The Great Lie

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17/20
Nom du groupe Melted Space
Nom de l'album The Great Lie
Type Album
Date de parution 16 Octobre 2015
Style MusicalMetal Symphonique
Membres possèdant cet album33

Tracklist

1. Listen to the Song of Despair 02:59
2. Called by the Queen 04:53
3. No Need to Fear 08:08
4. Terrible Fight 04:14
5. A God Is Dead 04:48
6. Trust and Betrayal 05:03
7. Glass Castle's Beast 04:15
8. Hopeless Crime 04:45
9. The One Who Lost the Faith 05:30
10. Titania 04:20
11. Lost Souls from the Other Side 06:53
Total playing time 55:48

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Melted Space


Chronique @ ericb4

28 Octobre 2015

Un pharaonique et vibrant propos aux multiples visages à explorer, et peut-être bien à adopter...

Ces dernières années, l'opéra metal semble avoir gagné du terrain auprès d'un auditoire devenu de plus en plus réceptif au mélange des genres, notamment lorsqu'il nourrit savamment l'imaginaire et stimule de façon optimale notre champ émotionnel. Sur cette vague, plus précisément, c'est à une étroite cohabitation, entre le classique d'obédience philharmonique et le metal symphonique, poussée à son paroxysme, que ce pharaonique projet renvoie. Aussi, pour sa quatrième offrande, on comprend que le concepteur, compositeur et claviériste Pierre Le Pape (Embryonic Cells, Wormfood) a mis les petits plats dans les grands. Après « There's a Place » (2009), pénétrant album instrumental usant de sonorités synthétiques, « From the Past » (2012), monumental opus empreint de déités et de mysticisme, estampé metal symphonique et « Between » (2013), roboratif et infiltrant EP, on entre véritablement dans l'univers de la démesure avec un dantesque, vibrant et délicat « The Great Lie ».

Pour la mise en œuvre de ce propos, sorti chez Sensory Records, Pierre Le Pape a coordonné les prestations de différentes catégories d'intervenants, tous triés sur le volet, occupant chacun une place bien précise dans la trame de cette spectaculaire et fringante histoire, que l'on suit tel un film. En outre, dans ce musical movie, un frère et une sœur sont en quête de leur mère, la reine des fées. Sur leur parcours, s'inscriront opposants (Loki, Thanatos et Azrael) et adjuvants (dont les trois indissociables sœurs du destin), conférant ainsi de savoureux rebondissements à cette généreuse livraison.
Tout d'abord, outre ses interventions aux claviers, Pierre a loué les talents de musiciens tels que : Adrien Grousset (Hacride) à la guitare, Brice Guillon à la basse et Michael Saccoman à la batterie. De plus, il a requis l'expert toucher de solistes tels que les guitaristes Adrian Martinot et Sylvain Coudret (Soilwork), sans oublier la participation exceptionnelle d'Arjen Lucassen (Ayreon) à la guitare et aux claviers.
En complément, un cast aussi pléthorique que sélectif a permis de mettre le doigt sur une brochette de pas moins de quatorze interprètes, émanant de groupes metal et rock divers et de bonne facture, ceux-ci ayant été impliqués et distribués en fonction des rôles et types de morceaux où ils ont été sollicités. Et ce, conformément à la trame élaborée et mise en scène par Pierre Le Pape. D'une part, parmi les interprètes féminines, nous pouvons apprécier les timbres de voix de : Ailyn Giménez (Sirenia), jouant le rôle de la reine des fées, Clémentine Delauney (Serenity, ex-Whyzdom), Virginie Goncalves (Kells), Christine Rhoades (Jeff Loomis), Mariangela Demurtas (Tristania) et Lucie Blatrier (A Quiet Day For Mellow Dreams). D'autre part, au sein du corps vocal masculin, ont participé : Mikael Stanne (Dark Tranquillity), Attila Csihar (Sunn O))), Mayhem), Guillaume Bideau (Mnemic), David Vincent (Morbid Angel), Kobi Fahri (Orphaned Land), Manuel Munoz (The Old Dead Tree), Arnaud Strobl (Carnival In Coal) et Niklas Kvarforth (Shining).
Enfin, Pierre a fait appel à l'Orchestre Philharmonique de Prague pour conférer une touche d'authenticité, un soupçon de raffinement, une patine d'émotion à son oeuvre, rajoutant ainsi un supplément d'âme à son message musical.

