Uglier and More Disgusting

Liste des groupes Death'n'Roll Dellamorte Uglier and More Disgusting
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15/20
Nom du groupe Dellamorte
Nom de l'album Uglier and More Disgusting
Type Album
Date de parution 1997
Style MusicalDeath'n'Roll
Membres possèdant cet album43

Tracklist

1. Uglier and More Disgusting 02:54
2. Sexmachine 02:38
3. Miss Lords 01:56
4. Corpses 03:03
5. The Lies 03:12
6. Fallen Angel Crashes Dead 03:06
7. Dirty 02:59
8. Plug Me in 02:45
9. Wretched 01:58
10. As Much As You Hurt Me 03:06
11. 666 and Pentagrams 02:36
12. So Many Reasons 02:50
Total playing time 32:45

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Dellamorte


Chronique @ ArchEvil

25 Fevrier 2010
Avant de commencer, je demanderais aux amis de la poésie romanesque et autres esprits flonflons de changer de page. Ce n'est pas parce que je ne vous aime pas, c'est juste que vous faites tache dans le décor là...

Je suis au volant de mon Peterbilt 281, sillonnant à plein tube le désert Californien, 25°C à l'ombre ( ça ne vous rappelle pas un film culte ? Allez, une Jupiler à celui qui trouve ! ), consommant moins de diesel que de bière et profitant d'une triple partie de jambes en l'air à chaque pause vidange.
Bref, tout ce tableau en écoutant Uglier & More Disgusting de Dellamorte. Dans le genre d'album vous foutant une patate d'enfer, il fait figure de produit dopant.

Side project de Jonas Kjellgren de Carnal Forge, Dellamorte fit autant de boucan musical que polémique à sa sortie. Etiqueté de Death'n Roll, le rapprochement avec un Entombed ayant initié l'osmose des deux discipline avec le terrifiant Wolverine Blues fut immédiat, et un clone du genre avec 2 ans de retard ne fut spécialement des mieux vu. Mais les deux auront beau avoir des points communs, comme ce son typique de l'école suédoise ou encore un groove soumis à leur contour death, certaines divergences les démarquent l'un de l'autre : A l'instar des relents rock'n roll du groupe de Petrov, Dellamorte se veut beaucoup plus punk et totalement dépourvu du raffinement qui faisait la gloire de son cousin. Alors quoi? Il nous reste un énième clone sans saveur? Et bien étant moi même réfractaire à ce genre d'entreprises fades et peu aventureuses, je ne peux pourtant m'empêcher de jouir comme une bête en écoutant cette insanité. Dellamorte repompe à outrance, Dellamorte ne prend aucun risque, mais Dellamorte s'assume et se gère comme un pro !


Stop les chinoiseries, place à un death punk couillu, à la bite de sanglier et con comme un balai. Et franchement, celui-là se fait sentir pénétr... euh... passer.
Ca commence avec un titre somme toute très classique et rentre dedans ( ... mais dans tous les sens... ). Pourtant déjà, ce déhanché incontrôlable se met en marche dès les premiers mids groovy, prémices à la faciale que Sex Machine nous servira au Kärcher : grosse orgie rock'n roll et son refrain qui pootre, à l'image de ta mère à quatre pattes au carnaval des glands. Notre pote Jonas aurait fait une overdose de Bangbus.com ( on ne se sent plus quand Oscar se met au garde à vous, hein? ), son chant rauque, viril, semblant imbibé d'alcool est un vrai divertissement... Sans oublier ce solo motorheadien tire la braguette... Mmh, j'me ferais bien une majorette en costume latex sur le buffet, là...
On ne quitte que rarement ce royaume du fessier pulpeux alimenté de grosse bringues, et ce sera pour mieux se toucher sur le pommeau de vitesse d'un Mack suralimenté sur le super-énergique 666 and Pentagrams... Rien d'occulte là dedans ( à part peut être Satan en personne dans la benne, le sphincter ravagé )
Ils nous en remettent une tonne sur une série de morceaux très courts. Le plus long, Lies, est un gros bulldozer low-tempo de 3 minutes 12 où Jonas atteint un premier orgasme .  « Buried... Torn by the liiiiiiiies !! ». C'est qu'on l'accompagnerait dans ses éjaculations, le gars. Puis cette coupure soudaine avant de repartir aussi sec.

On met ce mufle sur un podium mais les autres ne sont pas en reste non plus, la production très claire, un petit grain bien caillouteux sur les grattes ( j'le dis toujours, avec du gravier, c'est mieux ! ), met en évidence chacun de ces zicos nourris aux langoustines au gingembre et aux oeufs crus. Jamais une seule démarche astucieuse, juste un concert de barres à mine, contre le mur, sans vaseline, entre tripots sur Lemmy en corset cuir, fuck you attitude et partouze limite nécrophile sur un death puissant. A côté de ça, youporn, c'est du Almodovar.

