Les dingues de Leng tch’e reviennent nous bourriner les tympans à grosse dose de death grind metal et le résultat est absolument ahurissant. Formé par Sven de
Aborted à la batterie, B. El bastardo au chant, Nikki G à la guitare, Nicolas à la bass et The Spleenventer à la guitare, le groupe remet le couvert après un premier album détonant. Cette nouvelle machine de torture se nomme
The Process of Elimination et est un pur concentré de brutalité à l’état pur, on y trouve les gros grooves death metal et des moments de pure folies grind. Il s’agit en résumé d’album à la frontière du death et du grind où ces deux genres se mêlent à la perfection pour donne une bonne claque à tous les fans du genre.
Signé sur la label Relapse records,
The Process of Elimination possède une production du tonnerre très très puissante où l’ensemble est mixé avec une grande précision.
Musicalement, les riffs de guitares sont très entraînants et diversifiés. On y trouve des mélodies faisant penser à du rock n’roll, des grooves énormes et des riffs hyper rapides et répétitifs grind. Tout cela donne un amas de mélodies et de parties diverses qui font que l’on ne peut pas s’ennuyer en écoutant l’album. Bien sur ces riffs sont soutenus par une batterie d’enfer menée de main de maître par Sven qui se déchaîne pendant les blast beats. Son jeu est varié, allant d’un mid tempo moyen aux blast beats des plus rapides. Nous distinguons trois voix, une criarde façon grind, une autre guttural et la voix de Sven (peu utilisée). Bref, la musique est un magmas en fusion qui explose à chaque monté de lave.
De nombreux délires composent les paroles. « I wanna be a macho man » restent les seules paroles restant dans ma mémoire allez savoir pourquoi.
Bref, Leng tch’e délivre un death grind hyper entraînant et très bien en place qui ravira tous les fans du genre. Une vrai bombe en ce milieu d’année.
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