Très bel album de metal sombre, un rien barré dans ses expérimentations et ses longues plages instrumentales. Difficile de le rapprocher d'un autre groupe, mais l'influence d'
Opeth, dans le rendu final, n'est pas incongrue.
Plus éraillée que growlée, la voix de Johannes Andersson se rattache plus au black metal. Plutôt ambitieux, le groupe nous entraîne dans des boucles, cassures, plans et autres envolées rythmiques et en lead qui ne feraient pas tâche sur un album d'
Emperor/
Ihsahn. On pourrait presque parler de techno-black, par affiliation au techno-thrash de la deuxième moitié des années 80.
Bref, un album riche, prenant, foisonnant d'idées, et qui pourra plaire aux fans de
Dawn, par exemple. L'évolution, palpable par rapport à l'album précédent, laissera certains fans sur le carreau, l'album étant simple d'accès, mais peut aussi rebuter à cause d'une longueur affichée élevée (qui passe toute seule néanmoins). La recherche d'ambiances (le quatrième titre au nom en caractères non alphabétiques, les introductions en arpèges de certains morceaux) est aussi très marquée, comme pour entourer l'œuvre complète d'une aura qui lui va parfaitement.
Découverte essentielle, et groupe à suivre de très prés, Tribulation dote son album d'un premier titre ("Wanderer In The Outer
Darkness") assez progressif et aux breaks et sonorités subtiles qui saura attirer le chaland en recherche d'un album riche, agressif et accrocheur à la fois. Comme tout l'album est à l'avenant, la note finale ne peut être qu'élevée. L'essayer, c'est l'adopter.
Je confirme, album incroyablement riche d'idées, si les constructions peuvent parfois sembler quelque peu étranges à la première écoute, dès la seconde ou la troisième on commence déja à glaner toute la richesse des compos, album fantastiquement bon, rien que le passage de "spectres" entre 01:50 et 04:44 vaut le détour...entre autres. Juste un "putain de bon album" comme il en arrive pas si souvent que ca finalement
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