The Well of Stars

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17/20
Nom du groupe Onirism
Nom de l'album The Well of Stars
Type EP
Date de parution 05 Juillet 2016
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1.
 The Well of Stars Pt. I
Ecouter06:57
2.
 The Well of Stars Pt. II
Ecouter09:39
3.
 The Well of Stars Pt. III
Ecouter07:34
4.
 The Well of Stars Pt. IV
Ecouter08:12

Bonus
5.
 The Endless Ride of Heavens (Early Version)
Ecouter06:56

Durée totale : 39:18

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Onirism



Chronique @ Icare

29 Août 2016

Onirism délaisse l’aspect purement metallique pour quelque chose de plus épique, cinématographique et atmosphérique

Décidément Antoine Guibert est un artiste pour le moins prolifique. En plus d’officier dans des combos tels que Belenos ou Kerifern, l’artiste est également seul maître à bord du projet de black sympho Onirism, qui a déjà sorti un très bon premier album en février dernier.
A peine cinq mois après cette première réussite, le one-man-band nantais remet le couvert, et voilà donc The Well of Stars, EP de 39 minutes à l'artwork toujours aussi coloré et évocateur.


La première piste nous introduit doucement à l’univers d’Onirism : un grondement sombre évoquant le néant et des plages de synthé tantôt cosmiques tantôt sombres nous propulsent directement à des années lumières des sphères terrestres. Les douces mélopées qui nous parviennent, narrées par une flûte légère, une boîte à musique mélodieuse et des percussions feutrées, nous font plutôt penser à un univers lumineux, coloré et amical qu’aux immenses espaces déserts et hostiles d’un Darkspace, et le titre prend même des accents celtiques, avec ces cordes synthétiques mélancoliques rappelant des sonorités de harpe et des passages bucoliques presque sautillants renvoyant à cette espèce d’Eden extraterrestre que l’on peut contempler sur la pochette.
Cette première véritable piste, morceau instrumental de presque sept minutes entièrement programmé, sonne très cinématographique, et indique d’emblée la nouvelle direction prise par le musicien.

C’est une guitare certes saturée mais extrêmement mélodique qui nous parvient au début de la Part II, nous servant un riff mélancolique et majestueux, et s‘ensuit le premier blast de la galette, propulsant ce riff spatial, suivi par un bref hurlement black. On revient rapidement sur un mid tempo qui fusionne guitares et nappes de claviers en un magma harmonieux mais jamais vraiment agressif, et le titre déroule ses 9,39 minutes d’un black riche et soigné empruntant tant au symphonique qu’à l’atmosphérique. Sur le break central, on retrouve ces flûtes planantes et légères, et la fin du morceau s’achève sur une mélodie de clavier apaisante.
Avec Part III, on repart déjà sur un long titre instrumental, sorte d’ambiant cosmique copulant avec une psy trance lounge, feutrée et élégante : les percussions électroniques donnent ce côté synthétique, tandis que les claviers aux sonorités multiples tissent toujours cette toile épique, dessinant une sorte d’odyssée musicale dans un univers coloré et fascinant. Le titre se termine sur quelques notes de piano et les sanglots mélancoliques d’un violon.

A ce point de la description, soyons clairs : l’ensemble reste toujours agréable, riche et très bien exécuté, et il est clair qu’Antoine Guibert n’a pas perdu son talent de composition en cinq mois, mais ceux qui s’étaient délectés de la violence raffinée de Cosmic Dream resteront peut-être un peu sur leur faim, car ici, il est clair que l’ossature metal de la musique est reléguée au second plan, avec des guitares en retrait et des blasts trop rares au profit d’un travail de programmation et de composition au clavier prépondérant.
Il n’y a guère que The Endless Ride of Heavens, titre bonus qui clôt l’EP en beauté, qui rappelle l’intensité de l’album précédent, avec ce rythme qui oscille entre soutenu et frénétiques, ces excellents riffs aussi tranchants que mélodiques, ces vocaux plus présents et, bien sûr, ces lignes de clavier à la fois complexes et variées qui font la personnalité d’Onirism.


Vous l’aurez compris, The Well of Stars reste une réalisation très professionnelle proposant une musique de qualité, et mettant en évidence le talent de composition et de programmation de son interprète. Ceci dit, ces cinq titres délaissent quelque peu l’aspect purement metallique pour se diriger vers quelque chose de plus épique, cinématographique et atmosphérique, et si Onirism confirme ici sa créativité virtuose, il perd beaucoup en intensité et en agressivité.
Une belle œuvre néanmoins, qui a le mérite de nous faire explorer le côté le plus apaisant, fantastique et fascinant d’un univers que la scène metal nous dépeint bien souvent comme étant froid et hostile. Ca change…

1 Commentaire

3 J'aime

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NerZhul - 24 Octobre 2017:

Cet album (ou cet EP, peu importe) est un véritable chef d'oeuvre et c'est justement le côté métallique en retrait qui m'intéresse.

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