Tout aussi colossale, la logistique de la production n'a pas été en reste pour générer une confondante qualité sonore, dispenser une ambiance aussi sereine qu'éminemment dynamique, assoir une identité représentative d'un millésime singulier à la pièce qu'il nous est proposé d'écouter. A ce titre, précisons que Pierre a coproduit cette œuvre avec François-Maxime Boutault, celle-ci ne souffrant dès lors que d'infimes carences sonores qui ne sauraient entraver le plaisir de l'écoute des onze pistes de ce monumental opus. C'est dire que, d'une part, les enregistrements, pour la plupart réalisés par ce dernier (Liens du Son), ont fait l'objet d'une attention particulière, ne laissant ainsi échapper que fort peu de notes parasites. De leur côté, les prises de son relatives aux invités ont été réalisées en divers endroits en Europe et aux Etats-Unis, pour un rendu très honorable. Quant à la partie orchestrale, dirigée par James Fitkpatrick, elle a été enregistrée par Jan Hotzner (Smecky Music Studio, Prague). Il en ressort une belle profondeur de champ acoustique, synonyme d'un superbe effet de relief autorisant une lecture précise de chaque type d'instrument mis en jeu. Les finitions ainsi que les enchaînements inter et intra pistes ont également fait partie du cahier des charges et achèvent de nous convaincre de l'effectivité d'un travail en studio qui n'a pas plaint sa peine tout en soignant les détails les plus infimes. On observe également un mixage ajusté, équilibrant, en les linéarisant, les parties vocales et instrumentales entre elles, sans effets de compression particuliers. Travail d'orfèvre que l'on doit à la patte d'Axel Wursthorn (Walnut Groove Studio). Enfin, le mastering est l'oeuvre d'Alan Douches (West West Side Music).

L'ensemble de l'album jouit de compositions aux portées finement transcrites et reproduites avec justesse, de gammes alertes et d'arpèges rigoureux dans leur principe d'émission. Les aspects techniques délivrés par les instrumentistes, des solistes en particulier, s'avèrent d'une efficacité redoutable, oscillant entre experte dextérité et inspiration féconde. Les arrangements qui y sont liés sont également à considérer, conférant un climat particulier à chaque acte de cette pièce épique, où puissance orchestrale, harmonie des éléments et émotions sont de mise. Dans cette mouvance, les jeux de correspondances entre interprètes masculins et/ou féminins et leurs échanges avec le corps orchestral global témoignent à la fois d'une stupéfiante cohésion vocale et d'une étonnante fluidité oratoire accolées à une subtile musique des mots contenue dans le scénario.
C'est dire que l'écriture des textes a également joué un rôle fondamental dans le processus de composition afin que chaque interprète puisse incarner le personnage qui lui est dévolu. Ces paroles ont été finement accouchées, relatant quelques thèmes du second opus (dieux, mythes, condition humaine, etc,). La partie artistique s'est également nourrie d'un travail élaboré avec délicatesse concernant le graphisme de la jaquette notamment. L'artwork, d'inspiration fantastique et à la fine ébauche, avec un léger effet de contraste et aux tonalités nuancées à dominante bleu-gris, émane du coup de crayon d'Hicham Haddaji (Strychneen Studio), designer ayant déjà réalisé quelques pochettes pour Hacride, Klone, Trepalium ou encore Shining. Palette graphique qui nous renseigne déjà sur la teneur emphatique et tourmentée du propos. A quel spectacle va-t-on alors être convié ? Une fois le cd mis dans le boîtier de la platine, asseyons-nous et écoutons, simplement...

