The Unseen

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17/20
Nom du groupe Eyefear
Nom de l'album The Unseen
Type Album
Date de parution 07 Novembre 2008
Labels Dockyard 1
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album16

Tracklist

1. Hypnosis (Intro)
2. Illusions
3. Bridge to the Past
4. The Unseen
5. Always Reasons
6. Wasting Away (Alone)
7. From Darkness Till Dawn
8. Confessions
9. A Clouded Mind

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Eyefear


Chronique @ Chacal

15 Avril 2009
Eyefear fait parti de ces groupes pour qui l'adage « Méfies-toi des préjugés » a du être écrit : en effet, dés que l'on identifie le slogan « made in Australia », la plupart d'entre nous (et moi le premier) pensons immédiatement qu'il s'agit très certainement d'un groupe orienté rock bluesy, dont la première particularité et de faire tourner ses titres sur 3 accords comme savent si bien le faire les prodigieux AC/DC, Rose Tatoo, The Angels, Airbourne ou autres Maeder. Eh ben non ! Et tac ! Eyefear change la donne en proposant un power métal pêchu, accompagné d'un vrai faux air de prog.

« The Unseen » est principalement constitué de titres puissants où la guitare pose des riffs saccadés, musclés et acérés qui ont pour effet de laisser l'auditeur seul, écrasé, face à un rempart sombre constitué de murailles infranchissables, consolidées par une batterie très présente qui procure un appuie conséquent (« Illusions », « The Unseen », « Darkness 'til dawn »).
Le clavier de Sam Giaccotto, omniprésent tout au long de l'album, s'occupe des nappes mélodiques mais n'hésite pas à s'insinuer dans les parties plus cossues pour s'imposer comme instrument à part entière.
Musicalement, on vogue entre Nightwish et Hammerfall avec un petit quelque chose de plus traditionnel que l'on pourrait trouver chez des groupes comme Iron Maiden ou Queensrÿche s'ils œuvraient dans ce milieu.
Ceci est certainement dû à la prouesse de Danny Cecati qui reste sans aucun doute un des points forts d'Eyefear, avec sa voix située entre Joachim Cans et Geoff Tate. Il maitrise son organe d'une façon impressionnante, s'adaptant à l'ambiance de chaque titre et donne là une belle leçon, peut-être trop technique et de ce fait, moins porteuse d'émotion, mais en tout cas, belle démonstration !
Pour en revenir aux morceaux, les compositions sont travaillées et proposent quelques changements de rythmes bien pensés. Même si ce n'est pas franchement inventif, cela reste totalement explosif avec un effet de puissance garantie par une production détonante.

Néanmoins, il faut bien aborder les quelques points plus discutables : rien à redire sur la qualité de jeu de Sam Giaccotto : sa présence dans les petites envolées musicales (« Confessions » ) ou encore sur les duels de solo (« The Unseen ») sont vraiment agréables et bienvenues ; mais concernant la partie rythmique, le clavier a tendance à devenir envahissant et va même jusqu'à masquer la guitare et uniformiser les morceaux. Autre syndrome qui a tendance à faire que tout se ressemble plus ou moins : l'excès de la double de façon systématique, qui serait une petite faiblesse (la seule d'ailleurs) de Zain Kimmie. Et pour finir dans avec les choses qui fâchent, si Con Papazoglou s'imposait plus dans les parties instrumentales pour les faire durer un poil plus, ce ne serait que du bonheur.

Bon, je sais, la critique est facile et pas mal de personne me surnomme « Monsieur plus ». Mais écoutez-moi ces musicos et vous comprendrez facilement qu'ils sont capables d'en donner bien plus et qu'ils ont l'étoffe de devenir des grands, alors s'il faut leur botter les fesses pour ça, ben je suis volontaire !

« The Unseen » révèle un Eyefear qui navigue en vitesse de croisière : que des bonnes choses, soit, mais rien de bien exceptionnel non plus. L'album reste homogène et d'un bon cru malgré les quelques points noirs sus cités. Mon verdict sera donc : bon album qui mérite franchement l'écoute, mais peut mieux faire vu les capacités des musiciens !

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