Zéro subtilités ( au sens où nous l'entendons bien sûr, le Kamasutra regorgeant de positions folkloriques ), et c'est tant mieux. Cet album nous invite à cesser de penser... et à se renter dans le steak une bonne fois ! Et avec ce taux de testostérone qui a largement crevé le plafond, je promet que le moindre individu malingre et timide serait susceptible de se transformer en auroch de combat à son écoute ( tiens, ça doit être juteux ce genre de copulation, faut voir sur Beasttube, j'parie qu'ils y mettent les cornes. )

Bon, faut qu'j'arrête là, popol y en a tout dur. Avec en prime une fameuse envie d'un duel d'à-fond à la Russe ( ben tiens, le voilà le film culte, elle est pour moi la jup' ! )


P.S. : le nom Dellamorte serait tiré du titre du film horror-comedy Dellamorte Dellamore ( d'où ce sample du début ), en gros parfaitement adapté... manque juste un tube en plomb coincé dans le rectum des morts-vivants... Okay okay, j'arrête !

8 Commentaires

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BEERGRINDER - 25 Fevrier 2010: J'adore Dellamorte, mes impressions plus tard sur la chronique, bonne initiative que cette rédaction sur cet pépite de Rock'n Roll Death / Crust bien agressif!
CirithUngol - 26 Fevrier 2010: Hahaha, toi tu me fout la patate, d'entrée de jeu.
Je ne connais pas du tout ce groupe, mais cette putain de chro débridée avec cet humour "evilcat" me donne envie d'écouter ce Dellamorte.
Merci, beau travail.
sick01 - 26 Fevrier 2010: J'admire ta capacité à adapter ta prose à l'album que tu chroniques. Je ne connais pas non plus le groupe mais tu m'a donné une sacrée envie de me procurer ce cd ;)
Eternalis - 26 Fevrier 2010: une chronique bien adaptée une nouvelle fois à la situation...voilà bien avec toi un chroniqueur qui ne connait pas la monotonie. Je ne connais pas le disque et ça ne m'intéresse pas vraiment mais la lire fut, une fois de plus, un grand plaisir =)
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Chronique @ Svartolycka

31 Mars 2005
Dellamorte est un groupe peut-être maintenant peu (re)connu, mais il faut penser qu’à sa sortie, cet album avait fait un sacré boucan, pas vraiment dans le bon sens mais aussi dans le bon quand même. Formation death/punk assez sauvage et à l’attitude « fuck you » bien assumée, ce groupe sort cet album produit et mixé par un certain Peter Tägtgren (ça me dit quelque chose).

Tout d’abord, pour bien mettre les choses au point, le groupe a été taxé d’opportuniste et l’album carrément de plagiat par certains. Il faut dire qu’à cette même époque, Entombed était le maître incontesté du death suédois, la troupe à Lars Petrov ayant sorti le culte « Wolverine Blues » mêlant leurs racines death ainsi qu’une touche plus rock et graisseuse. Leur album fit date, et quand Dellamorte sorti son premier album, il se fit incendier car trop proche de Entombed (le son notamment) malgré son côté jouissif.

Enfin bon, revenons à nos agneaux, car ce disque « Uglier and More Disgusting » est un petit bijou de death/punk bien comme il faut. Alors oui, d’accord, le son des guitares fait beaucoup penser à Entombed, ce côté rugueux spécifique est largement répandu sur cette galette, mais bon, personnellement, je m’en contrefous comme de l’an quarante. La première chose qui se dégage de cet album, c’est l’aspect explosif de l’ensemble 100 % punk et rocckkkk. Des titres courts, entre deux minutes et trois minutes trente, une voix tantôt criarde tantôt aboyée sur un tempo majoritairement rapide, peu avare en blasts punkoïdes. Les riffs de guitares, éléments primordiaux sur ce type de musique, sont bien accrocheurs et sont suffisamment variés sur la totalité du disque. Peter Tägtgren fait même une apparition sur « Fallen Angel Crashes Dead ».
Le disque prend beaucoup d’influence à un pan cinématographique. La pochette est une image du film « Hellraiser » (le seul regardable), l’album s’ouvre sur un passage du très bon film « Dellamorte Dellamore » (d’où le nom du groupe) ect…

Non, décidément, cet album est assez plaisant, c’est pas une bombe ultra-stellaire non plus, mais Dellamorte remplit son quota d’ambiances bien déglinguées du ciboulot toujours soutenu par une ambiance assez rigolarde et un groove bien jubilatoire, sans que ce soit caricatural. En gros, ça bastonne secos sans temps mort, on ne peut pas s’emmerder avec ce disque. De plus, il devient moins facilement trouvable alors que cet album est l’un des sommets du death/punk bien gras.

Amateurs de death période année 90, de rock et de punk bien gras, cet album est pour vous.

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