Un premier sentiment nous submerge. Celui d'être en phase avec les éléments, dans une tourmente symphonique variée et d'une belle épaisseur artistique, le plus souvent pleine d'allégresse, vivifiante mais non violente, tellurique sans se montrer dévastatrice. Ce juste équilibre est atteint en de nombreux moments. Dans cette veine, le groupe s'est même orienté vers quelques titres bien cadencés et potentiellement calibrés pour en assoir des hits en puissance.
Avant de pénétrer dans les arcanes de cette œuvre, ouvrons une parenthèse pour évoquer l'entame de l'opus, jouant un rôle crucial de mise en condition auditive, tant par sa brièveté que par sa construction progressive. Ainsi, sur "Listen to the Song of Despair", une profonde introduction violoneuse et synthétique, sous le joug d'une cloche glaçante, déroulant un tapis orchestral et choral feutré, se fait jour. Lui emboîte le pas une rythmique en mid tempo, un poil syncopée, d'où émerge le timbre clair, au léger et émouvant vibrato d'Arno Strobl. Ce dernier est rapidement rejoint par Ailyn sur une mélodieuse ligne de chant, celle-ci prenant alors le relai et appelant de ses voeux ses comparses (Virginie, Clémentine et Lucie (les trois sœurs du destin)). L'espace oratoire fringant devient éminemment saisissant, notamment sous la houlette d'une lead guitare en liesse et d'un tempo qui a pris le temps nécessaire à une sereine accélération, non sans rappeler Sirenia. On regrettera, cependant, que l'instant fragile, finissant crescendo, soit aussi bref et qu'il s'achève aussi promptement, nous propulsant à la porte de sortie en moins de trois minutes. Mais, son voisin de piste va rapidement estomper cette petite faille.

Ainsi, par effet de contraste, une entrée en matière jouant la carte de la douceur atmosphérique nous accueille sur "Called by the Queen". Prestement percutant et grandiose, cet entraînant titre rock métallisé, aux riffs écorchés vifs, nous enlace sur de savoureux couplets où Guillaume et Christine convolent à l'unisson dans les médiums, tout en finesse. On ne résiste pas bien longtemps à leurs assauts sur le refrain, éblouissant, au regard d'une ligne mélodique incitative à l'adhésion. Nous sommes assurément en présence d'une piste catchy taillée pour les charts. Vivifiant et émoustillant, « Titania » nous embarque également sans sourciller dans les souriants méandres de couplets bien customisés et de refrains mélodiquement savoureux, enjolivés par les angéliques et suaves impulsions d'Ailyn. Un truculent solo de guitare signé Sylvain Coudret nous assigne à résidence sur cet autre titre aux allures d'un hit. En outre, une reprise en voix de tête masculine des plus percutantes renseigne sur les intentions de l'auteur de conférer une dimension épique à sa composition. A la belle de reprendre le flambeau avec maestria sur le refrain. Tout bonnement magique. Enfin, dans l'ombre de ces gemmes, mais non dénué de charmes hypnotiques, "No Need to Fear" ne dépareille pas dans ce bouquet garni. Un xylophone nous montre le chemin à suivre pour que l'on puisse découvrir un titre invitant, à la rythmique légère, à la cadence mesurée , un poil enjouée, où pas moins de dix interprètes, à parités égales, conjuguent leurs talents en parfaite complémentarité. L'exercice témoigne de jeux de correspondances vocales saisissants de brio, au sein d'un dense parterre orchestral, se déployant majestueusement au fil de la progression de nos impétrants. Le tout évolue sur un cheminement mélodique immersif à souhait, notamment sur les refrains. Soudain, par effet de contraste, une gorgonesque empreinte growleuse déchire sans ménagement l'espace sonore à coups de serpe oratoire, faisant écho à de valeureuses guerrières, se plaisant alors à jouer avec nos âmes délicates en venant dorloter nos tympans, comme pour vaincre nos dernières résistances, voire nous rassurer, si besoin était. Des changements de tonalité se frayent un passage en bout de piste. Pas de doute, les effets de surprise sont ménagés jusqu'au bout sur cette luxuriante plage.

