The Three Faced Pilgrim

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16/20
Nom du groupe Alghazanth
Nom de l'album The Three Faced Pilgrim
Type Album
Date de parution 13 Décembre 2013
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album28

Tracklist

1.
 In Your Midnight Orchad
Ecouter09:09
2.
 To the Pearl on High
Ecouter07:09
3.
 Promethean Permutation
Ecouter06:54
4.
 AdraMelekTaus
Ecouter06:15
5.
 As It Is Faded
Ecouter06:17
6.
 With Syckle, with Scythe
Ecouter10:10

Durée totale : 45:54

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Alghazanth



Chronique @ Matai

29 Décembre 2013

Le cygne blanc et le cygne noir

Alghazanth a toujours suivi son petit bonhomme de chemin depuis ses débuts en 1995, toujours su être fidèle à ses habitudes, à son black symphonique envoûtant et mélodique et ses pochettes en tons de gris, toujours été fidèle à son label Woodcut Records avec la sortie de ses six albums et pourtant, il ne jouit pas d’une assez forte reconnaissance comparé aux formations norvégiennes qui ont actuellement toujours la cote. Il faut dire qu’Alghazanth ne s’est jamais vraiment mis en avant et n’a jamais vraiment voulu rendre ses parties symphoniques trop dominantes, fidèle à son côté true. Sauf que cette année, les Finlandais nous gratifient de deux productions, l’EP « Adra Melek Taus » avec trois morceaux inédits et le full length « The Three Faced Pilgrim » avec cinq nouveaux titres, sortis à deux mois d’intervalle. Etrange procédé, dans la mesure où il aurait été certainement plus simple de tout sortir en même temps sur la même galette, d’autant plus que le thème principal des deux pochettes reste celui des oiseaux (le paon pour l’un, les cygnes pour l’autre…).

Il n’empêche que ce « The Three Faced Pilgrim » est le septième album de la bande, sorti deux ans après le très bon « Vinum Intus ». Alghazanth garde son son ni trop propre, ni trop crade, mais change légèrement d’orientation musicale. Le côté symphonique est beaucoup moins flagrant et laisse davantage sa place à un black mélodique très porté sur les atmosphères. Les claviers n’auront jamais été aussi désavantagés, le décalage est assez fort quand on écoute un « Thy Aeons Envenomed Sanity » ou un « Wreath of Thevetat ». Les musiciens semblent avoir décidé de se laisser porter par leurs guitares pour un ensemble musical qui se situe quelque part entre Emperor, Dissection ou Immortal.

La pochette, très belle, laisse entrevoir une sorte de lutte entre le bien et le mal. Mais à l’écoute de l’album, on a comme l’impression qu’il s’agit plutôt d’une bataille entre le captivant et l’ennui. D’un côté nous avons des riffs tranchants et limite épiques, des mélodies mélancoliques, des touches de claviers atmosphériques et hivernales et une ambiance générale assez nébuleuse, comme si nous contemplions un paysage d’hiver sous les nuages, ce qui est plutôt bien représenté par « With Sickle, with Scythe » avec ces chœurs envoûtants. D’un autre côté, nous avons des riffs qui sont finalement très communs, des bouts qui ne nous transcendent pas, un enchaînement de parties très ennuyant et une atmosphère très convenue comme sur « Promethean Permutation ». Le superbe d’une part et le chiant à mourir d’une autre. Pas évident de se faire une réelle idée sur la chose.

On pourra toutefois se réconforter avec « AdraMelekTaus » dynamique, efficace et bourré de mélodies épiques qu’on pourrait presque rapprocher de Catamenia. Ce sont les guitares qui chantent même si quelques nappes viennent s’incruster le temps de quelques secondes. Les claviers apparaissent comme un outil de transition entre plusieurs parties et non comme un moyen de soulever un moment ou un autre, ou d’accompagner la mélodie principale comme cela peut l’être sur « To the Pearl on High » qui, même s’il accroche un moment, finit par lasser.

Une sortie en demi-teinte, ni trop blanche ni trop noire et paradoxalement à l’image de son artwork. Alghazanth ne livre certainement pas son meilleur album mais risque d’attirer ceux qui préfèrent les claviers en toute petite dose, malgré des riffs et des mélodies très ordinaires qui ne sortent vraiment pas du lot. L’ensemble est d’ailleurs assez pépère voire mou à certains moments et n’est pas destiné à ceux qui ont un faible pour l’énergie, contrairement aux sorties précédentes. Ceux qui étaient habitués à cela risquent de ne pas forcément trouver leur bonheur...

7 Commentaires

9 J'aime

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Matai - 29 Décembre 2013: Merci à vous deux ;)
Hepha38 - 29 Décembre 2013: Je découvre Alghazanth en écoutant cet album. J'ai vraiment adoré. Si j'en crois ta chronique, apparemment les albums précédents sont meilleurs et donc pourraient me plaire encore plus? D'accord sur le fait que « AdraMelekTaus » est sûrement le meilleur moment de l'album.
Matai - 29 Décembre 2013: @Nekro: c'est exactement ça.

@Hepha38: sans aucun doute ! Celui là est vraiment mou et moins prenant comparé aux autres opus. Les trois que j'ai cité dans la chroniques sont de grosses références. N'hésites pas à les écouter!
TryAgainErik - 31 Décembre 2013: Je trouve ta chronique sévère. C'est probablement pas leur plus grande réussite et il est moins virulent que les précédents albums. Mais je le trouve atmosphérique et profond, diluant un Black plus intimiste.
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