The Night Creeper

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18/20
Nom du groupe Uncle Acid And The Deadbeats
Nom de l'album The Night Creeper
Type Album
Date de parution 04 Septembre 2015
Style MusicalStoner Doom
Membres possèdant cet album27

Tracklist

1. Waiting for Blood
2. Murder Nights
3. Downtown
4. Pusher Man
5. Yellow Moon
6. Melody Lane
7. The Night Creeper
8. Inside
9. Slow Death
10. Black Motorcade

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Uncle Acid And The Deadbeats


Chronique @ Hellsheimer

26 Juillet 2015

Uncle Acid persiste avec un savoir faire et une recette qui marche

Après un long périple autour du globe pour promouvoir son troisième opus, Mind Control, tonton et ses potes sont de retour pour nous balancer un nouveau truc à mettre sur nos étagères et accessoirement dans la platine tournante. The Night Creeper a été enregistré début 2015 avec Liam Watson (White Stripes, Tame Impala, Electric Wizard) aux manettes et c’est Lee Dorian et son désormais célébrissime label Rise Above qui vont en inonder le marché.

Artwork ésotérique s’il en est, très épuré, on retrouve dessus la silhouette d’un Bobby sur fond blanc, un quartier de lune ainsi que le nom du groupe amputé de And The Deadbeats. Ah et le nom de l’album, The Night Creeper. On est donc relativement loin des clichés habituels du Stoner/Doom enfumé aux couleurs violettes et aux filles à poil courant dans l’herbe.

Bon. Autant dire que le début, ça suinte le gras double, l’huile d’olive et le saindoux mélangés, le tout étalé en couche épaisse sur un croissant 120% pur beurre. C’est lourdingue, plombé et lancinant. Très lancinant. Voire même hypnotique. Certaines rythmiques tournent tellement en boucle qu’on finit par en avoir le crâne et les oreilles défoncés à défaut d’autre chose (Waiting for Blood, Murder Nights, The Night Creeper). Les années 70 sont toujours de mise avec quelques effets sonores qui nous remémorent quelques vieux feuilletons ou films de série S (Downtown) et l’instrumental Yellow Man, aurait fait lui aussi une excellente bande son de film dramatique avec sa partie acoustique. Ça crachote et ça larsen aussi.
Une envie de rythme saccadé à la Queen Of The Stone Age : Inside. Un rêve de rythmique à la ZZ TOP croisée avec le son et la lourdeur de Black Sabbath : Pusher Man. Du Pysché acoustique limite Prog mélangé avec les Beatles : Black Motorcade (Bon, celui-là, vous n’avez rien lu, c’est un ghost track donc on ne vous a pas parlé).

Chez Uncle Acid le solo est propre, toujours mélodique, calme et posé, d’inspiration Iommienne comme on en retrouve par caisses de 28 dans les premiers Black Sabbath. Hormis peut-être sur Waiting for Blood où là, il y a lâchage de doigts galopants sur manches.
La voix particulière est parfois un peu trop en retrait. Relativement aigüe en permanence, envoûtante, quelquefois occulte, plaintive, lancinante elle aussi, il est impossible qu’elle laisse indifférent de par le nombre de registres utilisés. Les choeurs sont ancrés quant à eux...dans les années 70, comme tirés des opus d’Uriah Heep de l’époque. Et comme pour la musique, ils savent vous embrumer l’esprit et vous hypnotiser (Downtown).

Et que serait un album ancré dans le Revival 70 sans un titre long? Une erreur de parcours. Alors, rassurez-vous ici, vous allez être servi avec Slow Death. Le titre porte d’ailleurs très bien son nom. Très lent, psyché, sans saturation, bourré d’effets sur les grattes, soli tout en toucher et en feeling, voix qui serait capable de vous endormir en un coup de cuillère à pot. On pensera un peu aux Doors. Le morceau s’étire sur la longueur pour avoisiner les 10 minutes tout en gardant une des caractéristiques principales de The Night Creeper : Une boucle hypnotique tout du long. Et, prouesse d’Uncle Acid, le titre réussit à donner l’impression d’aller crescendo alors que le rythme ne bouge pas d’un nano poil de bras. Jolie fin à la Hawkwind d’ailleurs.

Résultat des courses : Uncle Acid persiste avec un savoir faire et une recette qui marche. Les années 70 sont toujours reines, les hommages aux vieux films toujours présents, et le son ultra typé, la pierre angulaire du groupe. Les réfractaires y seront toujours et les fans continueront à se prosterner. What else?

4 Commentaires

9 J'aime

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[_V_] - 27 Juillet 2015: Miam! Merci pour la chro, tu m'as mis l'eau à la bouche! J'adore le précédent (que je viens tout juste de régulariser :/), et à te lire, celui ci semble tout aussi bon.
toto72 - 28 Juillet 2015: Ces gars la ne mangent que le blanc dans les rillettes , un son 100% pur porc !
m0nkeyz - 04 Août 2015: Ça donne envie d'écouter merci beaucoup, je suis généralement peu fan du revival année 70 dans le stoner doom, qui vire souvent à la paresse d'écriture. Mais Uncle Acid a toujours réussi à me captiver sans que je ne sache me l'expliquer rationnellement. Je pense que ça se joue sur un très juste équilibre entre le rétro, l'occulte/ésotérique, le planant et le lourd
minis3b - 07 Septembre 2015: Je les ai vu en 1ere partie de Black Sabbath et j'ai tout de suite accroché, c'est un groupe à voir en live le son est encore plus gros et lourd !!! Très bon album dans la continuité.
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