Virus of the Mind

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17/20
Nom du groupe Starkill
Nom de l'album Virus of the Mind
Type Album
Date de parution 20 Octobre 2014
Labels Century Media
Membres possèdant cet album20

Tracklist

1. Be Dead or Die 04:36
2. Winter Desolation 05:16
3. Breaking the Madness 03:55
4. Virus of the Mind 04:47
5. Skyward 04:05
6. Before Hope Fades 04:52
7. Into Destiny 04:02
8. God of This World 05:39
9. My Catharsis 03:54
10. Convergence 04:18
Total playing time 45:24

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Starkill


Chronique @ cm91

07 Juillet 2015

"Virus of The Mind" est un bon album, bien qu'en dessous de son prédécesseur.



Tiens donc, ce sont les petits gars de Starkill qui nous reviennent en force ? Quoi ?!! Vous ne connaissez pas ? Dans ce cas une petite piqûre de rappel s'impose: Starkill est un groupe américain qui s'était formé en 2008 sous le nom de "Massakren", avant de vite changer pour "Starkill". leur premier album "Fires of Life" sorti en 2013 avait plutôt bien fait parlé de lui, et nos américains nous reviennent un an après avec un nouvel album intitulé "Virus of the Mind". Holà une petite minute ! Un an après un album, ça ne parait pas un peu précipité ? Bon, on peut peut-être relativiser en se disant que leur dernier album était en majorité une réédition de l'album sorti au temps où Starkill s'appelait encore "Massakren". Mais prudence est mère de sûreté, alors jetons une oreille à ce nouveau méfait.

Et bien, aux premières écoutes, on peut affirmer que Starkill est bien resté lui-même: dès le premier morceau "Be Dead or Die", on a droit à une intro symphonique qui s'enchaîne vite par des riffs dévastateurs et des percussions frénétiques. On reconnait bien là leur touche qui les avait déjà bien affirmé il y a à peine un an. Comme pour tout groupe, la question du sous-genre se pose, sauf que dans le cas de Starkill, c'est un peu spécial. Je m'explique: Dans l'ensemble, c'est du death mélodique à la Children of Bodom, la preuve avec les solos de guitare sur "Into Destiny" ou "God of This World". On retrouve aussi de légères touches de Thrash comme sur l'intro de "Breaking The Madness", où encore des voix électroniques dignes du metal industriel avec l'exemple de "Into Destiny", voire même des orchestrations assez typées Dimmu Borgir période "In Sorte Diaboli"...Quel fourre-tout ! Mais malgré tout, l'ensemble reste assez cohérent, je dis bien "assez", car si "Virus of the Mind" a des parties épiques, il souffre également de plusieurs bémols.

Parmi ces erreurs il y a le chant. En effet, à l'inverse de leur précédent album, le groupe avait annoncé que celui-ci serait le premier à bénéficier de chants clairs...Cauchemar ou diversité ? Et bien c'est un petit peu des deux. C'est-à-dire, tantôt il apporte un plus à la chanson, comme sur "Winter Desolation" ou encore "Before Hope Fades" où il colle parfaitement à l'ambiance mélancolique du morceau, tantôt il apparaît comme un cheveu dans la soupe à l'instar de "Skyward" où il bousille littéralement le dynamisme du début. Et au niveau de l'écoute, est-ce moi ou bien on entend des effets sur la voix claire ? Ce n'est certes pas flagrant, mais il y a quand même une impression de "synthétique"...De plus, le chant manque de justesse et à l'écoute du titre éponyme, on sent bien que le chanteur peine à rester dans le ton.

Le deuxième point noir vient des orchestrations. Bien que ce ne soit pas tout le long, il y a des moments où elles se font "bouffantes" comme sur le titre éponyme ou "Into Destiny", c'est à croire que le groupe voulait cacher un manque de recherche sur leurs riffs...C'est dommage, car contrairement à ce qu'ils ont pu penser, il y a du travail dessus.

En bref, "Virus of the Mind" est un bon album, bien qu'en dessous de son prédécesseur, je n'en dirais pas plus, de peur de vous gâcher le peu qu'il vous reste à découvrir sur cet album. Espérons que le groupe apprenne de ses erreurs et remonte la pente avec le prochain album qui sortira plus tard.

14/20

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Fonghuet - 03 Juillet 2017: fires of life est une tuerie; riffs rentre dedans, belles structures musicales et aussi beaucoup de surprises dissimulées dans chaque pièce, mais sur cet album; structure simple, aucune surprise. On dirait que l'album a trop été précipité, ça a manqué de travail pour rendre un bon morceau en morceau au-dessus de la moyenne.
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