There Is a Hell, Believe Me I've Seen It. There Is a Heaven, Let's Keep It a Secret

Liste des groupes Deathcore Bring Me The Horizon There Is a Hell, Believe Me I've Seen It. There Is a Heaven, Let's Keep It a Secret
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14/20
Nom du groupe Bring Me The Horizon
Nom de l'album There Is a Hell, Believe Me I've Seen It. There Is a Heaven, Let's Keep It a Secret
Type Album
Date de parution 04 Octobre 2010
Enregistré à Studio Fredman
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album286

Tracklist

1.
 Crucify Me (ft. Lights)
 06:20
2.
 Anthem
 04:50
3.
 It Never Ends
 04:34
4.
 Fuck (ft. Josh Franceschi of You Me at Six)
 04:55
5.
 Don't Go (ft. Lights)
 04:58
6.
 Home Sweet Hole
 04:38
7.
 Alligator Blood
 04:32
8.
 Visions
 04:09
9.
 Blacklist
 04:00
10.
 Memorial
 03:10
11.
 Blessed with a Curse
 05:08
12.
 The Fox and the Wolf (ft. Josh Scogin of The Chariot)
 01:43

Durée totale : 52:57

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Bring Me The Horizon


Chronique @ enthwane

12 Octobre 2010
Je m'attaque à un sujet très sensible. En effet, le fan de BM que je suis en temps normal s'attaque à l'idole, que-dis-je, au monument, l'idole des jeunes qu'est BMTH, affublé de son "charismatique" leader, Oli Sykes, qui n'a plus un centimètre carré de peau vierge. BMTH m'a plu, passé une époque. Je l'avoue, quand je découvrais l'univers de la musique violente, "Count Your Blessings" et "Suicide Season" m'avaient un peu retenu l'oreille. Et depuis, j'ai appris à apprécier la musique.

Non, je rigole. Je ne suis pas là pour critiquer gratuitement ce groupe, qui ne le mérite pas forcément. Même si tout m'énerve chez eux. De l'imagerie qu'ils emploient jusqu'au genre qu'ils se donnent, tout m'irrite. Je préfère de très loin mes habituels pandas hagards maniant la hache dans les forêts de Norvège. Enfin. Mais l'imagerie, ce n'est pas ce qu'il y a d'important dans un disque, non ? Du moins, pas ce qu'il y a de plus important. Bref.

Aussi irritants soient-ils, ces grands-bretons ont quand même du talent. Ces mots peuvent vous paraître sonner comme un blasphème sortant de la bouche d'un amateur de BM comme moi, mais force est de reconnaître que les musiciens ont un certain bagage technique, si l'on omet le chanteur (cette critique n'engage que moi, mais la voix éraillée de prépubère agressif ne m'a jamais vraiment transcendé). Ces musiciens ont un niveau très correct. Alors pourquoi, grand dieu, pourquoi s'évertuer à tartiner la même pâte sur le même pain de disque en disque ?

ATTENTION : LA SUITE DE LA CHRONIQUE ENTRAINERA PROBABLEMENT L'IRE DES FANS PURISTES DU GROUPE.

Après cet avertissement, permettez-moi de démarrer mon plaidoyer. Je suis quelqu'un de curieux, et c'est pour ça que j'ai fourré mon nez dans le dernier disque du groupe. Déjà, pour commencer, l'artwork est - avouons-le - relativement moche. Le titre du disque est, lui aussi, fin comme du gros sel : Il y a un enfer, crois moi je l'ai vu. Il y a un paradis, gardons ça comme un secret. A choisir, je préfère les frasques pornographiques de Cock and Ball Torture (certes dans un autre registre).

Enfin bon, l'habillage du disque en lui-même n'est pas important, l'habit ne fait pas le moine, me dis-je pour me rassurer, essayant de trouver, dans ma naïveté naturelle, quelques excuses pour le groupe. Mal m'en a pris.

Et c'est parti pour douze titres de Deathcore "MTV-approved". Parce que force est de constater que le groupe n'a pas durci le ton depuis "SS". C'est toujours aussi calibré, aussi fashion, avec la voix énervante d'Oli, qui excelle plus en imagerie qu'en chant (ça, par contre, c'est difficile à contester). Ne crachons pas dans la soupe, BMTH envoie le bois dans quelques (rares) morceaux, qui enchanteront les coreux qui sommeillent en chacun de vous (ou pas). "It Never Ends", par exemple (dont le clip absolument hilarant doit être visionné par chacun de vous), est une chanson qui, en soi, n'est pas mauvaise. Mais qui sonne comme du prémâché, du prédigéré : un manuel de révolte adolescente prêt à l'emploi.