Le tempo s'est également accéléré et les ambiances se sont diversifiées pour nous inviter à découvrir une autre corde à l'arc technique et artistique de nos acolytes. Ainsi, le pouls bat plus fort sur "Terrible Fight", en ce que des riffs torturés nous assaillent sur ce diluvien acte à la lead guitare intarissable, au tapping martelant et à l'affriolante présence orchestrale, dans l'esprit d'Amberian Dawn, première mouture. Growls ténébreux, chants masculin et féminin clairs se font face dans cette lutte oratoire au sommet, sans que les instrumentistes ne desserrent l'étreinte, l'orchestration de fond ajoutant un effet de relief très efficace. C'est sur des charbons ardents que s'effectue la traversée de cette piste aux refrains catchy, où le solo de guitare dispensé par Adrian Martinot ne manque pas de nous ravir le pavillon. C'est en apothéose que se conclut le chapitre. Le propos ne se fait pas moins cinglant et venimeux à d'autres moments, où, le plus souvent, des growls surgissent des entrailles de la Terre, comme pour mieux marquer le territoire oratoire global de leur empreinte graveleuse. Aussi, mordant, rythmiquement puissant, doté d'un tapping assassin, "Trust and Betrayal", nous installe au creux de couplets bien ciselés et dominés par un intrigant duo masculin (Mikael Stanne et Guillaume Bideau), dont une growleuse et vénéneuse présence. Ces derniers évoluent de concert sur un titre incandescent, mais dénué d'une indigeste corrosion instrumentale, et ce, sans y perdre en mélodicité, notamment sur les refrains. Ou l'art de faire cohabiter les contrastes atmosphériques. Dans un même mouvement, on ne passera pas non plus sous silence l'outro de l'opus, « Lost Souls from the Other Side", fresque aussi délicieusement virulente que luxuriante. Sous l'impact indéfectible d'un growler rocailleux et rageur, un complexe dispositif vocal se meut, parallèlement à une section rythmique massive étreinte de riffs acérés, au tapping ravageur et à une orchestration pléthorique. Dans ce contexte, le chant masculin clair tente de s'imposer, en vain. Le parterre féminin prend alors le relai, le long d'un chemin harmonique sécurisant. Un break survient opportunément, laissant voleter quelques clapotis de notes au piano coalisés à une chorale mixte de pas moins de onze voix. Ces dernières ont emprunté le chemin de la densification pour se mouvoir avec célérité et nuances, avec une tenue de notes exemplaire jusqu'au terme du redoutable exercice, relevé de main de maître. Enfin, sur une tonalité moins alerte, "Hopeless Crime" ouvre ses ailes. Epique, ce titre vitaminé à la touche heavy symphonique, au riffing arrondi, séduit par son interprétation générale, sous forme d'une indestructible chorale, qui, telle une déferlante, s'abat sur nous sans crier gare. Des growls s'invitent aussi au bal, pour s'immiscer dans cet espace vocal déjà richement orné. Cela dit, la saveur mélodique de l'instant posé est sauvegardée et l'ensemble fait montre d'une redoutable efficacité sur le plan des accords. Enfin, mention spéciale pour le solo de guitare signé Adrian Martinot.

Le combo n'a pas omis de nous octroyer quelques passages plus tamisés, d'une part, par quelques mots bleus, à l'instar de l'une des offrandes permettant de se délecter de l'instant fragile qu'elle communique à nos âmes. Aussi, difficile de rester impassible sur l'envoûtant "A God Is Dead", où de ravissants arpèges au piano nous accueillent avec les honneurs et un zeste de solennité. Pour rendre compte de cette tragédie, celle de la mort d'un dieu, les mots sont un à un effleurés, avec quelques fêlures parfaitement maîtrisées, et transcendés par les cristallines inflexions vocales de Manuel Munoz. Cet émouvant et grave instant est ponctué par un tracé mélodique imparable et magnifié par de splendides ondulations instrumentales tout le long. Sans rythme autre que celui des paroles insufflées par les soyeuses patines vocales de l'interprète, alors au sommet de son art, cette ballade touchera, sans avoir à forcer le trait, y compris les âmes les plus rétives. Sur un même tempo, mais dans une atmosphère plus obscure, on observe "Glass Castle’s Beast". Ainsi, des perles de pluie au piano et une violoneuse assise nous accueillent sur cette énigmatique et sombre ballade progressive. Ce reptilien morceau aux portées heureuses, délivrant un paysage de notes nuancées, et habilement mises en scène par ses six interprètes (Kobi, Niklas, Guillaume, Clémentine, Lucie et Virginie), encense par son atmosphère gothique et ses modulations finement sculptées et fort bien amenées.

Dernier bastion, et non des moindres : "The One Who Lost the Faith" apparaît, à l'aune de son climat peu sécurisant, au message fort et particulier. Des nappes synthétiques et violoneuses assistées d'un growler caverneux et de screams nous agrippent le pavillon, comme pour s'ingénier à vouloir nous faire vivre quelques moments intensément obscurs. L'offrande s'opère à la manière d'un film où nous serions immergés, pris dans la sauvage étreinte entre deux protagonistes (Niklas Kvarforth et Arno Strobl), piégés entre deux feux, perdus au milieu des ténèbres. Ce qui n'est pas sans rappeler l'une des sources d'inspiration de Pierre : la musique de films. On ne restera pas insensible au solo de guitare dispensé par Arjen Lucassen sur un titre apparaissant, au final, plus oralisé que véritablement chanté, le long d'une orchestration digne de grandes productions hollywoodiennes.

