To Kampf

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16/20
Nom du groupe Branikald
Nom de l'album To Kampf
Type Demo
Date de parution 1995
Style MusicalBlack Pagan
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1. Intro
2. By the Dreath of the Murder
3. Painest Sea a Kosmfarne (Part I & II)
4. With the Only Eye
5. Outro

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Branikald


Chronique @ RisingTides

13 Juillet 2011

Méditer dans la tempête.

Second enregistrement de l'un des plus anciens actes Black Metal russes, To Kampf relève davantage de l'expérience mystique que de la simple collection de chansons. Le son cru et lointain, couvert par le hurlement constant d'un vent tourmenté, ne permet d'ailleurs guère l'écoute de cette pièce dans des conditions "communes". Une grande attention portée à cette mystérieuse manifestation musicale aboutit sur un état de quasi-transe, qui permet de se laisser emporter par les riffs furieux comme les vagues de l'océan arctique une nuit de tempête, une description qui d'ailleurs colle parfaitement à l'atmosphère de l'ensemble de cette cassette.

Le voyage débute donc par une introduction méditative qui emmène l'auditeur au milieu de nulle part, loin, dans le Nord de la Russie, sur les rives et les falaises bordant le dit océan, par un soir de ciel grisâtre quand, soudain, l'orage se déclare avec les premiers accords de "By the Breath of the Murder", un périple halluciné de quelques dix minutes, suivi d'une accalmie encore prégnante de tonnerre en la présence de "Painest Sea a Kosmfarne", qui n'est pas sans rappeler les deux "Gebrechlichkeit" de BURZUM sur le mythique Filosofem, album qui pourtant ne sortira que presque un an après l'oeuvre que nous chroniquons ici. Suit le magnifique "With the Only Eye", peut-être l'un des morceaux les plus enchanteurs, barrés et épiques que j'ai eu l'honneur d'entendre venant de la scène Black tout entière jusqu'à aujourd'hui. La stupeur se conclut avec quelques notes répétitives et magiques provenant d'un vieux piano poussiéreux et désaccordé, nous berçant tranquillement comme un corps sans vie dérivant dans les eaux mortellement glacées, durant de longues minutes douloureuses qui peu à peu nous permettent de revenir à la réalité, encore ébranlés et perdus.

To Kampf n'est décidément pas une oeuvre à mettre entre toutes les mains, autant par sa production très particulière que par sa construction, son concept auquel très peu adhèreront. Les accros d'un certain Filosofem ou encore d'un Transilvanian Hunger pourront y trouver une pièce maîtresse atteignant de nouveaux sommets, là où beaucoup d'autres ne verront qu'une démo répétitive et ratée plus lourdement encore handicapée par un son parfaitement inaudible. A vous de voir dans quel camp vous vous rangeriez.

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