The Mother of Virtues

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17/20
Nom du groupe Pyrrhon
Nom de l'album The Mother of Virtues
Type Album
Date de parution 31 Mars 2014
Enregistré à The Sound City
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album8

Tracklist

1.
 The Oracle of Nassau
 01:25
2.
 White Flag
 09:42
3.
 Sleeper Agent
 04:04
4.
 Balkanized
 04:46
5.
 Eternity in a Breath
 08:16
6.
 Implant Fever
 04:43
7.
 Invisible Injury
 06:55
8.
 The Parasite in Winter
 04:17
9.
 The Mother of Virtues
 10:35

Durée totale : 54:43

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Pyrrhon


Chronique @ growler

06 Avril 2014

la musique de Pyrrhon est très élitiste

Il y a des énigmes qui ne seront jamais élucidées, comme de savoir qui de l'oeuf ou de la poule est arrivé en premier, la formation de l'univers ou le succès incompréhensible de Justin Bieber. Aujourd'hui, je vous propose le non moins énigmatique Pyrrhon, combo américain originaire de New York, qui pratique un "death-metal" technique et progressif...du moins, sur le papier. Après un bon "Excellent servant but a terrible master" passé quasiment inaperçu, Relapse Records nous propose sa dernière livraison intitulée "The Mother of Virtues", mixé par Colin Martson (Gorguts).

Parfois, le contenant ne reflète pas le contenu mais dans le cas de Pyrrhon, on ne peut pas nier que l'artwork est tout à fait raccord avec le contenu développé par le groupe, qui est, encore une fois, énigmatique, sombre et presque dérangeant. La musique élaborée par la formation, difficilement descriptible parce que, très personnelle, se situe aux confins du plusieurs styles comme le "death" évidemment, mais aussi le "post-hardcore", le "doom" pour la lourdeur de certaines rythmiques, le tout enrobé de parties "jazzy" et de sonorités "noise".

Les compositions de Pyrrhon sont sinueuses, tortueuses et tentaculaires, le groupe prend le temps de développer ses atmosphères en accouchant de titres étouffants, nous donnant l'impression d'être jeter dans un monde parallèle où la lumière n'est plus et, où nous sommes entourés des personnages plus dérangés les uns que les autres, faisant passer un asile psychiatrique de fous dangereux pour une garderie scolaire. En témoigne le pavé du morceau éponyme, ainsi "White flag" qui sont le parfait résumé de la musique pratiquée par les new-yorkais. Même si le quatuor excelle dans l'exercice de la composition de morceaux fleuves et torturés, il sait également envoyer du bois comme sur "Balkanized", "The parasite in winter" ou encore "Sleeper agent".

Mais voilà, cette forte personnalité, qui est assurément une des grandes qualités de la formation, peut également constituer un de ses principaux défauts. En effet, la musique de Pyrrhon est très élitiste et, il est fort à parier que tout néophyte non aguerrie ne saura pas apprivoiser cette "bestiole" qui semble venu d'un autre monde. Aussi, les compositions multi-dimensionnelles et totalement déstructurées du gang sont difficiles à suivre, un minimum de concentration est requis pour éviter la sortie de route.

"The Mother of Virtues" est le genre de disque qu'on aime ou qu'on déteste. Pour ma part, même si j'adore le "old-school", j'aime aussi les formations aventureuses, qui expérimentent et qui prennent des risques en envoyant valser les codes, et, Pyrrhon fait partie de celles là. Alors, il est vrai que "The Mother of Virtues" n'est pas à placer dans n'importe quelle cage à miel et qu'il faut un minimum d'expérience dans le métal extrême pour pouvoir apprécier cette galette tentaculaire, mais toute expérience mérite d'être vécue, et celle-ci ne vous laissera pas indemne.

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