Too Hard to Die

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13/20
Nom du groupe Renegade (ITA)
Nom de l'album Too Hard to Die
Type Album
Date de parution 2006
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1. Le Matin Des Magiciens 02:41
2. The End Is Near 03:57
3. Fear of the Fire 04:39
4. Hot Again 02:54
5. Kali 03:47
6. As a Stone 05:37
7. Lies 04:55
8. In the Heat of the Night 01:53
9. Las Vegas 02:45
10. Too Hard to Die 02:50
11. Nothing to See 05:19
Total playing time 41:17

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Renegade (ITA)


Chronique @ dark_omens

05 Juin 2016

Attendons de voir la suite...

Le Matin des Magiciens, l'instrumental à l'aura quasi mystique qui débute ce premier opus des Italiens de Renegade, est un titre qui n'aurait sans doute pas juré s'il avait été l'introduction d'un de ces disques dont certains de nos groupes hexagonaux avaient le secret durant les années 80 et qui nous aurait dépeint ces créatures maléfiques hantant les marais de contrés maudites. Il précède un morceau plutôt sympathique qui, exception faites de la voix particulière de Stefano Senesi (voix sur laquelle nous reviendront plus tard), nous rappellera furieusement la perfide Albion de Steve Harris et de ses acolytes (Iron Maiden). Un souffle britannique que l'on retrouvera sur de nombreuses autres pistes de cet opus comme par exemple sur Fear of the Fire, un titre au final splendide mais qui aurait sans doute mérité des refrains plus réussis ou sur un Lies, sans doute la meilleure piste de cette œuvre, à l'entame acoustique du plus bel effet précédant bientôt un déchainement Heavy Metal.

Avec Hot Again, l'auditeur est tout à coup cueilli et décontenancé par les atours d'une plage très Hard Rock. Une surprise à laquelle il ne pouvait s'attendre tant rien ne l'y préparait. Etonnant. Pas nécessairement séduisant mais surprenant. Une collision que Renegade reproduira plus tard avec un Las Vegas et un Too Hard to Die qui, s'ils nous offrent tout deux une vivacité enthousiasmante, n'en sont pas moins des morceaux festifs comme seul les héritiers d'AC/DC ou de Steelheart savent en composer. Là encore pas sûr que l'auditeur soit pleinement conquis. Pas sûr non plus d'ailleurs qu'il le soit par un Nothing to See qui, malgré quelques jolis passages, nous donne surtout à entendre des mélopées maladroites d'où peinent à émerger une certaine continuité. Quant à la ballade As a Stone, là, clairement, il faudrait être soit sourd, soit très indulgent (soit insomniaque) pour lui trouver quelques qualités.

Après ce bref exposé des forces, et surtout des faiblesses de ce manifeste, revenons un instant sur la voix de Stefano Senesi. Si elle connait parfois (très rarement) quelques ratés qui nous font grincer des dents, c'est surtout son particularisme qui nous frappe. Non pas qu'elle soit d'une originalité folle puisqu'elle s'inscrit, peu ou proue, dans cette tradition aigue ordinaire de vocalistes transalpins. Toutefois en y ajoutant quelques accents "Dickinsonien" et quelques autres qui ne sont pas sans nous rappeler, toutes proportions gardées, Geoff Tate (Queensryche), le chanteur de Renegade lui donne un rendu un peu singulier.

Lorsque résonnent les dernières notes de ce Too Hard to Die de ces Florentins, il ne nous reste qu'un sentiment un peu mitigé. Celui d'avoir eu à faire à un disque plutôt agréable dès lors que le quintet puisait dans ses envies les plus anglaises mais nettement plus dispensable dès lors qu'il allait chercher ailleurs. Accordons-lui cependant le bénéfice du doute et attendons la suite pour émettre un jugement plus définitif.

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