The 7th of Never

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17/20
Nom du groupe Chastain
Nom de l'album The 7th of Never
Type Album
Date de parution 1987
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album56

Tracklist

1. We Must Carry on 03:26
2. Paradise 04:12
3. It's Too Late for Yesterday 04:49
4. 827 03:20
5. The Wicked Are Restless 05:32
6. The 7th of Never 04:51
7. Take Me Back in Time 04:48
8. Feel His Magic 05:03
9. Foreveremore 05:59
Total playing time 42:00

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Chastain


Chronique @ grogwy

11 Août 2017

Une perle du Heavy Metal Américain

Après avoir sorti en 1986 l'excellent "World Gone Mad" et le très bon "Praise The Loud" avec CJSS, le guitariste David T. Chastain décide de se consacrer à son second groupe Chastain (avec lequel, toujours en 1986, il a sorti l'appréciable "Ruler of the Wasteland") ainsi qu'à sa carrière solo (sous le nom de David T. Chastain).
Si "Mystery of Illusion" (1985) et "Ruler of the Wasteland" avaient été enregistrés en Californie sous la direction de Mike Varney (qui, on ne le répétera jamais assez, a découvert et a fait venir aux Etats-Unis Yngwie J. Malmsteen) et étaient sortis sur son label Shrapnel Records (Hawaii, Vicious Rumors) ainsi qu'en licence Roadrunner Records en Europe, ce ne sera pas le cas de "The 7th of Never".
En effet l'enregistrement de ce nouvel album ne s'est pas fait dans un, mais dans trois studios avec trois producteurs différents (Dale "Smitty" Smith pour la guitare et la basse, Terry Date pour la batterie, et Stephen M. Fontano pour le chant le tout produit par David T. Chastain) et, à l'instar des deux disques de CJSS, se voit édité par Leviathan Records (label de David T. Chastain) pour les Etats-Unis et Black Dragon Records (avec une pochette différente) pour l'Europe lors de sa sortie au début de l'année 1987.

Que dire de "The 7th of Never", si ce n'est qu'en plus de bénéficier d'une excellente production cet album surclasse non seulement ses deux prédécesseurs, mais aussi "Sacred Heart" (1985) (ainsi que "Dream Evil" qui sort cette même année 1987) de Dio, l'influence principale de Chastain (qui, d'ailleurs, prend ses distances avec son modèle sur ce nouveau disque).
Cela se vérifie dès le rapide "We Must Carry On" que David T. Chastain enrobe de magistrales parties de guitares, prouvant (même si ce n'est plus à démontrer) qu'il fait partie des meilleurs guitaristes de Heavy Metal de sa génération aux cotés de Marty Friedman, Vinnie Moore, et évidemment de l'incontournable Yngwie J. Malmsteen.
Cette technicité mise au service des morceaux (et non l'inverse) perdure sur "Paradise" et "It's Too Late For Yesterday", et s'accentue sur l'époustouflant instrumental "827" (où le jeu du guitariste se fait moins sobre).
Cependant la réussite de "The 7th of Never" n'est pas uniquement due au guitariste-virtuose (qui, certes, a composé seul tous les titres du disque à l'exception de "The Wicked Are Restless"), mais aussi à la section rythmique composée du bassiste Mike Skimmerhorn (CJSS) et du talentueux batteur Ken Mary (Fifth Angel) dont la puissance se fait déterminante sur les heavy "Take Me Back In Time" et "Feel His Magic" ainsi qu'à la sauvage chanteuse Leather Leone.
Car non contente de posséder une superbe voix (souvent comparée à celle de Ronnie James Dio, mais dans un registre féminin) Leather Leone l'a également travaillé, comme l'atteste son impressionnante prestation sur le formidable (et intense) morceau "The 7th of Never" (l'un des meilleurs titres de Chastain).
C'est avec "Forevermore", un morceau parsemé d'austères nappes de claviers et sur lequel l'influence Black Sabbath/Dio est plus présente, que s'achève "The 7th of Never", un album considéré par beaucoup comme le meilleur disque de Chastain.

Après la sortie de "The 7th of Never", qui n'aura pas un succès en rapport avec sa qualité, David T. Chastain débute sa carrière solo en enregistrant son premier album instrumental "Instrumental Variations" (qui sort sur son label Leviathan Records).
En 1988 le groupe Chastain retourne en studio mettre en boite "The Voice of the Cult", un très bon disque (également édité chez Leviathan Records) qui sort en Europe sous licence Roadrunner Records (au détriment de Black Dragon Records) et qui, malheureusement, n'obtiendra pas plus de reconnaissance que son prédécesseur !



3 Commentaires

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Elevator - 12 Août 2017: Grand merci pour ta chronique avec laquelle je suis totalement d'accord. Cet album est carrément un monument du heavy metal, tout y est bon, le chat de Leather Leone, la guitare de David, les compos et surtout une intensité peu commune dans l'exécutuion !!!
samolice - 30 Août 2017: Merci pour la chro. Moins fan que toi de cet album. Ce fût pourtant mon premier Chastain (avec une cover bien différente de celle présente sur SOM d'ailleurs). Peut être est-ce lié au fait que je ne goute guère le chant de Leone, même si avec les années je lui trouve davantage de qualité.
samolice - 19 Novembre 2018:

Ben voilà, je suis converti. Il m'aura fallu 30 ans pour apprécier pleinement ce disque. Un régal. Il était temps. Tu as raison, il s'agit là d'une perle du heavy ricain. Et même du heavy tout court. Mea culpa :-)

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