Si la simple lecture du nom de l’album, Violence
Blasphemy Sodomy, n’avait pas suffit à vous mettre la puce à l’oreille ou que vous n’aviez pas les yeux en face des trous,
Deathwitch donne très vite le ton avec toute la finesse et la poésie qu’on lui connaît après une brève intro ambiante. «
Flamethrower Carnival » nous offre en effet immédiatement un ticket dans l’univers death punk thrash de
Deathwitch où grind et solo déjantés succèdent à des riffs moins violents mais tout aussi speed et entraînant. Après l’intro, il faudra profiter au maximum de la courte accalmie au milieu de l’album offerte par l’ambiante «
Lord of Ymodos » car ce sera le seul vrai moment de répit de l’album.
Avec 14 chansons en une quarantaine de minutes, on présume que le groupe ne risque pas de tourner autour du pot et évidemment, on ne se trompe pas.
Deathwitch prône avant tout l’efficacité rentre dedans avec des riffs à la simplicité punk oscillant entre la bonhomie thrash et une agressivité death agrémenté d’une voix agressive plutôt black, plus que dans les albums précédents en tout cas. C’est le mélange de ces deux styles comme dans « Total
Morbid » qui donne ce côté rebondissant et détonnant à l’album qui fait que l’on ne sait jamais trop ce qu’on va trouver derrière le prochain grind que par contre on est sûre de se prendre en pleine face au détour d’une chanson. Le côté thrash est la garantie de ces riff aussi simple qu’hyper efficace comme dans les débuts «
Blood sucking Fuck » et de «
Abhorrent Sadistic Tormentor » qui font principalement la personnalité des différents morceaux où ils apparaissent.
Si vous aimez la rythmique punk/ thrash, et êtes adepte de la brutalité gratuite, voilà un album à ne pas rater qui vous décrassera efficacement les oreilles.
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