Ha, quand même,j'oubliais LA bonne surprise de ce disque : "Don't Go". Un petit côté mélodique et mélancolique bien sympathiques, l'instrumentale est parfaite, progressive au possible pour s'embraser dans un tourbillon de violence désespérée. Il suffirait juste d'enlever les voix : celle d'Oli et celle de la tasspé R'n'B qui se gargarise. Mis à part ces deux points noirs, la chanson en elle-même est une petite perle.

Mais deux bons titres ne font pas un bon disque. Le reste ? Boh, disons que BMTH fait du BMTH. En essayant cette fois-ci de péter plus haut que son cul avec des featurings (dont un avec un membre de The Chariot - quel nom), des titres trop rebelles ("Fuck" est un titre affreux), et parfois même quelques expérimentations sonores inutiles (rapellant le titre "No Need For Introduction" Jazzy, qui tombait comme un poil sur la savonette au beau milieu de la bouillie "Suicide Season").

Pourquoi ai-je mis six ? Pour les deux bonne surprises (surtout "Don't Go", en fait), la production (toujours clean, ces anglais), et surtout pour l'imagerie, ce côté "on est rebelles et on s'assume" qui me fera toujours autant rire. Ne nous leurrons pas, BMTH est toujours calibré pour passer sur les chaînes télé et remplir les salles de concerts. Question originalité, vous vous êtes complètement gourés de produit.

En résumé, le fan de BM que je suis est resté de marbre face à ce que j'appellerai très méchamment un "étron". BMTH, avec du recul, prend vraiment ses fans pour des cons en recyclant toujours la même chose. Après tout, ils ont trouvé ce qui fait vendre, pourquoi ne pas continuer ? Pas mal pour les jeunes (et vieux) qui voudraient une introduction au monde de la musique violente (remarquez que je n'ai pas dit "metal"), et excellent pour les fans de metal pour se détendre et rire un bon coup.

Justement, BMTH "Never Ends".

PS : à tout les fans qui s'apprêtent à cliquer sur "commenter" et à se déchaîner dans un torrent de colère, je vous invite d'abord à exprimer votre critique sur ce disque.

133 Commentaires

44 J'aime

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Vic_Rattlehead - 19 Septembre 2013: Emocore, Deathcore, Hardcore, Metalcore... Heureusement que j'ai grandi dans une époque où ces niaiseries n'existaient pas!
Icare - 25 Octobre 2014: "BMTH, avec du recul, prend vraiment ses fans pour des cons en recyclant toujours la même chose.= : ha ha, de la part de quelqu'un qui écoute beaucoup de black, cette phrase est quand même assez peu crédible! :-D
Game_system - 06 Janvier 2020:

Mon Dieu, heuresement que ce genre de "chroniques" ne sont plus acceptés sur SOM...et heuresement que ce genre de "chroniqueurs" finissent toujours par déserter le site...

keketomax - 05 Novembre 2022:

Quand un mec commence a se justifier au milieu de la chronique et à anticiper la réaction des "rageux", tu sais déjà que son texte sera à chier.

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Chronique @ Shadx

14 Novembre 2010
Premièrement, je tiens à signaler que oui, je fais parti de ces personnes qui adorent Bring Me The Horizon. Ils se sont créés une image, une identité musicale, qui certes ne plaît pas à tout le monde, mais qui a le mérite de leur être propre. Ils ont commencé par un très bon album qu'est Count Your Blessings, puis ce sont éloignés de ce deathcore qui leur était peut être trop impersonnel. Suicide Season a par la suite révélé ce côté qu'ils ont d'un groupe de jeunes membres qui veulent s'amuser, notamment sur scène où on a souvent le droit à un gros délire (bien que leurs premières performances n'étaient pas géniales). Le chant éraillé d'Oli plaît ou ne plaît pas, c'est subjectif. Mais BMTH c'est aussi et surtout un groupe caractérisé par cette musique à la fois puissante et mélodieuse, parfois avec une touche mélancolique, et tout ceci est davantage mis en avant dans ce nouvel album.

