The Great Escape

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
18/20
Nom du groupe Seventh Wonder
Nom de l'album The Great Escape
Type Album
Date de parution 03 Décembre 2010
Labels Lion Music
Style MusicalPower Progressif
Membres possèdant cet album35

Tracklist

1.
 Wiseman
 05:42
2.
 Alley Cat
 06:06
3.
 The Angelmaker
 08:29
4.
 King of Whitewater
 07:20
5.
 Long Way Home
 04:26
6.
 Move on Through
 05:04
7.
 The Great Escape
 30:14

Durée totale : 01:07:21

Acheter cet album

 $17.49  121,64 €  14,99 €  £11.00  $21.42  17,99 €  18,50 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Seventh Wonder


Chronique @ pielafo

09 Juillet 2012

Il s’agit ni plus ni moins de la quintessence de Seventh Wonder

Le genre progressif est sans aucun doute le style de métal le plus varié car l’on peut y trouver une sorte de mélange de tous les genres. Les précurseurs ont tous une musique différente mais ils sont tous rattachés à cette même veine progressive c’est-à-dire que leur musique est très difficilement prévisible. Parmi les grands noms, on retrouve entre autres Dream Theater, Symphony X ou encore Queensryche. Grâce à ces différents groupes, de nouveaux groupes "élèves" ont vu le jour comme par exemple Shadow Gallery, Circus Maximus et le groupe qui nous intéresse ici aujourd’hui, Seventh Wonder.

Ce groupe a en effet vu le jour au début des années 2000 et a enregistré quatre albums ayant tous leur propre identité. De plus en 2008, a été crée ce que beaucoup de fans considèrent comme le summum du groupe, c’est-à-dire l’immense Mercy Falls. Mais il manquait quelque chose à ce dernier pour se différencier des "maîtres" (Dream Theater est le premier groupe qui me vient à l’esprit…). C’est alors que sort en 2010 le successeur attendu au tournant de Mercy Falls intitulé The Great Escape. Alors le groupe a-t-il enfin réussi à se débarrasser de ces influences ? C’est avec une grande joie que je vous dis oui.

Cependant, des doutes subsistent encore avec la première chanson Wiseman qui possède encore quelques influences notables avec Symphony X mais passée cette chanson arrive la perle de l’album Alley Cat. En effet, ce morceau commence avec une introduction instrumentale très réussie qui débouche en un riff très groovy dans l’âme. Avec ce dernier arrive la voix superbe du frontman Tommy Karevik. Il n’a rien à envier aux plus grands comme Russel Allen ou Tobias Sammet en matière de qualités vocales. En effet, il possède une rangée vocale assez variée mais jamais poussive comme d’autres chanteurs le feraient (je pense à Tony Kakko et surtout Timo Kotipelto). Arrive ensuite le plus complexe Angelmaker qui est peut-être le titre le moins "catchy" de l’album et qui demande certainement de nombreuses écoutes afin d’être appréhendé parfaitement. Néanmoins, c’est une chanson qui se révèle être anormalement jouissive pour peu que l’on ait la présence d’esprit de bien vouloir l’écouter de nombreuses fois. Vient ensuite la magnifique ballade Long Way Home qui est la première chanson du groupe à avoir une chanteuse qui est nulle autre que la sœur de Tommy. Son timbre me rappelle fortement celui d’Anette Olzon de Nightwish mais ce n’est que mon opinion.

C’est à partir de ce moment que l’on se dit que le point culminant a été atteint. Mais arrive le dernier morceau éponyme (Un colosse de trente minutes!) qui malgré sa longueur arrive à rester cohérent tout du long. Selon moi, le seul autre groupe à avoir réussi ce défi est Beyond Twilight avec le magnifique For The Love Of Art And The Making. Malgré tout, il faut dire que la composition débute de manière à en effrayer certains car sa cohérence peut être discutée ; il s’agit en fait d’une ballade quelque peu mielleuse qui débouche sur un instrumental un peu long. Après, les parties se suivent mais ne se ressemblent pas et sont particulièrement variées avec des moments doux et des moments beaucoup plus bruts de décoffrage comme vers la vingtième minute où le groupe nous sert un riff beaucoup plus brutal que se qu’ils nous offrent à l’accoutumée.

Pour conclure, je pense que The Great Escape est non seulement un très bon album mais il s’agit ni plus ni moins de la quintessence de Seventh Wonder. Cependant, je trouve ce groupe extraordinairement sous-estimé car ils possèdent un talent et un génie que peu d’artistes (même Métal) possèdent. Un groupe à découvrir donc et un album qui constitue une très bonne entrée en matière afin de découvrir l’univers varié de Seventh Wonder.

3 Commentaires

6 J'aime

Partager
edenswordrummer - 08 Juin 2014: He bien quel album ! Vraiment unique en son genre...il parvient à faire preuve d'une très grande richesse tout en restant abordable dès la première écoute. Merci pour ta chronique dont je ne regrette pas d'avoir suivit les recommandations.
pielafo - 08 Juin 2014: mais aucun probleme. A surveiller de pres ce Tommy Karevik. Il va etre au premier plan de la scene metal un jour je le sens.
edenswordrummer - 09 Juin 2014: En effet il est bien partit pour. Mais il y a beaucoup de groupes aussi talentueux que les plus grands qui restent malheureusement méconnus. J'aime particulièrement l'aspect "groove métal" de la musique de seventh wonder, ça détend terriblement x)
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ scrattt

26 Janvier 2011

The Great Escape confirme tout l’incroyable talent et potentiel du groupe

Formé en 2000 autour d’Andreas Blomqvist (basse), Johan Liefvendahl (guitare) et Johnny Sandin (batterie), Seventh Wonder fut repéré très tôt par Lion Music, label specialisé dans les musiques progressives.

