Silence
Type Album
Date de parution 15 Août 2008
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album27

Tracklist

1.
 La Morale dell' Immorale
 01:06
2.
 Give Me your Helping Hand
 05:09
3.
 Gates of Fantasy
 06:35
4.
 Bring Us the Light
 05:06
5.
 Salvation Dance
 05:01
6.
 The Silence / Memories (Pt. I)
 02:02
7.
 The Silence / In Silence Forsaken (Pt. II)
 06:40
8.
 The Silence / Relief Reverie (Pt. III)
 01:31
9.
 Searching You
 05:20
10.
 Evening Star
 08:41
11.
 Afterlife
 00:53

Durée totale : 48:04

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Symphonity


Chronique @ metalpsychokiller

12 Décembre 2008
On vit une époque formidable !!!

La disparition du rideau de fer, la chute des frontières, la mondialisation, l’accélération vertigineuse du temps… Qu’on soit adepte ou réfractaire à ces évolutions ; la certitude en ce qui concerne la planète Métal est la découverte, la multiplicité de myriades de combos jusqu’alors inconnus dans nos contrées ou de manière très confidentielle. Un apport de sang frais, comme diraient mes confrères chroniqueurs Black métaleux préférés, qui évite la consanguinité, et à défaut de les vampiriser, secoue le nombrilisme et l’immobilisme exacerbés des groupes occidentaux établis.
Symphonity, illustre groupe underground de république tchèque en est l’exemple type.

Formé en 1994, par le guitariste Libor Krivak et le batteur Tomas Suchacek et dénommé initialement Otter, le combo fut rebaptisé suite à divers changements de line up, Nemesis. Après l’arrivée du chanteur Vilem Majner, un label italien, Underground Symphony, les signa enfin, et 2003 vu la sortie d’un premier album opéra métal « Goddess of Revenge », avec une courte apparition de Tobias Sammet ! Bon accueil et premiers gigs internationaux entrainent alors la naissance d’un soupçon de notoriété, qui sera balayé en 2005 année de tous les paradoxes : Martin Skaroupka remplace derrière les futs le batteur co-fondateur, le groupe ouvre avec une grande réussite pour Nightwish, et le chanteur déserte durant la préparation du nouvel album.

Coup du sort ou coup de chance car Nemesis devient Symphonity en accueillant le singer Olaf Hayer (ex Luca Turilli, Dyonysus) et son superbe timbre de voix. Cette symbiose nouvelle germano/tchèque très harmonique n’a pas échappé aux gros moyens de Limb Music.
2008 voit donc la sortie de ce second opus dont, vu les changements de line-up, de nom et de label, on peut considérer qu’il s’agit du premier du combo. Une pure réussite, une petite merveille de speed power mélodique dont l’intensité et la profondeur des compositions ne se démentent pas, le tout rehaussé par la prestation d’un chanteur grand cru. Les titres épiques, de haute tenue égrènent des lignes de chant accrocheuses, des parties orchestrales parfaites où la double foisonne de bravoure et où les mélopées sont farouchement enlevées.
Les progressions usuelles et classiques dans ce genre métal méritent ici le qualificatif de « grand art » tels les ponts symphoniques démentiels présents dans la trilogie divine The Silence. Et si toutes les plages sont ébouriffantes certaines sont dignes (Gates of fantasy, Evening star, Bring us the light), voir meilleures que les plus appréciables de Stratovarius, Sonata Arctica, ou Edguy. Cela envoie et déchire royalement et harmoniquement, et si Godess of Revenge était sympathique ; ce Voice from the Silence est tout simplement pharaonique. Meilleure sortie 2008 jusqu’alors dans ce style, je ne peux que vous conseiller de vous la procurer. Les UNIA et consorts ont tendance à nous laisser de plus en plus régulièrement sur notre faim ; de nous frustrer… Méfiance, le danger (et le plaisir !!!) viennent de l’Est. Qu’on se le dise…

« On vit une époque formidable ».

Nota : L’album est mixé par Sascha Paeth (Avantasia, Raphsody, Angra, Edguy) et l’artwork cover est signé Derek Gores (Kamelot, Edguy)

15/20 METALPSYCHOKILLER

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Chronique @ dark_omens

23 Décembre 2013

Une première partie fade et une seconde plus inspiré nous offrant un album tout juste moyen...

L’ouverture politique, économique et sociale de l’Europe, est aussi des plus profitables à l’exportation artistique. Elle Favorise l’essor culturel au sein de contrées où l’art, et notamment la musique, reste peu soutenue par des structures pratiquement inexistantes, et d’où il est difficile, voir quasiment impossible de s’exprimer en dehors d’un cercle assez réduit. Ce phénomène conjugué à l’avènement de nouveaux médias, que l'on considère parfois comme néfastes, mais qui n’en reste pas moins de formidables systèmes de communications internationales, propose à certains exilés silencieux, des moyens supplémentaires d’expression hors de leurs frontières. Avant cette ère nouvelle, combien de groupes restaient définitivement confinés dans ce relatif anonymat de scènes locales bien plus par manque de moyen, que réellement par manque de talents ? Avant ces temps de changement combien de groupe Tchèques pouvait réellement rêver toucher un public aussi large que le monde entier ?