En effet, Crucify Me, la première piste, l'affirme. On commence sur quelques douces et belles notes, pour que la musique s'emporte finalement dans un rythme entraînant tout en conservant la mélodie de l'intro. Et c'est un des points forts du groupe, alterner passages doux et harmonieux, pour accélérer d'un coup avec des riffs ravageurs et mélodieux. Quant à la voix d'Oli, elle n'a pas vraiment changé depuis Suicide Season, peut être légèrement plus chantée, en tout cas, à mi-chemin entre un vrai scream et un chant clair, cela correspond parfaitement à ce rapport puissance/mélodie caractéristique de BMTH. On remarque aussi l'ajout de chœurs que l'on retrouve dans beaucoup de morceaux de l'album, qui viennent dynamiser le tout. Ainsi, It Never Ends, première bonne musique que le groupe aura décider de nous faire découvrir correspond aussi à tous ces critères. A noter l'ajout d'un synthé sur quelques courts passages de ce morceau, notamment l'intro, surprenant mais agréable.

Mais le groupe n'a pas pour autant perdu en agressivité, et quelques morceaux sont là pour le montrer. Cela passe d'un rythme effréné et très agressif dans Fuck, au riff lourd et puissant de Blacklist. Les breakdowns sont aussi violents et bien réalisés, des grosses parties de mosh sont à prévoir sur ceux de Fuck et de Anthem.

Une bonne ambiance à prévoir en live donc, ce qui me permet de revenir sur cet ajout de chœurs. Ils sont présents dans presque tous les morceaux, l'exemple le plus flagrant étant celui de Alligator Blood, donnant réellement un plus à la musique, où il est facile de s'imaginer toute une foule délirer dessus. On y observe d'ailleurs une sorte d'échange avec la voix scandée d'Oli. Et étant donné que comme dit précédemment, les chœurs sont présents dans presque toutes les musiques, au vu des riffs et des breakdowns efficaces, on a l'impression que cet album est fait pour le live, et qu'il est vraiment bien foutu.

Passé toute cette violence et cette agressivité, on trouve aussi deux très beaux morceaux, Don't Go (à noter une sublime mélodie jouée aux violons) et Blessed with a Curse. Une autre facette de BMTH, toute aussi jouissive. En effet, le groupe sort ses tripes avec une musique d'une puissante mélancolie, surmontée d'un Oli qui pleure ses lyrics d'une voix déchirante.

En résumé, on a là un album aux puissantes mélodies, avec une touche de mélancolie, mais aussi une agressivité maîtrisée, des breakdowns ravageurs et rythmés, des riffs entraînants qui restent dans la tête, et des chœurs qui feront encore plus monter l'ambiance dans des grosses parties de délire en live.

34 Commentaires

12 J'aime

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Shadx - 28 Décembre 2011: Elle est vraiment belle, content de voir que toi et d'autres puissent partager mon avis.

Merci pour vos commentaires à tous.
 
Kayserialkiller - 04 Mars 2012: je suis assez neutre niveaux débat BMTRH, je commence à découvrir le groupe.
tout d'abord niveau note je pense que le 19 est un peu excessif ^^'.
Après en regardant la chronique du dessus, un 6 n'est pas plus objective.
ensuite comme je vient de me faire tous les albums un par un je ne vois pas de quoi cette album à de décevant comparé au autre.
cela n’empêche que c'est une assez bonne chronique.
hadsonners - 25 Janvier 2013: Album moyen, BMTH expérimente et c'est bien, mais des fois il tombe vraiment (trop) dans le travers de la facilité, ce qui gâche tout !! Un 12 pour moi
Game_system - 06 Janvier 2020:

J'ai été plutôt surpris par cet album. Etant un immense fan de Count Your Blessings, album que je considère comme la crème du deathcore et faisant parties de mes albums préférés, je ne m'attendais pas à grand chose venant de celui-là. Suicide Season m'avait plus ou moins déjà déçu le trouvant trop expérimental et trop éloigné du deathcore d'origine (même si j'ai fini par beaucoup l'apprecier avec le temps). Mais je dois dire que cette alternance de passages mélodieux et agressifs sous une thématique de paradis/enfer m'a plutôt convaincu. Le côté metalcore de leur musique est totalement assumé, les riffs sont bourrins quand il le faut et les passages mélodiques sont intéressantes.

Je regrette seulement la voix d'Oli, qui est navrante et encore pire que sur Suicide Season. Il laisse totalement tomber ses vocaux deathcore qui était pourtant si excellents pour laisser place à des vocaux que je trouve beaucoup moins expressifs et plus monotones. Ce qui me donne l'impression que ce changement musical a été forcé par son incapacité à reproduire des vocaux deathcore...

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