Quatrième album, donc, pour les suédois, sorti en cette fin d’année 2010, The Great Escape confirme tout l’incroyable talent et potentiel du groupe. Si vous étiez tombés sous le charme de l’incroyable Mercy Falls, alors ne passez surtout pas à côté de cette pépite, car The Great Escape continue dans la lancée de ce dernier, offrant ce qu’il avait de meilleur, c’est-à-dire…presque tout !

D’entrée de jeu, Wiseman vient prouver que le groupe n’a rien perdu de ses qualités d’écriture. Est-il encore besoin de démontrer toutes les capacités musicales de SW, quand son metal progressif prend toute son ampleur au travers de ces lignes de claviers si caractéristiques, de ces riffs de guitares et de basse mettant avec une facilité déconcertante toute démonstration technique au service de mélodies entêtantes et accrocheuses? Est-il encore besoin de douter de l’énorme talent de Tommy Karevik quand son chant, au sein de refrains encore une fois hallucinants de perfection (Wiseman, Alley Cat, King Of Whitewater) vient s’inscrire en tant que clef de voûte de l’édifice ? Puissant et mélodieux, passant sur Long Way Home à plus de douceur qui prend aux tripes comme jamais (l’apport de la voix de la sœur en fin de titre n’est d’ailleurs pas sans rappeler le déchirant One Last Goodbye sur Mercy Falls), le bonhomme possède cette capacité à véhiculer un chant gorgé d’émotion à chaque couplet, chaque mot ! Prenez garde, vous en aurez encore pour des semaines et des semaines à avoir cet album incrusté dans la tête, vous vous surprendrez à chanter, sans vous apercevoir, ces p*** de refrains qui ne veulent plus vous lâcher tellement ils s’avèrent addictifs !

The Great Escape serait-il au bout du compte un pâle copier-coller de son grand frère ? J’aurais bien envie de vous dire non, mais même avec la plus mauvaise foi du monde, force est de reconnaître que les similitudes avec Mercy Falls sont assez nombreuses, l’effet de surprise s’en trouve du coup un peu diminué. Néanmoins, le passage symphonique de la deuxième partie de The Great Escape ou le violon et les guitares un peu plus lourdes qu’à l’accoutumée sur la fin de King Of Whitewater donnent un petit plus appréciable. Et puis il y a The Angelmaker : introduction travaillée aux claviers, sonorités quelque peu différentes, refrains multiples (si vous vous remettez de ce fantastique enchaînement « Ofelia » et « I thank your mothers… », je veux bien bouffer la pochette à la petite cuillère)… Le morceau virevolte entre divers états, de l’illusion d’une ballade quand Tommy Karevic pose son chant, parfois trafiqué à travers un filtre, à l’explosion instrumentale (subtil mélange encore une fois de technique fluide et mélodique), et laisse entrevoir une potentielle évolution pour les années à venir.

The Great Escape est tellement maîtrisé, tellement accrocheur, qu’on pourra tout pardonner au groupe, même la fin du disque avec un Move On Through un peu moins inspiré que les autres titres (vu le niveau en même temps…il en fallait bien un qui ne soit pas parfait) ou le dernier titre éponyme qui était censé être la pièce maîtresse de cet ouvrage. Basée sur l’œuvre de Harry Martinson (une épopée spatiale du nom d’ Aniara)? écrite en 1956, The Great Escape est découpée en treize parties pour un résultat de plus de trente minutes. Le problème est que, si l’on peut prendre ici toute l’étendue musicale du groupe, le titre n’apporte rien de nouveau au disque. Plus un collage de bouts de chansons qu’un gros bloc, l’ensemble est assez décousu (les parties s’enchaînent chaque fois après un court interlude musical) et on a du mal à rester concentré jusqu’au bout. Il aurait été plus judicieux de le découper en plusieurs morceaux, quitte à ne faire qu’un album sur le thème du livre (les autres morceaux n’ayant rien à voir avec).

Au final, il manque juste ce petit truc qui fit de Mercy Falls un album quasi-parfait : une certaine cohésion dans les titres grâce au concept, quelques éléments de narration, ce petit frisson qui vous parcourt à la fin de l’écoute alors que vous n’avez envie que d’une chose, c’est d’appuyer à nouveau sur le bouton play…et de replonger dedans ! Mais qu’on ne s’y trompe pas : The Great Escape n’est rien de moins qu’un album phare de cette année 2010, pour peu qu’on soit amateur de progressif, et si vous n’avez pas encore eu l’occasion de jeter les trois oreilles dessus, c’est le moment de vous rattraper ! Seventh Wonder se positionne maintenant comme une valeur sûre dans le petit monde du metal, et possède un potentiel incroyable. Il faut juste espérer par la suite que le groupe ne s’enfermera pas dans le même schéma que ces deux derniers albums de haute volée, sous peine de tourner en rond. Croisons les doigts pour que Seventh Wonder soit plus intelligent que cela…



0 Commentaire

3 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire