Etant un immense fan de
Pantera, je me suis naturellement jeté sur ce premier album de
Superjoint Ritual qui a l’époque de sa sortie, n’était qu’un side-project de plus pour Phil Anselmo…
Je vous l’avouerais, au premier abord, j’ai été assez surpris . Surpris premièrement par le son : car contrairement aux albums de
Pantera ou le son est clean, cet album sonne incroyablement sale, presque punk, il est sur que le sieur Anselmo y est pour quelque chose…En effet la création du groupe date de l’époque ou il a commencé a écouté du true black (véridique ! )…
Passée cette surprise, il m’a alors été impossible de ne pas me faire souffler par cet album de hardcore d’une rage et d’une furie incroyable…Car si les compos sont assez basiques dans l’ensemble (Kevin Bond et Jimmy Bower, les deux gratteux, n’ont à l’évidence pas chercher à faire dans l’originalité mais ont composé des riffs simples qui nous font l’effet d’un coup de point dans la figure…), elles sont d’une rare violence pour ce style de musique, les vocaux sont hallucinants : à chaque cri on a l’impression que les cordes vocales de Phil vont se désagréger…
Même si certaine chanson ne présentent pas un grand intérêt, la majorité des compos sont excellentes et une seule lecture des paroles nous suffit pour chanter toute la journée les hymnes que sont « The alcoholik », « Fuck your enemy », « It takes no guts » ou encore la très étrange
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