Si je vous parle de trois frères qui font de la musique ensemble, à qui pensez-vous? Si je vous dis en plus, que c’est le plus jeune des frangins qui tient les baguettes ? : facile, ce sont les…Hanson ! !
Et bien non, malgré les quelques points communs, allant jusqu’au cheveux, nous allons parler ici de
Towersound, récemment signé chez l’écurie Brennus, label Français bien connu.
La famille Lecomte nous propose ici un genre, d’après leur biographie, peu connu en France : le «
Metal Mélodique ». Encore en genre de plus me direz-vous ! Il faut bien se démarquer ! Donc, la première chose à faire est de savoir à quoi ressemble le rock mélodique. C’est en fait un mélange de différentes influences, allant de la musique classique : Scarlatti, Geminini, Vivaldi, Bach, Beethoven, Mozart, et du métal : Queen,
Metallica,
Manowar,
Yngwie Malmsteen. Nous remarquerons sans peine que les influences du groupe sont les mêmes que pour tout le monde, la bonne musique étant toujours une référence.
Mais qu’est ce qui différencie donc ce groupe des autres, qu’est ce qui justifie ma chronique. Il faut écouter le CD.
Première surprise, « Prélude, to the tale of … » est une superbe intro s’articulant autour d’une guitare acoustique. Deux minutes où les influences classiques annoncées apparaissent. La chanson s’enchaîne avec «
Towersound », chanson faisant la part belle au riff. Les trois frères ne nous avaient donc pas menti. Il y a du riff : "
Towersound ", « Devils of the night », «
Hell’s on the speed way », « Bring your life to light » et de la mélodie : « Shine over me », « My wild
Rose ».
Mais le groupe ne s’arrête pas en si bon chemin et nous proposera même un petit morceau de bravoure : « Final March, Last
War ». Douze minutes dix au compteur et divisé en cinq parties.
Il faut quand même souligner que l’âge de nos musiciens va de seize à vingt six ans, et que le plus jeune Florian n’a pas à rougir de son niveau technique, de même que Laurent, guitariste de la formation, dont les solos sont d’une grande qualité.
Pour couronner le tout, le son de l’album est tout à fait correct et nous sommes surpris d’apprendre qu’il s’agit d’une auto-production.
Alors si de prime abord, l’entreprise peut faire sourire, c’est en tout cas une bonne découverte et nous tournerons notre disque sept fois dans sa platine avant de juger.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire