Trauerwald

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18/20
Nom du groupe Schattendasein
Nom de l'album Trauerwald
Type Album
Date de parution 2003
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1. Die Stillen Herrscher des Moores 05:36
2. Sofern Wir Sind 09:13
3. Von Grambestirnter Frühlingswut 15:22
4. Wider Meines Willens 08:58
5. Der Gescholt´ne Vasall 08:12
6. Die Schergen aus dem Unterholz 17:32
Total playing time 1:04:56

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Schattendasein


Chronique @ Arawn

28 Septembre 2005
Ce premier album du combo allemand Schattendasein, originellement prévu pour être un projet parallèle de Salgoth du groupe de black metal symphonique, Epitaph Opera, nous plonge dès les premières notes dans leur univers de « true » black metal froid et lugubre dans la droite lignée du black metal à la norvégienne inspirée d’Hellhammer. « Die Stillen Herrsscher des Moores » introduit l’album en créant en effet une incroyable ambiance noire, malsaine et lugubre grâce à la lenteur des notes égrainée une à une mélangés à des cris déchirants, des chuchotements, une voix black plutôt parlée et posée se mariant parfaitement au reste et surtout un son terriblement adapté à l’ambiance qui sait avoir cette aspect très brut tout en restant audible et compréhensible pour les adeptes du style.

Schattendasein, ne joue toutefois pas que sur la lourdeur comme le montre « Sofern wir sind » et « die Schergen aus dem Unterholz » plus rapide et rythmiquement assez proche d’Hellhammer en version localement boosté, où le groupe joue plus sur le côté répétitif et lancinant sur la durée tout en restant dans la froideur. Ces accélérations ne se produisent toutefois que sur ces deux morceaux, les autres morceaux ne dépassant pas le mi tempo sans toutefois rester aussi franchement atmosphérique que « Die Stillen Herrsscher des Moores »

Malgré des chansons allant de longues (environ 9 minutes) à franchement longues (15 minutes) avec un côté forcément très ambiant, Schattendasein parvient à captiver l’esprit en usant de riffs certes répétitifs mais efficace et qui relance la machine juste au bon moment, comme des vagues successives amenant chacune une nouveauté qui nous enfonce un peu plus à chaque passage, particulièrement dans « Die Schergen aus dem Unterholz ». Schattendasein arrive à tirer le maximum d’une grande simplicité et parvient à nous glacer le sang brutalement au détour d’un riff ambiant par la simple arrivée d’une voie écorchée, d’un accord dissonant ou d’un air de guitare inquiétant.

Adepte de la noirceur et du black traditionnel, voilà un groupe auquel jeté une oreille attentive, de préférence au coeur de l'hiver ou dans une cave bien sombre.


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