C’est donc en République Tchèque qu’Otter voit le jour, sous l’impulsion de son guitariste, Libor Krivak quelque part en 1994. Rebaptisant le groupe Nemesis en 1996, il finira par sortir un premier album en 2003, Godess Of Revenge, sur le label italien Underground Symphony, dont on sait qu’il est connu pour avoir commis nombres de productions moyennent intéressantes, provocant de ce fait, dans une certaine mesure, une lassitude et surtout, l’essoufflement du mouvement Power Metal Mélodique enfanté et inspiré par Rhapsody. Ce Godess Of Revenge est un concept-album ambitieux qui aura tout de même un certain retentissement permettant notamment à Nemesis de jouer en première partie de Nightwish. Pourtant il ne faudra pas moins de cinq années, d’un changement de nom abandonnant Nemesis pour Symphonity et du recrutement d’un Olaf Hayer, chanteur renommé dont le talent, au vu de son CV (Luca Turilli entre autres…), n’est plus à démontrer, pour obtenir un contrat avec le label répute LMP, et pour enfin donner un successeur à cette première œuvre.

Imaginer que l’on puisse trouver autre chose que du Power Metal à tendance Mélodique, voir Symphonique, si chers a la maison de disque et à Sascha Paeth qui œuvre aux manettes de ce Voices From The Silence, est véritablement une gageure. Authentique signature de qualité, le (l’ex ?) guitariste d’Heavens Gate est reconnue pour avoir produit ce qu’il y a de mieux dans le genre. Pourtant si l’homme est assurément doué, il ne peut insuffler du génie là où il n’y en a point. Et ce disque en manque cruellement. On pourrait tout au plus en attendre une satisfaction minimale, mais dès les premiers morceaux, linéaire au possible, entendu partout et à maintes reprises, l’ennui nous gagne. Il va sans dire que la maîtrise est ici irréprochable, et que chaque instrument trouve admirablement sa place dans cette démonstration. Mais pour quel résultat ? Une symphonie monotone dévalant des sentiers foulés par tant d’autres. Et comme si ce regrettable conformisme ne se suffisait pas à lui-même, Symphonity y ajoute le mauvais goût de plagier outrageusement des influences que seul un sourd pourrait ne pas reconnaître. Ainsi Give Me Your Helping Hand, Gates Of Fantasy (dont seul le break hispanisant vient marquer une petite différence), Salvation Dance, rapides et avec peu de nuances, et Bring Us The Light, plutôt mid-tempo enlevé, ne sont pas influencés par Stratovarius, Sonata Arctica ou dans une moindre mesure Edguy, mais sont des plagiats purs et simples, dont le seul intérêt est une qualité d’interprétation sans faille et sans émotion aucune.

Plus grave encore Symphonity, décidément peu gêné par les scrupules, va même au-delà d’une transcription inspirée, les premier morceaux emprunte, en effet, à l’école finlandaise, la bande à Tolki en tête, des parties et des idées entière, qui nous font irrémédiablement penser précisément à d’autres morceaux du plus fameux groupe d’Helsinki. Aggravant encore un peu l’ensemble, Olaf Hayer semble gauche, et ses vocaux sont loin d’offrir les teintes nécessaires à notre contentement. Usant d’intonations plus graves, certes plus puissantes, que sur le King Of The Nordic Twilight de Luca Turili, il ne parvient que très rarement à donner du relief à ces titres fades. Ajoutons encore que les claviers, et ces sons de clavecins agaçant aux possibles, sont encore à mettre au crédit de la Finlande et pourraient tout droit sortir de l’album Visions, de qui vous savez…

Néanmoins, aussi étrange que cela puisse paraître, au-delà de Salvation Dance, l’album change de visage, pour nous proposer, enfin, quelques morceaux un peu plus intéressants. Les claviers s’effacent quelques peu et les voix s’améliorent. En conséquence In Silence Forsaken, et ses refrains orchestraux, et son Olaf Hayer bien meilleur, et ses changements de tempos, tantôt plus lents et tantôt un peu plus rapides usant de la double grosse-caisse enfin, à bon escient; favorisent la construction d’une certaine dramaturgie où le groupe semble beaucoup plus à l’aise pour s’exprimer. Citons aussi la façon dont est bâtie Searching You, qui, malgré un refrain un peu raté qui fait baisser l’intensité du titre, est plutôt pas mal. Et même un Evening Star, plutôt enlevé, avec quelques changements de rythmes soulignant les différentes parties, avec ses instants aux instruments et aux chœurs aux résonances classiques, exercice presque obligatoire dans le style, rendent Symphonity méconnaissable. L’album se clôt sur un Afterlife instrumental qui recèle un petit trésor caché, hidden track, qui continue sur la bonne lancé entamée par In Silence Forsaken, avec la particularité de proposer une alternance de chant allemand, anglais.

Voice In The Silence est donc un album bien trop fade et insipide dans sa première partie, et insuffisamment captivant dans sa seconde pour prétendre à une quelconque excellence. Il offre tout juste le plaisir minimum, et ce à partir de son sixième morceau, nécessaires pour prétendre être, au mieux, un disque moyen. D’aucuns considérerons, peut-être, que c’est amplement suffisant. Pas moi.

2 Commentaires

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Chriscatcher - 23 Décembre 2013: Pas grand chose à sauver dans ce disque. La pochette et le titre de l'album sont ridicules et la musique sent le réchauffé. Sûr de son fait ShymphonitY enchaîne sans sourciller tous les plans les plus éculés du metal symphonique. On s'ennuie ferme.
dark_omens - 23 Décembre 2013: "on s'ennuie ferme"... Un beau résumé de ce que nous offre ce disque...
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