Vices and Verses

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14/20
Nom du groupe Unfragment
Nom de l'album Vices and Verses
Type Album
Date de parution Janvier 2006
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1.
 Necrophages
 04:00
2.
 Vices and Verses
 03:42
3.
 My Brother
 03:45
4.
 Words of Another Time
 03:05
5.
 A nos Défunts...
 02:24
6.
 Alésia
 02:53
7.
 Sentenced to Death
 06:21
8.
 Inflamed Way
 03:31
9.
 Assiah
 04:20
10.
 Conquérir les Rêves
 02:36
11.
 Dark Hours
 04:12

Bonus
12.
 Mon Frère
 03:06

Durée totale : 43:55

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Unfragment


Chronique @ uberallescalifornia

16 Mars 2012

Floridian DM from France

Fondé en 2000 autour du guitariste Fabien Bartaud et du vocaliste Jérome Guibert, Unfragment a à ce jour sorti 3 albums tous auto produits, ce qui en dit long sur le ténacité des bonshommes. Ce « Vices and Verses » est leur second effort sorti en 2006, et à mon modeste avis leur meilleure production à ce jour.

Bénéficiant d’un son plus qu’acceptable pour un album enregistré de façon « artisanale », ce Vices and Verses surprend d’autant plus à l’écoute lorsqu‘on tient compte du fait que le groupe ne comprend pas de batteur. En effet, le travail de programmation de la rythmique est particulièrement soigné, et abuserai facilement un auditeur attentif. Pour autant, les musiciens ne cèdent pas à la facilité, puisqu’ils n’en profitent pas pour balancer des blast beats insensés pour impressionner la galerie. On sent au contraire que chaque titre a été longuement mûri, révélant toutes ses subtilités au fil des écoutes. Le résultat est un death racé, aux tonalités solidement ancrées dans la Floride du début des années 90, et dont la puissance de frappe repose surtout sur un riffing subtil,efficace et facilement mémorisable. Tour à tour thrashy (« Vices and Verses », « alesia »), typiquement floridien (« assiah », « dark hours »), ou plus brutal façon Deicide/Morbid angel (« inflamed way », « necrophages »), ce riffing constitue l’arme principale de ce skeud. A ce titre, sans qu’aucune influence d’un groupe en particulier ne se fasse trop ressentir, je placerai la comparaison plus vers des groupes tels que Monstrosity ou Death que Canniboul, les compos laissant la part belle aux mélodies, notamment pendant les solos de guitare. Une mention spéciale au mélodieux « words of another time » dont les guitares tout en retenue ne sont pas sans rappeler l’excellent album de Disincarnate. Il manque seulement un peu de relief au son de gratte pour mieux mettre en valeur les compositions. Au niveau du chant, on est toujours dans un registre classiquement death, un peu linéaire toutefois, j’aurais apprécié un peu plus de profondeur par moments, ce sera peut être le principal bémol d’un skeud d’excellente tenue. Les paroles en français sont une chose suffisamment rare dans le milieu du death pour être notée, surtout lorsqu’elles sont de qualité comme ici, le vocaliste et parolier Jérome Guibert n’hésitant pas à aborder des sujets assez intimes dans les textes. Assez casse gueule comme exercice, d’autant plus que j’étais dubitatif au départ, mais finalement très réussi, d’autant plus que cela donne une vraie personnalité et une vraie couleur aux titres. On voit que ces gars là ne sont pas des gamins, qu’ils ont quelque chose à raconter, plutôt que de nous rabâcher les mêmes histoires gore débiles et déjà mille fois entendues, et rien que ça, ça fait plaisir !

Un album varié et agréable à écouter et surtout à ré-écouter, car il ne se laisse pas forcement apprivoiser si facilement. Un bon travail d’artisan je recommande à tous les amateurs de death floridien grand teint : c’est indémodable et on ne s’en lasse pas.

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