The Priest of Satan

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16/20
Nom du groupe The Black (SWE)
Nom de l'album The Priest of Satan
Type Album
Date de parution 1994
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album65

Tracklist

Re-Issue in 2018 by Osmose Productions.
1.
 The Beast of Fire
 01:41
2.
 The Book of Leviathan
 02:34
3.
 Towards the Golden Dawn
 01:51
4.
 The Sign of the Evil Spirit
 03:37
5.
 Lady Lilith
 02:02
6.
 Black Blood
 02:28
7.
 The Spirit of Solitude
 02:31
8.
 After My Prayers
 04:42
9.
 The Goat of Mendes
 02:14
10.
 The Priest of Satan
 04:37
11.
 The Black Opal Eye
 04:13
12.
 Whirlwinds Through the Land of Ice
 06:57

Durée totale : 39:27

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The Black (SWE)


Chronique @ Fabien

04 Avril 2007
Formé en 1991 par Make Pesonen (alias The Black), batteur du formidable groupe de doom death Eternal Darkness, The Black compte également dans ses rangs Marcus Pedersen, tranfuge du non moins intéressant Crypt of Kerberos, ainsi que Jon Nodtveidt (Rietas), le leader de Dissection. Formé par des musiciens issus des sphères deathmetal, la formation figure ainsi parmi les pionnières de la scène revival blackmetal suédoise du début des nineties. Enregistré en début d'année 1993, son premier album The Priest of Satan, très attendu, ne voit le jour que plus d’un an après ses sessions, chez le label américain Necropolis Records, le disque étant de surcroît difficilement dégotable à l’époque.

The Priest of Satan forme une passerelle idéale entre les scènes blackmetal suédoises et norvégiennes du moment, se rapprochant dans l'esprit du Those Of The Unlight de Marduk, notamment dans sa production crue et son atmosphère froide. Les titres sont en revanche plus nombreux et plus courts, construits autour d'une structure simple, sur une dominante en middle tempo. En outre, à l’image du morceau Lady Lilith, quelques nappes de claviers distribuées avec parcimonie renforcent le côté sombre de l’album, sans lui donner toutefois le moindre côté symphonique ou grandiloquent, accroissant au contraire la noirceur de son climat.

Bien que Jon Nodtveidt soit à la fois guitariste et chanteur sur The Priest of Satan, la comparaison avec son groupe Dissection est loin d'une évidence, les deux formations possédant une identité fortement distincte, ainsi que deux leaders / compositeurs différents. The Priest of Satan bénéficie également de bases plus dépouillées et d’un enregistrement plus cru, collant parfaitement au style noir, rugueux et diabolique de The Black.

Sans lâcher des titres intemporels, à l'exception du superbe Whirlwinds Through the Land of Ice, au final aussi mémorable que poignant, The Priest of Satan s'inscrit toutefois parmi les albums marquants de la scène blackmetal du début des nineties. Il souffre en revanche d'une distribution moindre et tardive, ainsi que de l'absence du groupe sur scène et de la discrétion de ses interprètes, loin des frasques et des poses outrancières de certains homonynes norvégiens de l'époque.

Fabien.

3 Commentaires

15 J'aime

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Eaque - 28 Décembre 2010: J'aime beaucoup la dernière phrase de cette chronique, tellement vrai ! Un groupe réellement authentique !
metalstormrider - 16 Novembre 2014: j'ai acheter l'album il y a 20 ans, presque jour pour jour comme toi, chez Adipocere. Quelle époque, quelle atmosphère noire et froide... pas besoin de virtuosité dans cet univers. j'ai eu la chance de trouver la demo tape quelques années plus tard. Merci encore Fabien.
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Commentaire @ wodulf

05 Avril 2013

La mise en lumière d'un album très sympa, témoin d'une époque formidable

Cet obscur groupe de black metal suédois fondé en 1991 par l'ancien batteur d'Eternal Darkness, Make Pesonen, serait très certainement resté dans l'oubli s'il n'avait pas compté en son sein, Jon Nödtveidt, le leader de Dissection.
Ce premier album de The Black, passé relativement inaperçu à l'époque, est tout d'un coup devenu culte à l'époque de la sortie de prison puis la mort de Nödtveidt. En 2003, alors qu'il était clair que Nödtveidt allait être libéré incessamment sous peu, il y a eu un regain d'intérêt vis à vis de sa personne et surtout de Dissection. Le label brésilien Mutilation Record en profite pour rééditer The Priest of Satan avec la démo Black Blood en bonus. C'est vraiment à partir de cette date que The Black devient un groupe culte. Cette réédition a permis à beaucoup de blackeux qui étaient déjà là en 1994 de découvrir ce groupe. Mais c'est vraiment à la mort de Nödtveidt qu'il y a eu vraiment un buzz sur The Black. Déjà le groupe se reforme l'année même du suicide et sort un album merdique à sa mémoire en 2008 . Enfin en 2009, vont circuler énormément de contrefaçons de l'édition Necropolis de 1994 sous forme de digipack. The Black est tout d'un coup devenu un des groupes les plus marquant et cultes de la scène suédoise du début des '90.
Au delà de ce phénomène de mode qui est de rééditer des vieux trucs en ajoutant la mention "culte" en dessous qui peut paraître mercantile et racoleur, le résultat est quand même la mise en lumière et surtout la re-disponibilité d'un album très sympa, digne témoin d'une époque assez formidable pour la scène black metal scandinave.
Musicalement, on est pratiquement devant un pompage de Marduk. L'album Dark Endless est le disque qui a donné la direction musicale à The Black. Une influence Marduk très forte qui se retrouve dans tous les domaines : au niveau du style très véloce, du son, et même du chant de Nödtveidt qui copie carrément Andreas Axelsson. Je dirais que l'originalité se situe au niveau des claviers très cheap qui ajoutent un petit côté occulte à l'ensemble.
Sur ce disque, on peut même trouver des analogies avec le second album de Marduk, Those Of The Unlight, qui a pourtant été enregistré dans le courant de ce même mois d'avril 1993. On pense notamment au début tout calme de "The Black Opal Eye" qui nous rappelle un certain "Echoes From The Past".
Donc, oui c'est vrai, on est dans une copie de Marduk avec quelques claviers cheap en plus, mais la sincérité du groupe est inattaquable et on sent bien que les musiciens vivaient leur idéologie à fond.

2 Commentaires

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Fabien - 06 Avril 2013: Je me souviens bien de l’acquisition de The Priest of Satan pour ma part. Avec mon pote, nous avions déjà entendu parler de l’enregistrement et c’est finalement Christian d’Adipocere qui avait réussi à rentrer quelques rares copies de Necropolis à l’automne 1994, qu’il vendait d’ailleurs un peu plus cher, à 90FF au lieu des 84FF habituels. Il nous avait chaudement recommandé le CD, que nous avions bien l’intention d’acheter de toute manière. Du coup, nous en avions pris deux, un chacun, alors que pour d’autres albums, nous avions tendance à mutualiser nos achats pour éviter deux mauvaises surprises. A l’époque, je savais déjà que Nödtveidt trainait ses guêtres dans The Black mais je ne savais en revanche pas derrière quel pseudonyme il se cachait. Je l’ai appris quelques années plus tard. Fabien.
largod - 06 Avril 2013: merci Raph et Fabien, deux textes avec une vision et des feeling intéressants.
cela donne envie d'aller investir un peu plus mes oreilles dans ce courant... mais avec modération
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