The Insidious Star

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16/20
Nom du groupe Istapp
Nom de l'album The Insidious Star
Type Album
Date de parution 26 Avril 2019
Style MusicalBlack Mélodique
Membres possèdant cet album10

Tracklist

1.
 Eternal Winter
 03:38
2.
 Dit Solen Aldrig Når
 04:10
3.
 Natten då Gud Blundade (1888)
 03:48
4.
 Snowball Earth
 04:12
5.
 Muspelheim
 03:48
6.
 The Alliance of Cold
 03:53
7.
 The Insidious Star
 03:57
8.
 Vita Döden
 03:51
9.
 Orrekulle
 04:03

Durée totale : 35:20

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Istapp


Chronique @ Icare

28 Avril 2019

Cet album est finalement une suite logique de Frostbiten, avec peut-être encore plus de variété et de chant clair

Il fait froid, très froid. Au sommet des plus hautes montagnes suédoises, un duo maudit et oublié des hommes s’est juré de tout faire pour aider le grand retour du règne de la glace et exterminer le soleil. Dans l’ombre des pics gelés et venteux, les deux s’activent, mais les rayons perfides de l’étoile géante, qui parviennent même à percer les coins les plus reculés, finissent par atteindre Isar qui, contaminé, doit définitivement quitter sa caverne obscure. Fjalar se retrouve plus seul que jamais et doit recruter de nouveaux mercenaires, Tizheruk (chant et guitare), Morg (guitare) et Gangleri (basse et chant clair). Renforcé par ce nouveau line-up, Istapp prépare donc sa troisième attaque longue durée, The Insidious Star, qui une fois encore sort sur TrollZorn Productions.

D’emblée, on se prend une bourrasque avec Eternal Winter, ce riff galopant et irrésistible propulsé par un blast conquérant et un hurlement vindicatif nous faisant courir un frisson guerrier sur l’échine. On tombe à la renverse tant le souffle épique est puissant et en quelques secondes à peine, on est recouvert de givre des pieds à la tête. Le rythme ne faiblit pas, le riffing tranchant est d’une efficacité et d’une pureté mélodique immaculée, et même les chœurs clairs à la viking sont de bon aloi, toujours renforcés par ce chant black très agressif. Le break à partir de 2,34 minutes du morceau avec ces saccades et ce solo inattendu déparent avec le reste et cassent un peu le rythme du brulot, mais il a le mérite de montrer la versatilité des musiciens, et l’on retrouve immédiatement le sourire quand reviennent ce martèlement de futs ainsi que ce chant clair païen qui viennent clore en beauté un excellent morceau aussi court qu’efficace, et qui n’est pas sans rappeler les morceaux les plus rapides de Wintersun.
Dès Dit Solen Aldrig Nar néanmoins, les choses changent : on a un mid tempo plus contemplatif, mais tout aussi accrocheur, et dont le rythme et les riffs, toujours épiques et glaciaux, rappellent plus la fière marche exaltée qui précède le combat que la fureur de la bataille elle-même. Là encore quelques passages de bravoure nous galvanisent, avec ce refrain tous blasts dehors, sur lequel résonne un chant viril à la Thundra. La grande présence du chant clair sur les refrains est un atout indéniable de cet album, avec un Gangleri qui livre une performance impeccable de justesse et d’émotion, et même si cela confère un virage toujours plus mélodique au groupe, la horde n’a pas perdu en agressivité, en témoignent des titres rapides comme Eternal Winter, Natten da Gud Blundade ou le début de Muspelheim, avec ce blast lourd, ce chant plus rauque et ce riffing exaltant qui lorgnent largement du côté de chez Taake.

De toutes façons, Istapp a toujours été un groupe assez facile d’accès, à la musique très propre, carrée et au son lissé à l’extrême, et ce n’est pas The Insidious Star qui va changer la donne : de la phénoménale ouverture The Eternal Winter à la mélodie épique et folky d’ Orrekulle en passant par l’excellent riff accrocheur de Snowball Earth, le refrain au clavier de Muspelheim, ou l’ouverture headbangante et presque joviale de The Alliance of Cold, tout semble calibré pour faire mouche et ça marche ! Cet album est finalement une suite logique de Frostbiten, avec peut-être encore plus de variété et de chant clair, un son plus limpide et une basse malheureusement moins mise en avant.
Bien sûr, les puristes pourront encore et toujours reprocher une musique trop gentille et édulcorée pour prétendre à l’étiquette de black et bouderont le style, mais finalement, dans sa diversité de rythmes et d’influences (entre black mélo, heavy, pagan et folk), cet album se défend une fois de plus très bien, présentant 35 minutes certes très easy listening mais pas dénuées d’intérêt pour autant et fortes d’une grande richesse musicale ainsi que d’une balance bien dosée entre mélodies et agressivité.

Malgré le changement de line-up donc, on peut affirmer qu’Istapp continue d’explorer la voie d’un black très mélodique et bien produit au feeling épique et aux riffs très accrocheurs.
Vous parliez de réchauffement climatique ? Pas d’inquiétude à avoir, Istapp est là pour refroidir l’atmosphère de quelques degrés, et avec The Insidious Star, le soleil n’a qu’à bien se tenir !

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