The Nightmarish Compositions

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16/20
Nom du groupe Bishop Of Hexen
Nom de l'album The Nightmarish Compositions
Type Album
Date de parution 23 Juin 2006
Labels CCP Records
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album41

Tracklist

1.
 Unveil the Curtain of Sanity
 01:17
2.
 Eyes Gaze to a Future Foreseen
 06:34
3.
 A Serpentine Crave
 06:19
4.
 Sleeping by Nightmares
 01:16
5.
 Self Loathing Orchestration
 05:56
6.
 Spiritual Soul Sunset
 06:57
7.
 The Somber Grounds of Truth
 06:44
8.
 Stride the Corridors of One's Mind
 06:10
9.
 Velvet Demise
 06:05
10.
 Dreaming...Dementia
 02:04

Durée totale : 49:22

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Bishop Of Hexen


Chronique @ Matai

22 Juin 2012

Fantomatique et effrayant

Formé en 1994, Bishop Of Hexen fait partie de ces groupes qui ont vu le jour dans une période mouvementée et importante en matière de black symphonique. Le genre se découvrait et apparaissait grâce à des formations telles qu'Arcturus ou Emperor qui sortaient cette année là leur premiers méfaits (respectivement « Constellation » et « In the Nightside Eclipse) suivis de Limbonic Art et son « Moon in the Scorpio » en 1996 et de Bal Sagoth et son « Starfire Burning Upon the Ice-veiled Throne of Ultima Thule ». C'est cette même année que les Israéliens de Bishop Of Hexen se font découvrir avec leur première démo puis l'album « Archives of an Enchanted Philosophy » un an plus tard, une sorte de condensée de tout ce qui se faisait de bon à cette époque.

Pour la sortie de « The Nightmarish Compositions », le combo aura presque mis dix ans avant de se décider et trouver le label adéquat. Les morceaux ont été enregistrés en 2005 dans le DB Recording Studio en Slovénie. Entre temps, beaucoup de formations auront fait des siennes, notamment Cradle Of Filth et surtout Dimmu Borgir en 1999 avec son « Spiritual Black Dimensions ». Tous ces groupes auront beaucoup compté pour Bishop Of Hexen qui, non seulement s'inscrit dans une mouvance black symphonique atmosphérique, mais aussi s'en inspire fortement, empruntant les éléments des uns et des autres afin de les mélanger avec leur patte.

Comme l'indique le morceau d'ouverture « Unveil the Curtain of Sanity », les Israéliens nous racontent des histoires morbides, des contes évoquant la souffrance et la douleur, ainsi que la peine et les phénomènes étranges. Le tout se retrouve emboîté dans un carcan théâtral, notamment avec les références au rideau et aux histoires, enrobé d'un alliage atmosphérique fantomatique à la « Spiritual Black Dimensions » (DB), accompagné d'une alternance chant black/chant clair et d'un piano (Arcturus) ainsi que de symphonies enveloppantes.

Les esprits font de grands allers et retours dans cet album, rien qu'avec « Eyes Gaze to a Future Unseeen » avec ce va et vient de symphonies mystérieuses. Il est vrai que ce sont les claviers qui ont le rôle principal, créant une atmosphère résolument sombre et effrayante. Les guitares ne servent que d'accompagnement alors que le chant essaie d'imiter et la narration, et les lamentations des âmes dont il est question. Exception faite sur « Velvet Demise », plus classique dans son appréhension, avec ces quelques growls et ces riffs et soli plus dominants.

On retient davantage « Spiritual Soul Sunset » et son inspiration Bal Sagoth évidente, avec son final épique et guerrier : symphonie, samples de chevaux et d'épées, et cors de guerre. Le tout détonne du reste et surtout de « The Somber Grounds of Truth » qui rappelle un cirque hanté avec son ambiance toute caractéristique. On s'attend tout particulièrement à apercevoir un clown ou une poupée avec un sourire malsain. Dès lors commencent les références cinématographiques, car on peut comparer l'introduction de ce titre avec celle du thème principal de « Chucky : Jeu d'enfants ». Mieux encore, le duo « Sleeping by Nightmares »/ « Self Loathing Orchestration » rappellent étrangement le thème de la salle de la carte dans « Les Aventuriers de l'Arche Perdue ». Un thème qui sied parfaitement à l'univers sombre de Bishop Of Hexen.

« The Nightmarish Compositions » souffre d'un manque de personnalité bien que le côté fantomatique et théâtral n'ait pas été très exploité jusqu'à maintenant, si ce n'est par Carach Angren quelques années plus tard avec son « Lammendam ». L'album souffre aussi d'un manque de distribution qui n'a pas permis au groupe d'être plus écouté que ça malgré ses qualités, pas si commercial que ça en dépit des influences Dimmu Borgir qui ne restent tout de même pas les plus importantes. Cet opus peut finalement être considéré comme un mélange entre le black sympho des 90's et le black sympho des 00's.

2 Commentaires

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Peacewalker - 22 Juin 2012: Très bon album, mais je suis d'accord que le groupe part parfois dans des ambiances un peu trop écartés les unes des autres. Alors que perso je le retiens surtout pour son coté cirque fantôme, les samples de combat m'ont toujours donné l'impression de casser le trip.
Mais c'est du très bon quand même, merci pour la chro.
adrien86fr - 23 Juin 2012: Un excellent combo de black metal symphonico-sioniste.. (humour). Plus sérieusement, cet album est magistral selon moi, les ambiances dégagées étant délicieusement enchanteresses.. Merci pour ta chronique !
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Commentaire @ Hellriser

29 Avril 2007
À l'écoute du morceau Velvet Demise, je m'attendais à un album de black symphonique qui pourrait être en mesure de me plaire. Eh bien, j'ai été vivement surpris! Cet album m'a déçu au plus haut point. La qualité de la musique est déplorable en terme de black metal. La musique rappelle les Cradle of Filth et les Dimmu Borgir (sans toutefois et heureusement les copier). Donc, Bishop of Hexen nous offre ici du black metal symphonique à la sauce commerciale comme la mode le veut bien de nos jours. Riffs en tremolo habituels avec du synthétiseur pour la mélodie. Pour ce qui est de la percussion, une alternance « bass drum » / « snare » avec quelques coups de cymbales par-ci, par-là comme on en voit souvent.

The Nightmarish Compositions est le genre d'album (et j'aurais dû m'en douter déjà par le bien piètre nom) où entendre une seule pièce est entendre l'album. C'est donc que toute les pièces sont construites de la même façon avec des riffs semblables en tout point et l'ambiance est la même partout. Oui normalement, sur un album de black l'ambiance est semblable partout, mais ici l'ambiance n'est pas à la base très réussie. On est sensé être en présence d'un groupe de black metal et au lieu de vouloir me suicider et d'avoir l'impression d'être sur un champ de bataille comme tout bon groupe du genre le fait habituellement, j'ai l'impression d'être au cirque!

Finalement Velvet Demise est un morceau que j'ai, ma foi, très mal écouté puisqu'il m'a fait acheté cet album. Malgré le fait qu'il ne m'a aucunement convaincu, The Nightmarish Compositions reste toutefois un album qui mérite d'avoir la note de passage parce que les compositions tiennent debout. Les fans de Dimmu Borgir et de Cradle of Filth par contre ne doivent pas considérer mes mots car cet album est très susceptible de leur plaire.

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moua - 08 Mars 2009: Une Chronique par un "musicien" qui voit-on ne sait pas trop de quoi il parle. Par exemple, l'alternance grosse caisse/caisse claire porte un nom car n'est pas un rythme anodin, à savoir "blast beat". Sans trop vouloir m'étendre, j'ajouterai que l'ambiance n'est pas voulue à être commercial ou à se placer dans la lignée de cradle et dimmu (peu de références) et ne cherche pas à nous envoyer sur un champ de bataille ou à la morgue, mais est choisie et maîtrisée (voire The Great Maddening, Devil Doll, Sigh...). Si l'on aime pas le genre, on ne chronique pas.
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