Un an après la sortie du formidable "
The 7th of Never" (1987) suivi quelques mois plus tard par celle de son brillant premier album solo "Instrumental Variations" (1987),
David T. Chastain (ou plus exactement le groupe
Chastain) est de retour avec "
The Voice of the Cult".
Si le line-up n'a pas changé depuis "
Ruler of the Wasteland" (1986) il n'en est pas de même pour le label, puisque cette fois-ci
David T. Chastain a confié la distribution de son nouveau disque à Roadrunner Records (au détriment de Black
Dragon Records).
Dès "
The Voice of the Cult" le ton de l'album est donné avec un morceau énergique et entraînant, cependant moins intense que ceux délivrés sur "
The 7th of Never".
Cette baisse d'intensité n'empêche pas
David T. Chastain de proposer de très bons titres tels que "
Live Hard", "Share Yourself With Me", et "
Evil For
Evil" (le plus rapide du lot) toujours accompagné de sa solide section rythmique Mike Skimmerhorn (basse) et Ken Mary (batterie) et surtout de son excellente chanteuse
Leather Leone.
Si les morceaux rapides (ou plutôt très rapides) brillent par leur absence, les titres plus heavy (dans une veine
Black Sabbath/
Dio) se multiplient avec "Chains Of Love", "Soldiers Of The
Flame", et "Take Me
Home".
Comme à son habitude
David T. Chastain (qui, une fois de plus, a composé la musique de tous les morceaux ainsi que quasiment tous les textes) nous gratifie de superbes descentes de manches (même si celles-ci s'avèrent être beaucoup plus sobres que sur le disque précédent), en particulier sur "
Fortune Teller" et "Child Of Evermore".
Petite remarque qui a cependant son importance, sur "
Fortune Teller" on décèle quelques plans déjà présents sur le titre "
The 7th of Never" d'où un sentiment de redite lors de l'écoute de ce (pourtant) très bon morceau.
Bref, après voir dépensé beaucoup d'énergie à la conception de son premier album instrumental et avant d'en dépenser (un peu moins) sur celle du premier disque solo de
Leather Leone "
Shock Waves" (qui sortira en 1989),
David T. Chastain nous offre avec "
The Voice of the Cult" un album certes plus qu'appréciable, mais cependant beaucoup moins enthousiasmant que ne le fut "
The 7th of Never".
Merci à toi, pour la chronique.
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