Au final, on ne quitte cette oeuvre épique qu'avec regrets. C'est dire que l'irrépressible désir de vouloir remettre le couvert nous envahit, ne serait-ce que pour flatter une fois encore nos oreilles par ce souriant et varié paysage de notes, aussi pléthorique que revigorant. On notera que, sans user de performances lyriques, les interprètes nous séduisent, tout en faisant partager leurs émotions, par ce degré d'inspiration qui les habite, qui jamais ne se tarit. Et ce, à l'instar de l'interprétation orale globale du message initialisé par le maître de cérémonie. De plus, l'économie même de la production permet de suivre une tracklist faisant montre d'une cohérence organisationnelle sans failles. Ce qui n'est pas sans effets sur une dynamique d'adhésion susceptible de ne pas lâcher son sujet d'un iota. Bref, on se trouve en phase avec un projet qui s'est laissé le temps de mûrir ses gammes et ses arpèges, même si on aurait pu souhaiter un petit supplément d'originalité.

On conseillera cet opus aux amateurs de metal symphonique et assimilés ainsi qu'aux aficionados du groupe. D'autres publics encore, plus orientés rock mélodique, atmosphérique ou rock metallisé d'inspiration symphonique, pourraient être, à leur tour, touchés par la grâce des accords et des harmonies contenus dans cette production. Nul doute que le combo pourra élargir le champ de son auditorat, l'accessibilité des lignes mélodiques et les talents conjugués des acteurs mis en scène aidant. Quoiqu'il en soit, ce propos metal opéra a toute sa place dans le registre metal symphonique qu'il contribue à enrichir par sa présence. Il n'y a plus qu'à se laisser porter par le courant de cette jouissive onde vibratoire et à s'en délecter.


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Sonadenn - 30 Octobre 2015: Merci pour cette chronique Eric! Cet album est assurément une des plus belles sorties sympho de l'année! Les titres s'enchainent de façon très harmonieuse, le tout formant un ensemble superbe et cohérent.
Insmomnium - 30 Octobre 2015: Merci pour la chronique Eric, par contre là où je rejoins LoupArctique c'est sur la longueur de ta chronique qui possède de ce fait de nombreuses longueurs. Certes elle est très bien écrite et il n'y a rien à redire sur le vocabulaire, la grammaire ou l'orthographe (sauf à un moment où tu as écris "danc" au lieu de "dans", m'enfin bon niveau orthographe je ferais mieux de me taire). Mais, certains passages mériteraient à coup sûr d'être écourtés comme celui où tu parles de la partie plus rapide et violente de l'album avec les titres "Trust and Betrayal" et "Lost Souls from the Other Side" dont ta description fait état de peu ou prou la même chose entre tapping assassin et tapping ravageur.
Ce n'est pas contre toi ni contre ta manière d'écrire mais parfois cette longueur nous décourage de lire ta chronique par une petite vision diagonale. Si tu vois ce que je veux dire. En plus, la taille de tes paragraphes nous empêchent de se faire une idée globale de l'album avant la lecture.
C'est dommage. Si le 17 n'attirait pas le regard, je pense que beaucoup de monde passerait outre ton texte.
ericb4 - 30 Octobre 2015: Merci pour les divers avis et compliments. J'ai pu réfléchir aux remarques des uns et des autres et corriger la petite coquille relevée. Effectivement, il me faudra songer à raccourcir la longueur générale des prochaines chroniques et opter pour une simplification de leur contenu, pour des raisons que je comprends. Une petite cure d'amaigrissement s'impose donc pour que les textes à venir soient plus digestes. Même si je n'y parvenais pas forcément dans l'immédiat, le message est reçu.
ericb4 - 03 Novembre 2015: Merci à toi. Je pense que tu ne prendras pas un gros risque d'aller te pencher sur la discographie complète de ce groupe. En plus de celui-ci, peut-être que le double album "From the Past" pourrait se placer en deuxième position de tes achats concernant cette formation...
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